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27/08/2010

Tempête et pollution maritime

Suite aux forts vents de sud-ouest qui ont balayé nos plages en cette 4° semaine d'août, certains résidants en front de mer ont constaté que le captivant spectacle des vagues écumantes s'est accompagné d'un moins captivant dépôt gras et brumeux sur leurs vitrages orientés à l'ouest, ceux donnant sur la ville étant nettement moins concernés (cf. vues prises depuis un immeuble du secteur sud Atlantique, avant, pendant et après le laborieux nettoyage).
L'aspect brunâtre des chiffons débarbouilleurs semble indiquer un dépôt d'origine hydrocarburée qui, vu la période d'été, exempte de substantiels chauffages urbains ou hôteliers, et en tenant pour négligeable les quelques fumées lointaines des gros bâtiments remontant la Manche, peut difficilement être imputé à autre chose que les aérosols d'écrêtement des vagues, transportés par les vents.
Encore un indice, s'il en était besoin, de la pollution maritime croissante et de son extension à la proche atmosphère. Le bon air iodé de nos stations balnéaires de la Côte d'Opale, tant vanté au début du siècle dernier en faveur des poumons fragiles des citadins, semble de plus en plus menacé...

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