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17/02/2013

Comparatif populations : habitants permanents et résidents secondaires

Evolution.gifLa baisse continue de la population touquettoise étant source d'inquiétudes (exemple), nous avons cherché à situer ce problème dans un contexte plus global en appliquant les statistiques de population de l'INSEE (en ligne ici) à notre panier habituel d'une quarantaine de stations balnéaires sur la période quinquennale 2006-2010 (2011 n'est pas encore disponible), d'où ce tableau et ce graphique des populations d'habitants permanents (populations légales).

Les baisses les plus importantes entre 2006 et 2010 (colonne Ecart 2010-2006) sont celles de St Tropez, le Touquet et Arcachon, respectivement -19%, -15% et -10%. Les hausses les plus notables sont celles de Brétignolles, Leucate et Gruissan, 20%, 18% et 10% respectivement. On voit que la ville du Touquet se range de nouveau dans le peloton de tête des stations les plus marquantes, cette fois-ci en perte d'habitants permanents !

Ces résultats sont-ils modifiés si on les prend aussi en compte les habitants non permanents, très nombreux au Touquet : 78,1 % de résidences secondaires selon l'INSEE en 2009 ? [*]  ?

Voici le même tableau augmenté des nombres de résidences secondaires entre 2006 et 2009 avec leur % d'augmentation ou de diminution en 2009 par rapport à 2006. On y observe une majorité d'écarts à un chiffre (-6 à +9 dont +4 pour le Touquet) avec quelques écarts à 2 chiffres parfois surprenants : Etaples +56 % (mais le nombre de 94 en 2006 est modeste) ou Argelès sur Mer -39 %. Une curiosité pour Brétignolles : 20% d'habitants en plus et 20% de résidences en moins; y aurait-il un rapport de cause à effet ?

On pourrait se demander en effet si la baisse d'habitants permanents est compensée par une augmentation du nombre de résidents (et contribuables !) secondaires. L'INSEE n'exploitant pas encore ce critère mais seulement celui des résidences secondaires, une évaluation des résidents secondaires est possible en multipliant le nombre des résidences par 1, 2 ou 3 occupants suivant le critère souhaité : 1 habitant par RS (critère DGF) [**], 2 hab/RS (critère plus banal), 3 hab/RS (critère propre à la ville du Touquet pour définir sa population annuelle "moyenne").

Voici le tableau modifié comme décrit ci-dessus mais limité, pour simplifier, aux années 2006 à 2009 et au critère DGF (1 hab. par rés. secondaire). On voit que ce mode de calcul conserve les écarts les plus importants (Argelès, St Jean de Monts, Brétignolles) alors que le Touquet ne montre plus qu'un écart assez faible : -1,8% en population DGF au lieu de -15% en population légale. C'est le cas aussi pour St Tropez qui passe de -19% à -3,1%. De même, Leucate et Gruissan passent de +18% et +10% à des écarts nettement plus faibles. [***]

Conclusion. Une image précise des évolutions de populations doit tenir compte autant des résidents secondaires que des habitants permanents. Bien entendu, ce sont ceux-ci qui font "tourner la boutique" toute l'année, hiver comme été, mais ceux-là, souvent plus nombreux quoique moins présents, participent aussi au fonctionnement de la cité par leur redevances fiscales. Lesquelles, maigre consolation, ne souffrent guère d'imprécision, puisqu'elles augmentent régulièrement pour tous !

Il faut néanmoins souligner les incidences de la baisse de population permanente sur la vie "4 saisons" de la station touquettoise. Cette chute nuit au développement de la ville et du secteur, conduit au marasme grandissant du commerce local, se traduit par un phénomène de départs grandissant et contagieux. Une "ville morte" en dehors des fins de semaines et des vacances n'est guère propice à son développement et ne peut que conduire à une désertification grandissante.

 

[*]  Pourcentage calculé hors logements occasionnels et vacants; les statistiques résidences INSEE 2010 ne sont pas encore publiées.

[**] Art. L2334-2 du Code des collectivités locales. Critère voisin de la population à potentiel fiscal retenue par Bercy pour les comptes des communes.

[***] Pour les amateurs de chiffres, le tableau complet avec les 3 critères est ici.

04/02/2013

Procès-verbaux et comptes-rendu des conseils municipaux du Touquet

A l'exemple de nombre d'autres communes, la ville du Touquet met périodiquement en ligne sur son site officiel les PV et comptes-rendus des séances du conseil municipal. Le Code général des Collectivités territoriales n'en fixant guère la forme de rédaction ou les modalités de publication (à part un affichage en mairie sous huitaine) chacune des 36.700 communes françaises peut en déterminer librement l'aspect et le contenu. Nombreuses sont celles par conséquent qui se contentent d'un minimum syndical.

conseils municipaux,touquetLa ville du Touquet par contre est une des rares à publier, outre des comptes-rendus "sommaires", des procès-verbaux "verbatim", transcriptions mot à mot des interventions de chaque conseiller, majoritaire ou d'opposition. Il s'agit là d'un travail de rédaction considérable, d'où un délai parfois assez long entre la tenue d'un conseil et la publication du PV. Ces retranscriptions éclairent les délibérations en révélant les différences d'opinion ou mouvements d'humeur émaillant les débats. Leur lecture est donc instructive.

conseils municipaux,touquetEncore faut-il que celle-ci ne soit pas trop rébarbative. En effet, les documents mis en ligne ont de plus en plus tendance à prendre du poids (en mégaoctets) et à abandonner leur formatage en mode texte. Le poids des CR sommaires, généralement très inférieur à 1 Mo avant 2011, s'approche désormais des 10 Mo, les PV quant à eux totalisant plusieurs dizaines de Mo, voire 120 Mo pour le PV du 15 octobre 2012 (graphiques) au point de nécessiter un découpage en plusieurs parties distinctes (13 pour le PV du 15 octobre) ! D'où des temps d'accès laborieux et des complications de lecture. Plus gênant encore, l'abandon du mode texte empêche toute recherche de chaînes de caractères, ce qui oblige à un fastidieux balayage visuel. De fait, ces documents deviennent en grande partie impropres à toute prospection ultérieure.

Sauf à imaginer que ce soit le but recherché (!), il n'est pourtant pas difficile d'en réduire fortement le poids tout en permettant la recherche textuelle, comme dans cet exemple : transcription en mode texte + images de la partie 1/6 du PV du 10 décembre 2012 occupant 1,1 Mo au lieu de 8,2 Mo sur le site. Le mode texte est limité aux pages rédactionnelles 1 à 6, les documents annexes (extraits du registre des délibérations) conservant leur forme d'images de plus faible mais suffisante résolution [*]. Mais ceci implique, comme c'était généralement le cas avant 2011, que la mise en ligne des textes se fasse directement à partir des sources numériques et non à partir de photocopies.

Autre méthode : le découpage séquentiel pourrait être remplacé par une séparation du PV en deux parties 1- la partie rédactionnelle en mode texte  2- une ou plusieurs annexes en mode image. Les recherches textuelles éventuelles seraient donc limitées aux seuls documents rédactionnels, à condition que ceux-ci proviennent de sources numériques.

De façon générale, même en présence de documents plus complexes, photos, plans, tableaux, etc. exigeant une meilleure résolution, donc plus encombrants, le poids total d'un PV ne devrait que rarement dépasser les 10 Mo et celui d'un CR sommaire 1 Mo. Il nous paraît donc indispensable de revoir la mise en ligne des PV et CR des conseils municipaux pour qu'ils puissent bénéficier des mêmes facilités de lecture et de recherche que les bulletins municipaux.

 

[*] Dans cet exemple, les pages rédactionnelles sont regénérées par reconnaissance optique OCR depuis les images-textes mises en ligne. Les documents annexes sont repris en l'état et subissent de ce fait une seconde atténuation.


Additif en date du 10 février

conseils municipaux,touquetComme le montre ce cliché pris le 9 février (cliquer), les dimensions modestes du tableau d'affichage censé recevoir sous le porche d'entrée en mairie les comptes-rendus des séances de conseil ("sous huitaine", art. L2121-25 du CGCT) ne permettent d'en prendre connaissance, même "sommairement", qu'à condition de chausser ses meilleurs bésicles.  D'où la nécessité de disposer ailleurs d'un mode de communication plus adapté.

Pour information, les mini-feuillets épinglés (format A6 env.) concernaient surtout le déroulement de l'Enduropale, le conseil municipal du 10 décembre se limitant à un extrait relatif à la rénovation des façades d'immeubles dans un périmètre du centre ville.