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21/10/2008

Comment réussir ses plantations en bord de mer

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On nous rapporte le cas d'une résidence importante en front de mer qui s'évertue depuis des années à prolonger une haie ornementale bordant la rue. Les pépiniéristes missionnés par la copropriété sont intervenus presqu'une demi-douzaine de fois sans succès, les jeunes plants se desséchant à chaque fois peu de temps après leur plantation.

Peut-être devrait-on leur rappeler quelques principes à respecter en climat maritime. Il y a plus d'un siècle déjà, un petit opuscule touquettois (on disait aussi paris-plageois à l'époque) était paru qui contenait nombre de recommandations à cet effet. Toute personne ayant éprouvé ce genre de difficulté peut consulter avec profit sa version numérisée ici. Malgré le caractère un peu suranné de l'écriture (on appréciera l'usage immodéré de la virgule), les conseils restent d'actualité - 102 ans après !

13/10/2008

Les chiens en ville et sur la plage

touquet,chiensNos amis à 4 pattes se soulageant depuis des années un peu n'importe où en ville et sur la plage, malgré les appels répétés au civisme adressés à leurs maîtres négligents, nous rappelons ci-contre la règlementation concernant les chiens. Malheureusement les gardes écologiques chargés de la faire appliquer - avec les amendes correspondantes - sont rarement présents. Le temps d'appeler un des numéros de téléphone indiqués et d'obtenir (parfois) une réponse, les responsables du délit sont déjà loin.

Les points de ramassage avec sachets (cf. plan des emplacements) semblent mal perçus. Pourtant ce n'est pas faute d'être visibles. Peut-être ne sont-ils pas assez nombreux. En attendant une hypothétique prise de conscience de la part des maîtres négligents, il faudrait mutiplier au moins les points de distribution de sachets. Il existe de petits distributeurs discrets et efficaces, à condition d'être bien placés et régulièrement approvisionnés. Des poteaux-supports repérables à bonne distance existent déjà, ceux des points d'arrêts des navettes. Pourquoi, dans un premier temps, ne pas les y installer ?

Nous portons cette idée à l'attention de Monsieur le Maire.

 

02/10/2008

Inauguration de l'orgue de l'église Jeanne d'Arc

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Ce dimanche 28 septembre, près de 3 mois 1/2 après la date initialement prévue, le nouvel instrument signé Pascal Quoirin a été inauguré en présence des personnalités locales civiles et religieuses.

Gros succès d'assistance, comme chaque fois lors d'une première, tant pour la bénédiction du matin que pour le concert inaugural de l'après-midi donné par Olivier Latry, son parrain. L'avenir dira si cette affluence se perpétue dans les années à venir lors des concerts promis.

A l'oreille, l'instrument se révèle polyvalent, capable de sonner autant en douceur que haut et fort mais, comme souvent en d'autres lieux, son plein jeu tend à heurter l'oreille; des flûtes subtiles et un hautbois plaisant apportent toutefois un répit bienvenu. L'acoustique du lieu, "compliquée" d'après le maître d'oeuvre J.P. Decavèle, est plutôt sèche (réverbération d'une seconde et demie environ) ce qui favorise l'intelligibilité des registrations complexes mais n'aide pas aux développements amples et majestueux. Ce qui se gagne en clarté se perd donc en ambiance.

A l'oeil, les lignes cubiques de l'instrument paraissent déplacées et ne s'accordent guère au style de l'église, malgré les motifs polychrome (non figuratifs) censés rappeler les vitraux (figuratifs) de l'édifice. On remarque la présence d'une boîte expressive munie de jalousies "rouge tendance". Le maître d'oeuvre soutient que l'instrument s'accorde parfaitement à l'édifice mais de nombreux avis divergent à ce propos. Ce choix visuel aurait-il résulté de considérations autres qu'esthétiques, délais par exemple ? Il serait intéressant de connaître les projets présentés en leur temps par les 4 autres candidats constructeurs (Kern, Aubertin, Thomas, Muhleisen).

Plus généralement, on mesure bien l'inadéquation entre les possibilités de l'instrument et les besoins réels de la paroisse ou de la ville. Un orgue de 3 claviers et 37 jeux ne peut donner toute sa mesure qu'en concert, seule une fraction de ses ressources étant mobilisable lors des vacations et offices sous peine de noyer la congrégation sous un déluge de décibels.

Petit calcul pour illustrer ce dilemme : à raison de 6 heures de vacations hebdomadaires (≈ 300 heures/an) et d'une demi-douzaine de concerts annuels (≈ 12 heures/an), l'instrument restera sous-employé pendant environ 96% de son temps de fonction effectif. En estimant son utilisation potentielle "ouvrable" dans l'année à 365 x 8 heures ≈ 2900 heures, il restera sous-employé ET silencieux pendant 99,6 % de l'année (2900/12 ≈ 0,4%), comme dans bien d'autres édifices d'ailleurs. Vu le coût total de l'instrument (cf. note du 30.03.2008), et même si M. Rostropovitch a dit "La musique commence avec le silence", cela fait cher de l'heure de relâche. Mais le silence est d'or et l'ART n'a pas de prix n'est-ce pas !

Ce n'est pas la classe d'orgue projetée qui va améliorer ce rapport. Sachant que l'organiste bénévole qui s'est dévoué pendant une vingtaine d'années aux claviers de l'ancien orgue n'a pas, à ce jour, été jugé pleinement digne de mériter une place devant le nouvel instrument, laissera-t-on vraiment des débutants s'exercer longuement sur un instrument aussi "prestigieux" ? Parions qu'ils feront leurs gammes sur le petit instrument numérique placé près du choeur puis, s'ils sont méritants, qu'on les laissera gravir l'escalier menant à la tribune céleste (exercice lui-même quelque peu périlleux) pour s'essayer enfin au Grand Orgue.

Enfin, comme nous l'avons déjà souligné (cf. même note), ledit instrument numérique suffit amplement aux besoins des offices. La solution d'un grand orgue numérique d'exception que nous avions en son temps préconisée par souci d'un usage raisonné des deniers publics (cf. note du 01.08.2005 et liens 1-12 note du 21.10.2006) aurait permis de réaliser des concerts de bonne facture (!) pour une fraction du coût de l'orgue actuel, comme en témoignent les nombreuses installations de ce type existant dans le monde entier - et même en France. Mais bien entendu, il n'y aurait pas eu tous ces tuyaux étincelants qui meublent si bien l'église en dehors des offices. Et bien entendu également, un tel instrument n'aurait pu bénéficier de son éminent parrainage actuel.

 

Additif 13 octobre.

Pour ceux qui douteraient encore de la validité d'une installation numérique dans une église, voici une video d'un fournisseur concernant une telle installation. Noter les dimensions très comparables à celles de l'église Jeanne d'Arc ainsi que la façade de tuyaux factices (utilisés en facture classique sous le nom de "chanoines") qui contribue à l'aspect visuel, assez élémentaire toutefois dans le cas présent, que certains trouvent nécessaire. Les puristes seront bien entendu scandalisés mais l'économie locale et paroissiale s'en trouve confortée. En effet, le coût cumulé des trois orgues acquis à ce jour en fonction des fonds disponibles et de l'expérience acquise (chaque instrument marquant une progression sonore et expressive par rapport au précédent) est de l'ordre de 40.000 euros, soit environ 14 fois moins que le coût du seul instrument touquettois, sans parler des travaux, passés et futurs.

Autres avantages (absents à Jeanne d'Arc pour le grand orgue) : 1- L'organiste, placé au même niveau que l'auditoire, voit l'autel, le choeur et l'entrée; il est visible en permanence de tous, notamment de l'officiant ou du chef d'orchestre et peut répondre sans délai à toute indication de leur part. 2- N'étant pas perché en tribune à proximité immédiate (assourdissante ?) de l'instrument, il entend la même chose que l'auditoire et peut donc ajuster son jeu en fonction des besoins du moment. 3- Cette disposition évite d'avoir à retourner toutes les chaises de l'église vers l'organiste en tribune avant chaque concert et à nouveau dans l'autre sens après !

NB. D'après un cliché publié dans les Echos du Touquet du 8 octobre, le concert donné le samedi précédent dans le cadre du Festival des Orgues du Pas de Calais ne semble pas avoir fait église comble. Espérons que nos craintes concernant les fréquentations à venir ne se vérifient pas trop vite.

Note mise à jour le 13.10.2008

 

29/09/2008

Appels d'offres et attributions de marchés

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Le site Internet de la Ville publiant désormais les avis d'appels d'offres et d'attributions de marchés, il ne nous est plus nécessaire, en principe, de mettre à jour le tableau habituel (note du 20.04.06) pour la ville du Touquet. Nous continuerons toutefois à l'alimenter pour les marchés de la CCMTO.

La liste des marchés conclus l'année précédente continue à être découpée en tranches, mais l'indication du montant exact de chaque marché est désormais fournie. 

                           NB. La CCMTO publiant à présent les avis d'appels et d'attribution de marchés, il ne nous est plus nécessaire de mettre à jour le tableau. Se reporter par conséquent au site de la CCMTO.

Note mise à jour le 28.02.2012

29/08/2008

Qualité des eaux de baignade entre Berck et Hardelot en 2008

Logo MSS.gifLe Ministère de la Santé publie sur son site "Qualité des eaux de baignade" les résultats des relevés de prélèvements effectués par les DDASS année par année depuis 2004 pour les mois de mai à septembre. Pour plus de facilité, nous avons réuni ci-après les tableaux correspondants aux points de prélevement situés sur une bande côtière de 10 km de part et d'autre du Touquet (ignorer l'éventuel message "La session est terminée - Veuillez vous reconnecter").

Berck centre plage

Camiers St-Gabriel

Camiers Ste-Cécile

Cucq-Stella-Plage

Dannes centre plage

Merlimont centre plage

Neufchatel-Hardelot

Touquet centre plage

 

Additif mars 2009.

Il semble que le site "baignades" du Ministère de la Santé ait du mal à maintenir sa tête hors de l'eau, puisqu'aucun résultat 2008 n'est désormais disponible. Est-ce parce qu'on se baigne assez peu en basse saison en France métropolitaine ? Ou s'agit-il d'une panne informatique ? Patientons...

22 mars : les résultats sont à nouveau disponibles.

Additif juillet 2009.

Le Ministère ne conservant ses résultats que sur une période de 5 ans, les résultats 2004 sont désormais indisponibles. De ce fait, les liens ci-dessus sont périmés.

Note mise à jour le 22.07.2009

28/08/2008

Circuler en vélo nuit... même le jour

Non contents d'avoir à ouvrir l'oeil, c'est bien normal, aux carrefours et intersections, les cyclistes touquettois, très nombreux en été (dont beaucoup d'enfants), doivent aussi surveiller constamment l'état des chaussées. Non seulement pour éviter les cadeaux canins négligés par des maîtres négligents (bel exemple ici) mais aussi et surtout pour éviter les nombreux casse-vélos qui agrémentent le macadam. Quelques exemples rapidement rassemblés ce WE du 24 août dans le secteur des rues de Moscou et de Montreuil :

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(cliquer pour agrandir)

 

 

Pas toujours facile d'éviter l'incident par mauvais temps ou la nuit tombée. Que font les services de Voirie municipale ? Il suffirait pourtant souvent d'un peu de goudron par ci, par là.

Ce travail serait certainement plus simple que de rendre leur planéité à certaines pistes cyclables, notamment celle qui rejoint Etaples par la N39. Dans son état actuel, encombrée de racines traçantes qui tracent de partout et de flaques-surprises après la pluie, il vaut mieux en effet y circuler avec un vélo tout-terrain ! A éviter de toute façon la nuit.

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27/08/2008

PLU et clôtures, sujet de nature à fâcher un peu, beaucoup, passionnément ?

Depuis l'essor du Touquet à partir des années 1900, en particulier depuis les lotissements entrepris par John Whitley et Allen Stoneham au sein du Touquet Syndicate Ltd, dont le règlement interdisait les clôtures entre propriétés et domaine public (et même entre propriétés), un des charmes de la station résidait dans l'ouverture visuelle de l'ensemble des espaces et jardins, publics et privés.

Ce principe a été longtemps appliqué et s'observe encore largement de nos jours en forêt. En ville par contre, il suffit de parcourir quelques mètres dans toutes les directions pour constater l'abondance de clôtures opaques aux regards, haies, murs et portails de hauteur importante, souvent bien au-delà de 2 mètres, ce qui démontre que, cédant aux classiques réflexes "Sam Bott" et "Sam Suffit", l'esprit d'ouverture a peu à peu disparu.

Comme le montre cet extrait du Conseil municipal du 19 octobre 2007, nos édiles ont réagi en 2006. Comme le montre également cet extrait du projet de PLU soumis à enquête publique, la hauteur des clôtures est désormais limitée à 1 mètre en zones UA1, UA2a, UA2b et UA2 (en ville) et à 0,5 mètre en zones UA3, AUc et AUh (en forêt).

D'où deux questions à Monsieur le Maire :

- Entendez-vous vraiment faire respecter cette disposition concernant toute "clôture à édifier", c'est à dire à toute nouvelle clôture ?

- Entendez-vous vraiment en zones UA1, UA2a et UA2b, comme semble le sous-entendre l'emploi du temps présent dans le texte, faire respecter la hauteur de 1 mètre ce qui conduirait à faire rabattre toute haie existante de hauteur supérieure ?

Si oui, il vaudrait sans doute mieux le faire sans tarder, plutôt que d'attendre l'année précédant les prochaines élections municipales !

Si non, certains propriétaires ne vont-ils pas s'étonner d'un système de type deux poids, deux mesures ?

Bien entendu, la solution la plus simple consisterait à supprimer les restrictions du PLU. Mais ne serait-ce pas abandonner la tradition et l'esprit dans lequel a grandi la station ? Le débat est ouvert...

Au fait, Monsieur le Maire, avez-vous remarqué que votre bureau donne directement sur deux haies en "infraction" ?

26/08/2008

Nouvelle piscine et Aqualud - Sondage

touquet,piscine,aqualudDans le cadre de la relecture municipale du PLU, les Echos du Touquet du 25 juin ont évoqué le projet de nouvelle piscine, en partie découverte, qui pourrait être implantée en front de mer, renouant ainsi le lien avec une des belles réalisations (66 x 25 mètres) de la période fastueuse de l'entre-deux-guerres, démantelée dans les années 1970. De son côté, lors de la réunion annuelle des propriétaires le 9 août au Palais de l'Europe, Monsieur le Maire a confirmé la réalité du projet.

Mais outre le fait qu'une telle réalisation viendrait concurrencer l'exploitation de l'Aqualud, au bilan incertain (185.000 entrées en 2006 quand même), son emplacement pose question. Une étude de faisabilité doit être engagée à ce propos.

Le complexe actuel, ouvert en 1985, est édifié sur l'emplacement de l'ancienne piscine (dont il ne reste plus que le plongeoir érigé en 1948). Il doit faire l'objet de travaux de réhabililitation importants (verrière notamment). Son avenir n'étant pas entièrement clair et son esthétique étant toujours critiquée, pourquoi ne pas réver un peu et envisager de le remplacer par un nouvel ensemble doté des meilleurs équipements HQE (*), renouant ainsi avec la gloire passée. Notons qu'un espace est prévu depuis l’origine pour une piscine marine à l’air libre (PV du conseil municipal du 01/07/05).

Premier avantage : la disparition de la "Verrue" ou du "Terril", comme les opposants de la première heure ont baptisé l'édifice ! A condition toutefois qu'il ne soit pas remplacé par une excroissance d'allure encore plus disgracieuse. L'idée peut paraître insolite ou cocasse, mais pourquoi ne pas y réfléchir un instant ?

Qu'en pensez-vous ?

(Sondage fermé)

(Vous pouvez proposer un autre lieu par courriel à notre adresse ccmto@laposte.net )

 

NB. Quel que soit le projet retenu, les 2,7 millions d'euros d'indemnités que la Ville a dû régler au groupe Pierre et Vacances risquent de faire grandement défaut, à moins que le financement se fasse sur fonds privés (mais en échange de quelles contreparties ?). Le coût de réalisation en front de mer a été estimé à 3,6 millions d'euros...


(*) Voir à ce propos le rapport 2006 du Conseil Economique et Social Régional.

08/06/2008

Liaison autocars Etaples-Le Touquet

Les usagers de la ligne de cars n° 42 Etaples- Le Touquet ont eu la mauvaise surprise en ce début juin de découvrir que les arrêts Marché Couvert et Thalasso n'étaient plus desservis pendant les mois de juin, juillet et août. Particularité étonnante (et sans doute inédite) car c'est précisément pendant les mois d'été que ces arrêts sont les plus fréquentés.
Renseignements pris auprès de la société CARON qui exploite la ligne, il semble que la raison de ce brusque changement tienne à deux soucis liés au parcours en ville :
1- la présence du marché 2 ou 3 jours par semaine, bloquant le libre passage des véhicules jusqu'à 16 heures.
2- le stationnement anarchique rue Jean Monnet, cause de manoeuvres difficiles, voire d'accrochages, pour les autocars.

Le point n° 1 est difficile à comprendre, vu que le règlement du marché limite les horaires de fonctionnement à 13h30 en été et 13h le reste de l'année. Il ne faut tout de même pas 2 heures 1/2 aux marchands ambulants pour libérer les lieux ! D'ailleurs, comme le montre ce cliché, la place du marché était entièrement dégagée, nettoyée et rendue au stationnement habituel à 15h20 le samedi 7 juin.

Le point n° 2 paraît plus crédible, les autocars pouvant éprouver en effet des difficultés de circulation avenue Monnet, particulièrement au carrefour avec l'avenue Daloz, en raison de véhicules mal garés.

La solution est simple. La Ville étant responsable de la circulation et du stationnement sur la voie publique, elle doit :
1- faire appliquer le règlement du marché et remettre au plus tôt les lieux à disposition du public (l'usage antérieur prévoyait le libre passage des autocars à partir de 15 heures).
2- faire respecter les règles de stationnement, particulièrement sur les voies empruntées par les autocars (notamment rue Monnet), au besoin en ménageant des interdictions ponctuelles.

Il serait tout de même singulier, à l'époque du renchérissement durable des carburants, qu'un juste mouvement de retour des usagers aux transports publics soit découragé par des comportements irresponsables et non citoyens.

Nous avons saisi M. le Maire du problème. Affaire à suivre. 

 

Additif 16 juin.

Malgré l'engagement pris, M. le Maire n'a toujours pas contacté la société Caron. Il va falloir le relancer.

En attendant, le responsable de la ligne 42 a bien voulu rétablir le circuit initial par le Marché couvert et la Thalasso mais cela ne règle pas le problème des difficultés de circulation évoquées ci-dessus.

►  Note mise à jour le 16.06.2008

09/04/2008

Un don pour l'orgue du Touquet

Remercions la chorale “OPALINE” qui a fait don du bénéfice (1.100 €) de la recette de son concert de décembre 2007 aux “Amis de l’orgue du Touquet” (cf. VdN du 22/03/2008).

Si l’on considère le simple coût de l’instrument seul, en regard des ambitions conjointes et limitées de la ville du Touquet, de la Paroisse et de l’Association de financer par dons 10% de l’orgue (cf. ancienne affichette), cet objectif est donc atteint (11%). Mais comme nous sommes pour notre part plus terre à terre, nous estimons qu’il conviendrait de prendre en considération l’investissement total de cette opération, lequel, avec les travaux annexes, avoisine à ce jour 830.000 euros (voir note du 07.11.2007). Il en résulte une contribution plus modique de 7,5%. C'est sans doute ce qui a motivé le constat de déception exprimé, lors du dernier conseil municipal, par l'Adjointe à la vie culturelle.

Ceux qui suivent nos cogitations sur le sujet auront compris que notre propos n'est pas de contester l'opportunité ou la qualité d'un tel instrument mais plutôt de critiquer une utilisation d'argent public pour un équipement bien plus cultuel que culturel et pédagogique. Il y aurait peu à dire si l'orgue était très majoritairement financé sur fonds privés. Or, il ne l'est que très minoritairement...

Au fait, l'inauguration est prévue pour le mois de juin prochain. Elle devrait logiquement préluder à un cycle inaugural, au moins jusqu'à la fin de l'année. Aucun programme ne semble réalisé en ce sens et pourtant l'instrument est en cours d'installation (photo1 photo2). A comparer avec l'article suivant paru dans le journal paroissial de mars du secteur Le Pecq (Yvelines), qui semble au contraire avoir prévu un bon nombre d'évènements jusqu'à la fin de l'année. A noter que le budget de cet instrument (400.000 €) est bien plus raisonnable que celui du Touquet.

NB. Que penser de l'aspect visuel in situ du nouvel orgue ? Pour le moment, c'est surprenant, mais on ne sait pas très bien dans quel sens... Attendons la mise en place complète. Et comparons déjà avec l'instrument du Pecq à la composition pourtant plus modeste. Lequel paraît le plus spectaculaire ?

 

Additif 30 juin.

La date d'inauguration, pourtant annoncée depuis plusieurs mois pour le 15 juin, est reportée sans explication de presque 3 mois 1/2. La mise au point et l'harmonisation ayant été terminés à temps, l'instrument tant désiré par certains devrait pourtant retentir sans délai. Or il reste muet. L'acoustique de l'église ayant été critiquée (temps de réverbération trop court), on pouvait craindre un problème technique mais il semble que certaines personnalités ne soient pas disponibles en temps voulu. Ces Messieurs sont-ils vraiment si débordés ?

Surprise néanmoins, le dimanche 29, en abordant le porche de l'église pour la messe de 11h15, des sonorités d'orgue se font entendre. Las, en entrant, on constate qu'elles émanent – horresco referens – d'une modeste console numérique placée près du chœur. On a donc "osé", en attendant la mise en service de l'orgue de tribune, recourir à la solution de secours que nous avions suggérée.

A l'écoute, que constate-t-on ? Et bien, qu'un tel instrument remplit parfaitement son office liturgique de guide-chant et peut même couvrir sans difficulté les accents d'une nombreuse congrégation. L'argument-alibi "cultuel" de nos décideurs en faveur d'un coûteux buffet de prestige s'en trouve d'autant fragilisé – comme nous l'avons déjà souligné.

Note mise à jour le 30.06.2008

 

Additif septembre 2008.

Madame la Présidente de l'Association des Amis de l'Orgue ayant annoncé le 28 septembre, jour de l'inauguration de l'instrument, que l'Association avait finalement contribué à hauteur de 17% du coût (sous-entendu "de l'instrument"), le chiffre de 7,5% calculé ci-dessus devient proche de 11,8%, ce qui est sensiblement meilleur. Il n'en reste pas moins que le financement sur fonds publics (tout le reste), dont la plus grande partie est à la charge de la Ville, dépasse 88% !

Note mise à jour le 30.09.2008

31/03/2008

Conseil municipal du 15 mars 2008

Pour mémoire, le compte-rendu sommaire du 15 mars est en ligne sur le site de la ville.

On note toutefois que le PV du Conseil précédent (25 janvier) n'est toujours pas publié. Il paraît que la publication d'un PV ne peut intervenir avant son approbation par le Conseil suivant. Outre que cette raison paraît obscure (en effet, un PV rédigé est un PV terminé, toute remarque à son propos ne pouvant être consignée que dans le PV qui le suit), le "Conseil suivant" s'est tenu il y a déjà deux semaines !

Rappelons que nous ne publions plus désormais les PV des conseils municipaux, ceux-ci étant disponibles (en principe !) sur le site de la Ville.

30/03/2008

Coordonnées des Maires et Adjoints de la CCMTO

En ce lendemain d'élections locales, nous avons pensé qu'un petit aide-mémoire des édiles communautaires et municipaux nouvellement élus pouvait être de quelque utilité. En voici un tableau récapitulatif.

Les données encore manquantes seront rajoutées au fur et à mesure qu'elles nous parviendront.

18/03/2008

Site Internet de la ville du Touquet

1)- Répondant à nos demandes répétées, le site de la ville s'est décidé enfin à publier la liste des marchés conclus au cours de l'année écoulée. Voir ici.

Ce faisant, il s'aligne sur l'article 133 du Code des marchés publics et plus précisément sur l'arrêté du 26 décembre 2007 visible ici. 

On constate toutefois que cette liste, outre le fait d'être difficilement lisible, se contente du seul minimum requis. La répartition en "tranches", sans indication de coût unitaire, ne permet pas d'apprécier réellement l'importance des différents travaux exécutés. Or il est tout à fait possible de faire mieux. Voir par exemple ce tableau publié par la ville de St Martin d'Hères, nettement plus explicite.

Nous venons de solliciter par courrier ce 18 mars le Maire fraîchement élu afin d'améliorer le contenu en ce sens :

"...Nous avons noté avec une grande satisfaction la suite réservée à notre souhait de voir compléter la rubrique “Marchés Publics” figurant sur ce même site. Nous vous en remercions. Au-delà du classement par “tranches”, serait-il possible d’envisager d’en préciser le montant individuel, en regard de chaque libellé?
    En vous assurant de nos remerciements, nous vous assurons, Monsieur le Maire, de nos salutations distinguées."

 

2)- Par ailleurs, la bonne ville de St Martin d'Hères, toujours elle, publie une version de son site Internet en langue anglaise très correcte, à la différence de la version anglaise du site touquettois, qui se distingue par un niveau ne dépassant guère celui du cours élémentaire, comme le montre cet exemple. N'est-ce pas regrettable pour une station balnéaire largement fréquentée par nos voisins d'outre-Manche et qui, de plus, ambitionne d'accueillir une classe bilingue dans son futur collège ?  (Traduction proposée).

 

Monsieur notre nouveau Maire, pouvez-vous s'il vous plaît, faire évoluer le site de la ville dans un sens meilleur et en conformité avec les prétentions (légitimes) affichées ?

28/02/2008

Conseil municipal du 25 janvier 2008 : remarque

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Le compte rendu de ce Conseil contient un long exposé visant notamment à souligner la participation décroissante de l'Etat (DGF moins favorable) et les taux d'impositions croissants sur 6 ans du Conseil Général (+ 40%) et du Conseil Régional (+ 24%), histoire de montrer à quel point les taux d'imposition communaux demeurent, eux, bien maîtrisés et stables.
Seul "oubli" : aucune mention n'est faite de la TEOM qui, avec plus de 300% d'augmentation en 6 ans (2,66% en 2001, 10,70% en 2007) a fait passer le taux d'imposition strictement local, c'est à dire commune + intercommunalité + TEOM, de 31,8% en 2001 à 39,2% en 2007, soit 7,4% d'augmentation (et beaucoup plus en euros, compte tenu de l'accroissement des bases). La TEOM représente à présent plus du tiers de la taxe communale proprement dite contre le dixième environ en 2001.

Bien entendu, comme la TEOM dépend de la Communauté de communes, certains ont une fâcheuse tendance à la passer sous silence, n'est-ce pas M. le Maire et Président de la CCMTO ? Les contribuables, résidants secondaires notamment, eux, ne l'oublient pas !

Par ailleurs, le taux communal étant nettement plus élevé que les taux départementaux et régionaux, une même augmentation de % de part et d'autre est loin d'avoir le même résultat en termes de cotisations exigibles. Autrement dit, n'y aurait-il pas un tout petit peu de mauvaise foi à comparer des taux non comparables ?

NB. Pour une analyse plus détaillée de la TEOM, se reporter à la note du 19.02.2007.

 

 

13/02/2008

Conférence-débat "Voix du Nord" le 29 février

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Vous êtes cordialement invité à une conférence-débat au Touquet

le 29 février à 17h30   - Entrée libre et dédicaces

         Cliquez ici  Invitation               

25/01/2008

Conseil municipal du 25 janvier 2008

Les comptes-rendus des séances du Conseil municipal sont enfin en ligne sur le site de la ville ici.

On y trouve la date et l'ordre du jour de la prochaine réunion ainsi que le compte-rendu sommaire et le procès-verbal de la réunion précédente.

Nous voila libérés d'un pensum périodique. Mais il a fallu bien du temps pour y parvenir. Merci quand même M. le Maire !

 

Additif 26 février 2008.

A cette date, le CR du Conseil du 25 janvier n'est toujours pas publié sur le site de la Ville. Il y a un effort à faire en matière de réactivité !

Additif 27 février 2008.

Ah, ça y est, le CR est en ligne...

Note mise à jour le 27.02.2008

31/12/2007

L'épée de Damoclès a frappé !

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La note du 28.06.2006 évoquait le litige ancien opposant la Ville à Pierre & Vacances et le renvoi de l'affaire devant la cour administrative d'appel de Douai. Comme annoncé dans la presse (Voix du Nord  des 14 et 16 décembre) la Ville va payer la somme de 2,8 millions d'euros à laquelle elle a été condamnée par arrêt du 4 octobre, tout en formant un recours devant le Conseil d'Etat contre cet arrêt (cf. conseil municipal du 14.12.2007).

Cette somme représente tout de même plus de 500 € par habitant permanent. Nos élus ont beau avancer que cela ne coûtera rien aux contribuables touquettois, les fonds étant  disponibles grâce à des ventes récentes de terrains et à une gestion avisée (!), il n'en demeure pas moins que cet argent ne pourra pas être employé à des fins plus utiles et fera inévitablement défaut un jour.
Beau cadeau de fin d'année, n'est-ce pas ?

14/12/2007

Conseil municipal du 14 décembre 2007

Résumé des décisions

(sauf erreurs ou omissions).

Séance variée : transfert de compétences à la CCMTO, transformation du droit de préemption, plan d'action pour "garantir l'avenir du Touquet à un niveau d'excellence européenne" (!), etc.

NB. Ce résumé de séance a pour but de compenser l'absence sur le site de la Ville des PV "officiels" et ne prétend en aucune façon les remplacer. En cas de doute, il convient de s'adresser au service juridique de l'Hôtel de Ville pour obtenir le document complet.

 

Dernière minute. Par courrier du 10 décembre 2007, M. le Maire nous fait savoir que "les ordres du jour, procès-verbaux et comptes-rendus sommaires des séances du Conseil municipal" seront consultables sur le site de la Ville pour fin janvier 2008. Nos demandes répétées à cet effet ayant été enfin entendues, il ne nous sera donc plus nécessaire d'en publier nous-mêmes des extraits. Bonne résolution à suivre !

07/11/2007

Orgue de l'église : la musique céleste n'a pas de prix

La facture continue à s'alourdir. Le PV du dernier Conseil municipal (cf. note du 19 octobre) annonce une nouvelle augmentation avec l'option "7 jeux supplémentaires" de 52.000 € HT portant le prix de l'instrument à plus de 570.000 € TTC pour 37 jeux (soit environ 15.000 € le jeu, ce qui n'est pas donné) et le coût total avec les dépenses annexes (réfection de la tribune notamment) à près de 650.000 €. Le PV insiste sur un surcoût de seulement "17,82 % du montant du marché initial", opportunément exprimé en montants HT, nuance  sans doute modérément appréciée par les conseillers d'opposition puisqu'ils se sont abstenus. Rappelons que la commande initiale portait sur 485.650 TTC (instrument seul).

Les subventions annoncées représentent en réalité 36 % du financement TTC plutôt que les 48,75 % HT mentionnés : 101.000 € de dotation d'Etat + 80.400 € du Conseil Général + 51.000 € des Amis de l'Orgue  (comprenant sans doute les 10.000 € alloués en octobre 2006 par le Maire sur sa dotation de député), soit 232.400 € au total.  Le reste, soit 417.000 €, est donc financé par la Ville, sans oublier pour le siècle à venir - et en totalité - les frais d'entretien élevés de l'instrument.

Petit détail : le nombre de 37 jeux a été publié bien antérieurement au vote en Conseil municipal, ce qui démontre, à ceux qui en doutaient encore, que le Conseil fonctionne surtout comme une bonne chambre d'enregistrement. Surtout lorsqu'on remarque que tous les tuyaux sont déjà fabriqués (cf. dépliant de Dernière Collecte pour le parrainage).

Le PV du 19 octobre mentionne un autre chiffre intéressant, celui des "travaux de nettoyage et de lasure" de l'église à hauteur de 150.842 € HT, soit plus de 180.000 € TTC. Etaient-ils indispensables ? Curieusement, ils n'ont pas été soumis à l'appréciation des conseillers municipaux. Il ne s'agit que d'entretien diront certains; dans ce cas, pourquoi l'entretien bien moins coûteux des paratonnerres de l'église et autres lieux (514 € par intervention) a-t-il fait l'objet d'un vote spécifique en juillet 2004 ? Faut-il les rajouter au coût de l'orgue ? Certainement pas diront les mêmes, cela n'a rien à voir. Il est toutefois permis d'en douter, vu l'avis de M. l'Adjoint à la culture lors du Conseil de janvier 2007, "...il faut évidemment que l'église soit impeccable pour accueillir cet instrument". Peut-être faut-il rappeler aussi que la poussière est nuisible à son bon fonctionnement.

De toute façon, il est clair qu'en rajoutant le  coût du "nettoyage", le cap du million d'euros sera atteint bien avant la fin du siècle. Combien de concerts faudra-t-il réaliser pour transformer ce beau jouet, pardon, ce bel objet de vitrine, en véritable vecteur de culture musicale ? Notre position déjà ancienne sur le sujet est résumée ici.

Sur une note plus optimiste, on apprend que l'ancien orgue de l'église, initialement destiné à être récupéré et transformé en "objets d'art" par le Père André-Marie, bénéficiera en réalité d'une seconde vie musicale. Ce réemploi "plus noble" est effectivement mieux indiqué.

Additif 14 novembre 2007.
La Voix du Nord publie ce jour un article consacré aux travaux de rénovation intérieure de l'église du Touquet sous le titre suivant : L"église se prépare à recevoir le nouvel orgue". Difficile de soutenir par conséquent que ces travaux sont sans aucun rapport !

Surtout à la vue de ce panneau placé à l'entrée de l'église !

►  Note mise à jour le 30.12.2007

 

19/10/2007

Conseil municipal du 19 octobre 2007

Résumé des décisions

(sauf erreurs ou omissions).

Séance variée : fonctionnement intercommunal,  travaux d'aménagement et de maintenance, environnement urbain, activités extra-scolaires,...

NB. Ce résumé de séance a pour but de compenser l'absence sur le site de la Ville des PV "officiels" et ne prétend en aucune façon les remplacer. En cas de doute, il convient de s'adresser au service juridique de l'Hôtel de Ville pour obtenir le document complet.

15/09/2007

Navettes électriques et horaires

navettes,horaires,géolocalisationLe plan des circuits de navettes publié sur le site Internet de la Ville vient d'être complété, à notre demande, par la 3° ligne : Canche (il était temps, cette liaison fonctionnant depuis le mois d'avril !). Par contre, à l'image des dépliants municipaux, les horaires de passage n'y figurent pas. Comme de plus ils ont été supprimés sur certains panneaux d'arrêts (St Jean, Hermitage,...), il nous a paru utile de les rassembler sous une forme d'aide-mémoire aisément consultable.

En effet, qui ne s'est pas déjà demandé, en arrivant à hauteur d'un arrêt, s'il valait mieux attendre 5 à 10' le passage du prochain véhicule ou continuer à pied plutôt que de risquer 20 ou 30' d'attente dans le cas où le véhicule serait déjà passé. Certains même, repartant après avoir patienté quelque temps, ont ensuite été doublé par le véhicule attendu sans pouvoir l'emprunter, du fait des obscures "raisons de sécurité" interdisant les arrêts à la demande. Sous la pluie, ça fait toujours plaisir !

Une rapide consultation des fiches horaires ci-après (elles tiennent dans une poche de chemise) permet de lever le doute. Pour les imprimer, il suffit d'une feuille 21 x 29,7 à plier en 2, avec ou sans découpage. On peut leur offrir une protection anti-pluie sous pochette plastique.

Deux feuillets 98 x 140, avec plan des circuits    Fiche double (en 1 exemplaire à plier 2 fois)

Un feuillet 54 x 85 (carte crédit) sans plan         Fiche simple 1 (en 4 exemplaires, à découper et plier)

Un feuillet 80 x 120 (plus lisible) sans plan         Fiche simple 2 (en 2 exemplaires, à découper et plier).

NB. En raison des aléas de circulation, les horaires sont donnés à titre indicatif seulement.

Idée d'amélioration. Pourquoi ne pas doter les points d'arrêts d'un affichage du temps d'attente des véhicules, en minutes ? Cette fonction intelligente de géolocalisation GPS, précise à moins de 10 mètres, se répand de plus en plus sur les réseaux de transports urbains et confèrerait une utilité réelle aux points d'arrêts balisés. A la RATP par exemple, 4.400 arrêts ont été équipés pour un coût unitaire d'environ 3.600 € (cf. communiqué de presse). Nos besoins locaux étant modestes et notre environnement favorable (plat et dégagé), un système nettement moins complexe suffirait au Touquet. Son coût d'installation et de fonctionnement serait donc bien inférieur. Rappelons que le seul achat des 3 navettes a coûté plus de 700.000 € TTC (PV du Conseil municipal des 20.05.05 et 26.11.06) et que leur fonctionnement nécessite 5 employés à longueur d'année. 

Une telle solution sera sans doute jugée trop hardie par nos décideurs. Nous la proposons néanmoins à M. le Maire comme exemple possible "d'excellence".

 

Additif décembre 2007.

Modifications affichées dans les véhicules pour horaires d'hiver :

1- Du 8/11/2007 au 3/04/2008, fin des services à 12h30 au lieu de 13h et à 18h au lieu de 19h ou 19h30.

2- Les services ne seront pas assurés les jours de Noël et du 1er de l'An.

 

Additif mai 2008.

Le circuit Sud ayant été doté d'un arrêt supplémentaire (Caravaning Stoneham), les horaires ont été modifiés, la fréquence de passage étant désormais de 30 minutes au lieu de 20. On a pu également constater sur les 3 circuits un certain flottement dans les trajets effectivement empruntés par les vehicules en fonction des conditions de circulation. Par exemple lorsque la rue St Jean devient piétonne, la navette Nord passe par la rue de Bruxelles. Nous sommes donc amenés à corriger nos fiches horaires et les mettrons en ligne au fur et à mesure de leur mise à jour.

NB. Malgré la modification du circuit Sud, les tableaux de passage affichés aux points d'arrêts sont restés imperturbablement les mêmes !

►  Note mise à jour le 22.05.2008

10/08/2007

Produits et charges de fonctionnement en 2005

Quel ont été les produits et charges de fonctionnement en 2005 pour différentes stations balnéaires comparativement au Touquet ?

Le tableau suivant, établi d'après les données de la DGCP du Ministère des Finances, est calqué sur celui de 2004 (note du 29.12.2004) mais comporte des colonnes supplémentaires (en vert) donnant le ratio de charges par habitant en fonction de populations moyennes évaluées à 1 habitant par résidence secondaire (potentiel fiscal DGCP) et 3 habitants par résidence secondaire (potentiel de M. le Maire du Touquet).

Tableau 2005 produits et charges

On constate que si la ville du Touquet emporte bien entendu la palme des charges de fonctionnement  en se limitant au nombre d'habitants permanents (4.903 €/habitant), elle n'est devancée que par St Tropez, quasiment à égalité avec Deauville, en raisonnant sur les potentiels d'habitants évoqués ci-dessus (1.993 et 911 €/habitant).

Dette par habitant de la CCMTO en 2005

Nous reprenons de même notre tableau de 2004 (note du 31.12.2004) en y rajoutant les ratios en fonction des  habitants "potentiels" : 1 hab./rés. secondaire et 3 hab./rés. secondaire.

Dettes CCMTO 2005

Ici, les résultats sont plus contrastés. Si encore une fois le Touquet se classe à la première place de la CCMTO sur la base de la seule population permanente avec un encours de 4.178 €/hab. (et à la 2° place en sélection nationale derrière St Tropez), avec 3 hab./ rés. secondaire, le Touquet se classe en 3° position à la CCMTO, derrière Etaples et Cormont (!) et en 5° ou 6° position nationalement.

24/07/2007

Produits de la fiscalité locale CCMTO en 2005

Combien les taxes locales ont-t-elles rapporté en 2005 aux communes de la Communauté ?
Les tableaux suivants indiquent les produits des taxes foncières (bâti et non bâti), d'habitation et professionnelle (le cas échéant) d'après les chiffres établis par la Direction Générale de la Comptabilité Publique du Ministère des Finances sur http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/

Même présentation que nos tableaux précédents de 2004 et 2001 (note du 30.12.2004) mais avec une distinction plus fine des populations "réelles" de chaque commune en rajoutant 1 ou 3 personnes supplémentaires par résidence secondaire.

Pourquoi ces modes de calcul ? Si le critère 1 personne est celui adopté par la DGCP, le critère 3 personnes est celui habituellement revendiqué par M. le Maire du Touquet. Cette aimable fiction permettrait certes de majorer la dotation globale de fonctionnement (DGF) accordée par l'Etat mais elle permet aussi de mieux "justifier" le haut niveau des recettes et dépenses, en les rapportant à une population moyenne de 30.000 habitants environ (voire 35.000 à l'occasion, en comptant 3,5 personnes par résidence secondaire) au lieu des 5.640 habitants permanents et des 13.873 habitants à "potentiel fiscal" retenus par la DGCP pour la ville du Touquet. Il est évident en effet, malgré l'affluence des mois d'été, que la population moyenne n'atteint pas 30.000 habitants toute l'année.

Pour être significative, la comparaison avec d'autres stations balnéaires françaises doit donc, pour chacune d'entre elles, retenir le même mode de calcul.

Remarques.

1- Nos tableaux s'en tiennent aux chiffres de population INSEE de 1999 car ce sont eux que retient la DGCP. Les recensements partiels effectués par l'INSEE de 2004 à 2006 sont provisoires et ne seront authentifiés qu'à partir de 2008.

2-La DGCP ne publiant dans ses Comptes des Communes ni les montants de la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), ni ceux de la Taxe Professionnelle Unique (TPU), nous limitons nos comparaisons aux impôts ménages (taxes d'habitation et foncières).

 

Tableau 2005-1
Les 15 communes de la CCMTO.

Pour information essentiellement, les écarts entre la ville du Touquet et les autres communes s'expliquant par leurs profils très dissemblables.

 

Tableau 2005-2
Comparaison de la ville du Touquet avec une trentaine de stations balnéaires de 5.000 à 15.000 habitants permanents comportant au moins 50% de résidences secondaires, ce qui permet de mieux rapprocher les profils.

On constate que le produit de la taxe sur le foncier bâti atteignait en 2005 au Touquet plus de 7 fois la moyenne de la strate de population correspondante (contre 1,9 fois à St Tropez et 3,6 fois à Deauville) et que celui de la taxe d'habitation atteignait 9,3 fois cette moyenne (contre 3 fois à St Tropez et 2,7 fois à Deauville). Par rapport à 2004, les écarts sont donc restés du même ordre.

On constate aussi, comme en 2004, que la ville du Touquet occupe confortablement la deuxième place en matière de rentrées fiscales absolues, derrière la Baule mais devant Ste Maxime, Arcachon et les Sables d'Olonne, et la première place en euros par tête d'habitant, devant St Tropez, Arcachon, Ste Maxime, La Baule et Pornichet, même en retenant 3 habitants par résidence secondaire.

A noter qu'en 2001, le Touquet occupait la première place sur les deux comptes !

 

Tableau 2005-3
Comparaison de la ville du Touquet avec une douzaine de stations balnéaires de 5.000 à 6.000 habitants permanents comportant au moins 50% de résidences secondaires.

Les profils sont encore plus rapprochés. On constate que la ville se place toujours largement en tête.

 

CONCLUSION. Nous vous suggérons un petit jeu d'été : trouver en France une station balnéaire de population comparable à celle du Touquet et dont la fiscalité locale soit plus élevée. Qui sait, elle existe peut-être. A vos calculettes. Toute suggestion sera la bienvenue !

 

Additif août 2007.

M. le Maire du Touquet cite volontiers le nombre désormais atteint de 9.000 résidences secondaires pour la ville (l'INSEE indique en effet 9.003 pour 2004). Même en tenant compte de ce chiffre, le classement de la ville reste inchangé.

►  Note mise à jour le 01.08.2007

 

29/06/2007

Orgue de l'église : coup de pouce sur la facture

Le PV du dernier Conseil municipal de ce 15 juin annonce le choix d'une option supplémentaire afin de "... donner à l'orgue une plus grande souplesse d'utilisation et une augmentation du volume sonore très significative... sans pénaliser la dureté du toucher.". Il s'agirait d'un accouplement entre claviers, permettant d'élargir la palette sonore sans obliger l'organiste à appuyer plus fort sur les touches pour compenser une résistance mécanique accrue, facteur de fatigue, voire de crampes ("organ-elbow" ?). Un tel dispositif étant généralement prévu dès l'origine, on se demande pourquoi il a été "oublié", à moins que ce ne soit pour minorer la facture initiale. L'option coûte en effet 11.362 € TTC. Avec ce 2° avenant, l'augmentation représente 4,99% du coût initial, ce qui porte à présent le prix de l'instrument seul à près de 510.000 € TTC. Pour la petite histoire, notons que les sommes sont toujours données HT par la commune... une manière comme une autre de faire moins tout en demandant plus (comme annoncer 4,99% au lieu de 5% !). 

ll faut rajouter les travaux d'installation et de nettoyage dont le coût final reste encore à déterminer. Gageons que la barre des 600 K€ (cf. note du 25.02.3006) sera largement dépassée avant même d'avoir entendu les premiers sons de l'instrument. Nous ne doutons pas de sa qualité intrinsèque mais craignons toujours qu'il reste, eu égard à son prix, très largement sous-utilisé, auquel cas, les deniers publics seraient bien mal employés. En toute logique, on devrait s'attendre à l'annonce d'une série de concerts après la mise en place de l'instrument l'année prochaine. Mais dans 5 ou 10 ans, en sera-t-il toujours de même ?    
Question : En attendant sa mise en fonction, les offices resteront-ils sans accompagnement musical ? Une solution simple serait de louer un orgue numérique de qualité pour assurer l'intérim, malgré tous les arguments fallacieux qui ont été avancés contre ce type d'instrument. Osera-t-on ? (Une telle solution a été utilisée à l'abbaye de St-Riquier).

NB. L'orgue actuel sera démonté en août et fera l'objet d'un don au père André-Marie, sans doute pour être réinstallé dans sa fondation à Croixrault dans la Somme. Le geste est sympathique mais les difficultés de remontage et de bon fonctionnement seront importantes. Nous lui souhaitons bon courage.