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08/01/2011

Le ridicule ne tue pas - il statue !

touquet,tour eiffel,front de mer,ridiculeUne nouveauté est annoncée pour le front de mer cet été sous forme d'une sculpture de la tour Eiffel de 12 mètres de hauteur. Outre la remarquable laideur de ce "monument" (en carton pâte ?), on ne peut qu'être consterné par la présence d'une verrue supplémentaire sur une façade maritime déjà bien pourvue en la matière. Son prestige ne s'en trouvera nullement augmenté.

Nos visiteurs britanniques ne manqueront pas de se gausser, eux qui disposent depuis 1894 sur le front de mer de la grande station balnéaire de Blackpool d'une tour, elle aussi inspirée de la tour Eiffel, mais d'une toute autre dimension : 158 mètres de hauteur, 2.500 tonnes de charpente métallique et un rayon laser visible à 50 km à la ronde (*). Ses concepteurs ont eu la bonne idée d'en répartir l'ossature de telle manière qu'elle bascule côté mer et non côté ville en cas d'effondrement. Chez nous, le vent soufflant généralement de l'ouest, on peut craindre - sinon espérer- que notre tour d'ivoire (avec défense "d'y voir" pour certains riverains) ne soit emportée vers les immeubles de l'autre côté du boulevard.

N'était-ce le risque accru de vol plané, nous proposerions volontiers, à l'image des sapins de Noel inversés en honneur dans certaines familles transatlantiques (la saison festive se termine à peine...), d'inverser la structure, ce qui en accroîtrait singulièrement l'originalité !

NB. Nous avons remplacé la tour annoncée par un modèle en papier mâché à peindre, plus riant une fois décoré. A vos pinceaux (exemple) !

(*) Au grand dépit d'ailleurs de certains astronomes qui se sont élevés contre cette contribution à la pollution lumineuse ambiante. Voir à ce propos la note du 24.01.06 et ce document déjà ancien de l'Eurorégion traitant du sujet.

 

Additif 28 janvier.

Le bulletin municipal de janvier indique en page 8 que la hauteur de "l'oeuvre" (**)  atteindra désormais 16 mètres, soit un tiers de plus que celle annoncée à l'origine. On pourra donc mieux l'admirer depuis les deux extrémités de l'esplanade, voire même depuis les navires empruntant le rail montant en mer du Nord. Sa durée d'exposition n'étant pas précisée et la maquette paraissant réalisée en carton-pâte, on pourrait suggérer à la municipalité d'utiliser ce matériau pour la bâtir, de façon à en favoriser la biodégradabilité et accélérer ainsi sa disparition naturelle.

A titre anecdotique, on trouvera ici une liste avec photos de quelques autres structures inspirées de la Dame de fer originale. Le modèle doté d'un couvre-chef typique situé à Paris (Texas) pourrait servir d'inspiration (ou d'hommage à un certain film récent ?) comme dans ces exemples, version F et version B. Mieux encore, couplés et par jolie brise d'ouest, on obtiendrait ceci.

(**) Dont les formes molles et retombantes ne vont pas sans rappeller certaines créations de Salvador Dali...

 

Additif 3 février.

Et voici, rapidement improvisée, ce que pourrait donner une vue du "monument" prise depuis la rue Jean Monnet, la hauteur apparente de l'ensemble dépendant de son positionnement exact sur le front de mer. Question : quelle en sera la couleur ?

 

06/10/2010

Sens interdits et sens cyclables : doubles sens ou contre-sens ?

Plan zone 20a.gifNous avons maintes fois relevé le comportement de ces cyclistes, jeunes ou moins jeunes, occasionnels ou réguliers, qui circulent nonchalamment en ville à contresens, apparemment ignorants de l'amende de 90 € sanctionnant cette infraction (pourquoi se gêneraient-ils d'ailleurs, vu le peu d'empressement que montrent les forces de l'ordre à verbaliser ?).

Depuis le 1er juillet 2010 toutefois, il semble que les contrevenants ne soient plus considérés comme tels.  A cette date en effet, est entré en vigueur un décret modifiant le code de la route et plus spécialement son article R110-2.  Cet article est intéressant à lire, ne serait-ce qu'en raison de la série de définitions qu'il contient, en particulier zone de rencontre et zone 30, au sein desquelles "Toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes, sauf dispositions différentes prises par l'autorité investie du pouvoir de police".

Justement, en complément de l'arrêté municipal de 2007 règlementant la circulation dans la commune (quelques sens uniques ont été modifiés depuis, voir plan de circulation note du 05.03.2010) et décrivant notamment le quadrilatère en centre ville limité à 30km/h, deux arrêtés municipaux du 13 avril et du 3 mai 2010 définissent respectivement : 1- une zone de rencontre limitée à 20 km/h  2- une interdiction de double sens cycliste dans cette zone. Pour mieux illustrer les portions de voies concernées, nous les avons représentées sur ce schéma. [1]

Fort bien penseront certains, les facilités de circulation accordées aux cycles et assimilés vont en s'élargissant. Mais en y regardant de plus près, divers inconvénients apparaissent.

Outre que l'arrêté du 3 mai comporte une anomalie  (le bd Daloz étant en double sens général, on ne peut y interdire les doubles sens cyclistes) le découpage de la zone de rencontre et sa signalisation par seuls panneaux laissent à désirer [2]. Les rues de Lens et St Louis comportent, si le texte de l'arrêté du 13 avril est appliqué à la lettre, une alternance de sections limitées à 20 et à 30, ce qui paraît curieux. En l'absence de marquages au sol permettant de matérialiser en zone 30 les parcours à double sens [3], tout cycliste pénétrant dans la zone de rencontre, spécialement s'il ne réside pas à l'année, a vite fait de ne plus savoir où il en est, d'où la tentation de continuer à circuler sans se préoccuper des panneaux, augmentant ainsi les risques de rencontres inattendues et plus ou moins brutales [4] !

Pour y remédier, il faudrait placer un panneau à chaque intersection, opération lourde, esthétiquement discutable et d'efficacité relative dans un environnement urbain déjà chargé. En revanche, un marquage continu au sol en zone 30 permettrait à chacun, cycliste comme automobiliste, de l'identifier comme telle. A contrario, le non marquage au sol en zone 20 suffirait à signifier l'absence de double sens - et donc le respect des sens interdit, comme le montre cet exemple. Solution moins coûteuse que la mise en place, suggérée par certains, d'un revêtement de teinte spécifique (rouge ?) sur l'ensemble de la zone 20 !

Il n'est donc pas exagéré d'en conclure que les risques d'incidents et d'accrochages largement développés sur certains forums de discussion (celui-ci par exemple) sont loin d'être nuls en centre ville, comme ailleurs. Une solution simple ne consisterait-elle pas à imposer partout, comme le permet l'art. R110-2 et comme le prévoit l'art. 2 de l'arrêté de 2007, le respect des sens de circulation, à l'exception des voies pouvant bénéficier, notamment par leur largeur ou leur absence d'encombrement, d'un marquage au sol approprié et bien visible ?

Faites-nous part de vos réactions.

 

[1] Bien que l'arrêté ne le spécifie pas clairement, les carrefours sont inclus dans la zone de rencontre, comme le montre ce cliché à l'angle Moscou-St Louis.

[2] Un plaisantin pourrait observer que l'arrêté ne s'appliquant qu'aux véhicules, un piéton peut donc y "circuler" à plus de 20 km/h, allure rapide certes mais inférieure à celle d'un sprint olympique (100 m en 10" = 36 km/h).

[3] Il est vrai que l'art. R110-2 ne les prévoit pas explicitement.

[4] Distance d'arrêt d'une automobile sur route sèche à 20 km/h : une douzaine de mètres (cf. Wikipedia) !

 

Additif 12 octobre.

Un de nos adhérents nous fait remarquer qu'en ce qui le concerne et pour éviter les mauvaises surprises, il se garde bien de circuler en double sens sur une voie non marquée, même si c'est autorisé. En effet, nous ne sommes pas à Paris, Lyon ou Marseille et ce n'est pas l'emprunt d'un sens interdit "permis" qui va faire gagner 5 ou 10 minutes de trajet.

19/08/2010

A propos de la marque Le Touquet Paris-Plage

(Ou comment Le Touquet devint Paris-Plage grâce au chemin de fer)

touquet,paris-plage

Le numéro de juillet-août (n° 2) du Touquet Paris-Plage Tourisme Magazine annonce en page 7 la création d'une "griffe cohérente et valorisante pour ses visiteurs et ses clients". Fort bien dira-t-on.
Mais hormis les réflexions du genre "Quoi, encore un nouveau logo !", on peut s'interroger sur la pertinence de ladite marque qui reprend de façon égale les termes "Le Touquet" et "Paris-Plage", avec même une légère prédominance visuelle pour "Paris-Plage" en raison de la typographie retenue. Par ailleurs, pour les personnes peu au fait de l'histoire locale, la figurine centrale évoque plus un soldat de plomb brandissant un fanion d'alerte que le petit caddie d'une affiche ancienne familière aux habitués de la station.

Sans entrer dans les détails de la dispute passée entre la Ville de Paris et la Ville du Touquet au sujet de la propriété de l'appellation "Paris-Plage" (en principe réglé par un accord conclu en 2008), il faut noter que sur un plan géographique ou de desserte routière et surtout ferroviaire, les plages les plus proches de Paris sont en réalité celles de Trouville-Deauville : 200 km par la route au lieu de 230, 2h10 par le train depuis St Lazare au lieu d'environ 3h ou plus depuis Paris-Nord - autocar d'Etaples compris. Comme on le voit sur cette autre affiche ancienne, la durée du trajet ne s'est guère réduite depuis un siècle ! C'est pourtant bien ce critère qui a été à l'origine, en 1874, de l'appelation Paris-Plage. aux dépens de l'ensemble Trouville-Deauville, pourtant moins éloigné de la capitale et de création antérieure (1850-60) mais dont la liaison ferroviaire avec la capitale n'est survenue que plus tardivement (1863 au lieu de 1847).

Il ne faudrait pas que nos visiteurs étrangers, leurrés par cette indication, puissent imaginer la possibilité d'un aller-retour dans la journée entre la plage et la capitale. De l'autre côté de la Manche, la grande station balnéaire de Brighton, homologue du Touquet par certains côtés (mais pas par la taille) ne s'appelle pas Brighton London-Beach. Elle est pourtant située à moins d'une heure de Londres en train.

Il est vrai qu'il existe un autre Le Touquet sur la commune de Haverskerque, entre Béthune et St Omer. mais il s'agit plutôt d'un hameau. Craindrait-on une confusion ? Le nombre de touquettois en habitat permanent n'est pourtant pas en baisse à ce point (voir note du 01.03.2010) !

L'actuelle station Paris-Plage ne justifie donc pas vraiment, au sens de la proximité, le nom choisi en 1882, lequel a même failli devenir Le Touquet Mayville quelques années plus tard. Du fait de la mise en service prochaine des TER-GV, avec un trajet Lille-Etaples réduit à 1h20, elle pourrait même s'appeler Le Touquet Lille-Plage ! Mieux encore, en revoyant l'affiche précitée et sa mention "4hres de Londres" et sachant que le trajet en train depuis la capitale britannique ne demande plus désormais, grâce au Tunnel, que 2h (moins que depuis Paris) à 2h30, elle pourrait s'appeler aussi Le Touquet London-Plage !

On peut toutefois imaginer un avantage au nom actuel : celui d'ancrer dans les esprits le couple Paris-Le Touquet, renforçant ainsi l'opposition à l'éventuel projet de la SNCF qui tend à supprimer à terme les trains directs depuis Paris (on peut toujours rêver !). Il est certain en tout cas, si ce projet voit le jour, que le nom perdra encore de sa légitimité en compliquant l'accès des parisiens à "leur" plage. D'ailleurs, comparés aux natifs du Nord-Pas de Calais, sont-ils vraiment si nombreux à prendre leurs quartiers d'été au Touquet ?

Les avis divergents, voire polémiques, à propos du nom de la station ne sont pas nouveaux, comme en témoigne cet exposé de la Société Académique paru en 1936 (cf. note du 30.12.2008) invoquant en faveur de la double dénomination une loi, bientôt centenaire, relative à la division de la commune de Cucq, commune qui aurait englobé un ancien hameau appelé Paris-Plage (*). Ce motif et les propos émotionnels qui l'accompagnent sont-ils encore d'actualité ? Est-il indiqué d'abandonner une tradition (désuète ?) pour mieux coller à la réalité ? Dans l'affirmative, comment qualifier Le Touquet autrement que par un simple Le Touquet-Plage ? Ou alors, malgré ce que déplore le texte de 1936, ne plus utiliser le qualificatif, son non-usage se chargeant de le faire disparaître avec le temps ?

Touquettois (on ne dit plus Paris-Plageois...), transmettez-nous vos idées...

 

(*) Curieuse information. Si elle est exacte et si l'ancien hameau s'était par exemple appelé Mon Plaisir ou Sam Suffit, la dénomination de la station serait donc devenue Le Touquet-Mon Plaisir ou Le Touquet Sam-Suffit. On revient de loin !

30/06/2010

Toujours les trottoirs, du bon et du moins bon...

Le bon.

Avenue Louison Bobet au Touquet, les marquages de stationnement "à cheval" ont été redessinés de façon bien visible. Résultat : à part de temps en temps un incorrigible de service, les voitures se garent désormais dans les règles. Les piétons, poussettes d'enfants et petits véhicules pour handicapés ont donc assez de place pour passer sans encombre.

Le moins bon.

Les désormais fameuses (?) bordures de trottoirs en centre ville ont reçu un rafistolage tendant à réparer les outrages du temps ou de la circulation. Peine perdue ! Le ciment résiste encore moins bien que la pierre d'origine et se désagrège ou part en poussière très vite. Il faudra bien à terme remplacer purement et simplement les bordures...

13/05/2010

Bordures de trottoirs en centre ville

touquet,bordures,trottoirsUn de nos adhérents est récemment tombé en arrêt sur cette bordure de trottoir rue de Londres. Parcourant la rue de Metz voisine, il a observé sur toute sa longueur plus d'une douzaine d'emplacements dégradés, naturellement ou par accident (photos), sans compter les corbeilles à détritus récentes en train de rouiller. Conclusion : la pierre choisie pour réaliser les coûteuses bordures de trottoirs du centre ville ne possède pas la résistance digne d'un mobilier urbain de qualité. Outre le problème déjà connu des surfaces glissantes par temps de pluie, on assiste donc à une dégradation en profondeur des pierres qui va en s'accélérant. Les trottoirs récents n'auront bientôt rien à envier à l'état déplorable de certains trottoirs plus anciens. En plein cœur de ville, cela marque mal auprès de nos visiteurs. Pourtant, on nous avait bien vanté en son temps l'excellence et la rigueur des techniques et matériaux choisis. Va-t-il falloir recommencer tout le travail ?

NB. Le problème n'est pas nouveau, comme en témoigne ce courrier que nous avions adressé en 2004 au premier magistrat de l'époque.

13/03/2010

Impôts locaux - Sondage

En prolongement de la note du 01.03.2010 (ci-après) et de notre courrier "impôts touquettois" du 8 février à Monsieur le Maire, voici un petit sondage auquel vous pouvez répondre de façon anonyme. Si vous souhaitez vous exprimer davantage, vous pouvez toujours nous envoyer un courriel à notre adresse habituelle.

A noter que si les chiffres du récent recensement INSEE sont confirmés, la baisse de population permanente aura pour effet de classer le Touquet en strate 5 au lieu de 6 et pourrait donc augmenter en 2009 l'écart avec les stations de populations comparables (voir Graphique2).

 

Les impôts locaux au Touquet sont-ils trop élevés ?
1001-votes.com
Oui - beaucoup trop élevés depuis des années
Oui - beaucoup trop élevés actuellement
Oui - un peu trop élevés seulement
Non - ils sont juste comme il faut
Non - ils sont justifiés vu le standing de la station
Bof - ça m'est égal



RESULTATS
(1 réponse par adresse IP)

 

Additif mai.

Après 8 semaines de mise en ligne, on voit apparaître, nul ne s'en étonnera, une majorité écrasante pour le "oui", en particulier le 1° choix, "beaucoup trop élevés depuis des années". Malgré le nombre limité de réponses (une soixantaine plus celles de la version initiale du sondage, une dizaine) qui pourrait refléter un certain sentiment d'impuissance face à la machine fiscale actuellement en place, l'enseignement principal que l'on peut en tirer est que le 5° choix "Non - Ils sont justifiés vu le standing de la station" est très largement minoritaire, renvoyant ainsi dans les cordes une opinion souvent mise en avant par ceux qui tentent de justifier le niveau très excessif de l'imposition locale.

Le sondage reste ouvert, ceux qui n'ont pas encore voté ou qui n'ont pas jugé utile de le faire, peuvent encore participer...

Note mise à jour le 31.05.2010

05/03/2010

200 nouvelles places de stationnement au Touquet

La Municipalité vient de diffuser ce courriel nous informant de la création de 200 nouvelles places de stationnement en ville à partir du 2 avril. Nous en avons aussitôt remercié M. le Maire et les responsables concernés, en raison d'une part du caractère rationnel et économique des dispositions prises et d'autre part de l'attention portée à la date de mise en application, laquelle aurait certainement suscité quelques interrogations si elle avait été avancée d'un jour !

Une fois n'est pas coutume, nous ne pouvons que nous féliciter de voir enfin cette réalisation confortée, alors que nous la suggérions, tout comme le stationnement unilatéral permanent de certaines voiries. Ces deux éléments contribuent à fluidifier le trafic tout en offrant un nombre de places de stationnement nettement plus important et à coût particulièrement modique. De même, ils sont de nature à faciliter les accès des riverains à leur propriété.

Nous avons demandé communication du plan de mise en oeuvre et le publierons en ligne si son format s'y prête.

 

Additif 29 mars.

Voici le plan des sens de circulation (Pdf 0,7 meg).

Note mise à jour le 29.03.2010


01/03/2010

Le Touquet se dépeuple : les impôts vont-ils décroître aussi ?

C'est peu probable !

Au contraire, la nouvelle d'une perte possible de 1.000 habitants permanents au Touquet suite au recensement INSEE en cours (cf. article Voix du Nord), est une bien mauvaise surprise pour nos élus municipaux. Si l'information se confirme, la surprise risque fort d'être douloureuse pour tous les habitants, permanents ou non. Alors que le recensement 2006 avait trouvé 5.438 habitants, M. le Maire "...attend les résultats définitifs pour cet été et espère dépasser les 4.500 habitants permanents". Nous sommes bien loin de l'objectif "6.000 habitants" ambitionné par son prédécesseur dans le fauteuil majoral. Dans ces conditions, voyons quelle pourrait en être la conséquence en matière de charges par habitant (permanent).

En reprenant nos derniers chiffres de charges et produits (tableau 2008) et en recalculant la ligne du Touquet sur la base d'un nombre d'habitants permanents de 5.640 - 1.000 = 4.640 (5.640 étant le nombre d'habitants permanents retenus jusqu'ici par le Ministère des Finances pour ses propres calculs), nous obtenons le tableau suivant. Celui-ci montre qu'avec un nombre d'habitants ainsi minoré, notre bonne cité devient championne toutes catégories en matière de charges par habitant, loin devant les autres stations, méritant à ce titre une excellence totalement... imméritée ! Pour qu'à dépenses égales la situation se redresse, fiscalement parlant, il faudrait que le nombre de résidents secondaires soit, à l'inverse, en forte augmentation depuis le dernier recensement. Pour en juger, attendons la publication officielle des résultats INSEE cet été.

Bien entendu, ce n'est qu'une estimation basée sur des chiffres non définitifs mais elle indique bien dans quel sens souffle le vent. Espérons, pour les finances locales, que la bonne brise d'aujourd'hui ne se transforme pas demain en grand frais (!), voire en fort coup de vent (cf. Wikipedia). Un tsunami fiscal au Touquet ? Et nous qui plaidons depuis longtemps pour une baisse des impôts locaux dont les montants sont, à nos yeux, depuis longtemps largement injustifiés ! Voir nos envois récents courrier + Graphique1 + Graphique2 à ce sujet.

Le recensement a-t-il toutefois été réalisé avec toute la rigueur nécessaire ? Nous savons que des membres de notre Association n'ont pas été sollicités. Il faudrait en outre savoir si cette baisse de population s'inscrit dans une tendance générale affectant les stations balnéaires, voisines notamment, ou si notre ville est spécialement concernée (*). Une étude supplémentaire s'impose !

Mais tendance générale ou pas, il y a lieu de s'en inquiéter.

 

 

(*) Ce n'est quand même pas déjà la crainte d'une élévation du niveau de la mer !

 

30/01/2010

La nouvelle piscine municipale déjà en place ?

touquet,piscine

Une heureuse surprise pour les Touquettois qui vient à point en ce début d'année.

Un de nos fidèles adhérents nous communique ce cliché exceptionnel. Une piscine naturelle, donc fort peu coûteuse, sur l'ancien terrain EDF-GDF, avenue des Phares. Le chauffage sera tout aussi naturel, au gaz bien entendu. L'ensemble est cohérent et se compose de plusieurs bassins. Il reste à assurer la couverture que la municipalité se fera un plaisir de négocier avec le promoteur pour l'intégrer dans un complexe immobilier moderne (aux normes HQE, naturellement).

Un point sur ce dossier interviendra sans nul doute le 1er avril prochain.

05/12/2009

Une quatrième navette électrique ?

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Lors de la traditionnelle réunion des propriétaires touquettois du mois d'août, M. le Député-Maire a évoqué la mise en service d'une quatrième navette électrique. Fort bien dira-t-on, le service de transports urbain s'étoffe. Mais le mode de fonctionnement actuel est-il vraiment efficace ? Si les touristes de passage se montrent assez friands de ce service, ne serait-ce qu'en raison de la découverte gratuite de la ville qu'il autorise, nombre d'habitants, après l'engouement initial en 2005 et 2006, l'utilisent moins, notamment en raison des points d'arrêts fixes (décidés pour d'obscurs motifs de sécurité !) et l'abandon de l'affichage des horaires de passage aux dits points d'arrêts (décidé semble-t-il parce qu'ils étaient difficiles à respecter et sous le prétexte futile de plaintes susceptibles d'être déposées à ce sujet !).

Combien d'usagers en effet, après une longue et vaine attente sous le vent et la pluie, sont repartis à pied de fort mauvaise humeur (*) ! Un de nos adhérents déclare n'emprunter une navette que s'il l'aperçoit par hasard se dirigeant dans la "bonne" direction et à condition de se trouver à côté d'un point d'arrêt. Autrement dit, à l'exception des riverains proches d'un circuit dont le sens leur est favorable, les navettes sont souvent utilisées à des fins ludiques alors, qu'outre leur côté écologique, elles sont avant tout destinées à faciliter les accès aux parkings, espaces de rencontre, services municipaux et commerces. De plus, la configuration des circuits oblige dans bien des cas à emprunter deux navettes pour se rendre au point désiré, d'où un supplément d'attente.

L'annonce d'une quatrième navette n'est-elle justement pas l'occasion, plutôt que d'ajouter un quatrième itinéraire aux trois circuits existants, de modifier les parcours de façon à mieux gérer les déplacements, notamment en améliorant la desserte du coeur de ville "intra-muros" et en augmentant le nombre d'arrêts (puisqu'ils existent !), ainsi que les points communs entre circuits. Pourquoi ne pas envisager, au lieu de 4 "petits" circuits utilisant chacun 1 véhicule, 2 "grands" trajets utilisant chacun 2 véhicules ou encore 3 circuits dont l'un dédié "Ville" utiliserait deux véhicules et les 2 autres, dédiés "Sud" et "Canche" un véhicule chacun, avec des portions communes de trajets ? Voir les exemples joints  Ville - Sud/Canche - Ensemble établis en fonction des possibilités des navettes actuelles (l'Oreos 22 en service sur le trajet N03 actuel, le plus long, effectue en principe 8 rotations de plus de 6 km par demi-journée, soit une distance d'une cinquantaine de km). A noter que les modèles Oreos 2X récemment commercialisés, à l'autonomie et la vitesse de croisière supérieures, autoriseraient des circuits encore plus complets comme, par exemple, une desserte des espaces intérieurs des boucles Sud et Canche. On pourrait même envisager une extension vers le centre commercial de la Canche et la résidence Médicis (voire la gare SNCF !), à condition toutefois de permettre à la navette de rejoindre l'avenue George Besse depuis le rond-point du Collège, seuls les deux-roues pouvant actuellement traverser le secteur Nouveau Siècle (c'est voulu !).

Par ailleurs, comme nous l'avons déjà suggéré dans cette note du 15.09.2007, un système de suivi GPS des navettes couplé à une indication, même sommaire (voyants de couleur...), des temps d'attente aux différents points d'arrêt, outre sa contribution à l'image d'excellence si souvent revendiquée pour la Ville, justifierait opportunément l'existence des points d'arrêts fixes et permettrait une plus grande souplesse de cadencement, tout retard inattendu, voire toute suppression de rotation, pouvant être immédiatement répercutés auprès des usagers, d'où une meilleure incitation à l'utilisation.

Nos exemples ne constituent qu'une première approche qui demande à être affinée en fonction du proche environnement de chaque point d'arrêt. Nous faisons appel aux bonnes volontés citoyennes pour proposer d'autres idées et variations ou sens de circuits, notamment en fonction des mouvements potentiels de voyageurs et de la topographie exacte des parcours que nous n'avons que partiellement pris en compte. Pour nous permettre de compléter cette étude au mieux des intérêts prioritaires des Touquettois, faites nous part de vos suggestions et remarques à "ccmto@laposte.net"

(*) A ce sujet, nous attendons toujours réponse de la Sté des Cars CARON à notre lettre du 20 août 2009 dans laquelle nous proposions, entre autres, la mise en place d'abris couverts pouvant être également utilisés pour les navettes.

24/11/2009

Voies cyclables en front de mer

piste cyclable,touquet,front de mer,vélosLors de la réunion publique de présentation du PLU en septembre, M. le Maire avait annoncé sa volonté de favoriser la circulation à vélo en créant plus de 10 kilomètres de pistes cyclables, intention éminemment louable. C'est ainsi que des travaux sont engagés boulevard de la Plage en vue de transformer la voie cyclable existante nord-sud en voie cyclable bi-directionnelle en site propre. Mais en raison de la solution choisie, la largeur de chaussée réservée aux voitures est réduite. Il faudra donc éviter cet axe lors des périodes d'affluence (nous prévoyons bien de l'amusement à l'issue, par exemple, d'un feu d'artifice tiré depuis la plage !). Le plus grand risque réside dans les difficultés et les retards en découlant pour l'accès des services de sécurité/secours. Qu'adviendra-t-il en cas de blocage de la circulation ? Doublement, marche arrière, dégagement difficile, voire impossible ! Un essai avant mise en oeuvre eut été très instructif.

En attendant sa mise en service, les cyclistes empruntant la piste opposée dans le sens sud-nord (boulevard Pouget) doivent se livrer à quelques acrobaties pour éviter les mares accumulées par les pluies, au point d'abandonner plusieurs portions de parcours entre la base sud et le mini-golf (un bon kilomètre) ou de déboîter fréquemment, malgré les automobiles arrivant par la gauche.

Ces quelques clichés en date du 21 novembre témoignent de l'importance des points d'eau accumulés, même si l'heure de prise de vue dans l'après-midi ne rend pas vraiment compte de la situation bien plus défavorable en début de journée, la clémence de la météo, inhabituelle à cette époque de l'année, ayant permis de réduire, vent et soleil aidant, les emprises liquides sur la chaussée.

Ce cas particulier, notable par son caractère de dangerosité potentielle, est typique de bien des emplacements en ville, parsemés de bosses et de creux favorables à l'accumulation des eaux de pluies. Le Service Voirie est-il débordé au point de ne pas être en mesure de maintenir la planéité des voies de circulation ? Il est vrai qu'en raison de la création de la voie à double sens, cette piste à sens unique est appelée à disparaître...

Justement, en ce qui concerne la nouvelle voie, a-t-on bien réfléchi au fait qu'elle sera certainement la plus fréquentée de toutes les pistes à double sens existantes, surtout en haute saison. Or il ne semble pas que sa largeur soit revue à la hausse, la partie engazonnée du trottoir, qui aurait pu recevoir son éventuelle extension, n'étant pas utilisée par manque de crédits (*). On peut donc s'attendre à quelques encombrements, voire quelques collisions "bicycliques" en été. Sans parler des tricycles. Au fait, ceux-ci seront-ils tolérés ?

Autant de questions qui méritent d'être posées et méritent, encore plus, d'obtenir réponse.

(*) Le compte-rendu sommaire de la séance du Conseil municipal du 3 juillet 2009 indique un coût global d'environ 422.000 € pour l'ensemble des travaux (liaison piétonne à la rue St Jean comprise) dont 97.739 € pour le plateau végétal séparant la piste de la chaussée. Une petite partie des 2,8 millions d'euros envolés dans l'affaire Pierre & Vacances aurait sûrement contribué à améliorer le projet !

 

20/10/2009

Ne nous laissons pas pigeonner !

touquet,pigeons,dégradationsUne des motions adoptées lors de l'Assemblée Générale de notre Association le 6 août 2009 concernait la prolifération urbaine des pigeons et les dégâts qu'ils occasionnent, sans oublier les mouettes et goelands, ceux-ci posant de sérieux problèmes à Boulogne-sur-Mer. Comme on le voit dans cet article de la Voix du Nord, le problème n'est pas uniquement touquettois. Nous avons saisi du problème M. l'Adjoint à la vie civile ainsi que M. le Maire et Président de la Communauté de communes. Dans sa réponse, ce dernier reconnaît que la question n'est pas simple à résoudre et, tout en recommandant de continuer à sensibiliser les maires concernés, nous fixe un RV le mois prochain pour aborder cette problématique, qu'illustre bien cet exemple récent.

Soucieux des difficultés que rencontrent de nombreux habitants, tant du point de vue santé qu'au niveau des dégradations, nous étudions ce dossier en vue de proposer des solutions efficaces. Nous examinerons avec intérêt toutes les suggestions et recenserons les problèmes rencontrés.

Affaire à suivre, nonobstant tous... roucoulements :

30/09/2009

Ville du Touquet : produits et charges de fonctionnement 2008

Le Touquet, station balnéaire toujours parmi les plus imposées de France dans sa catégorie.

Quels ont été les produits et charges de fonctionnement de la ville du Touquet en 2008 comparée à d'autre stations d'importance analogue ? Voici une version actualisée du tableau 2007 publié dans notre note du 29.11.2008 (s'y reporter pour les détails de méthodologie), tableau dressé à partir des données disponibles sur les sites de l'INSEE et du Ministère des Finances.

Tableau 2008 produits et charges

En ce qui concerne les produits, la ville du Touquet, avec un total par habitant permanent de 2.762 + 914 + 499 = 4.175 €, vient cette fois-ci en troisième position derrière St Tropez (1.630 + 2.226 + 744 = 4.600 €) et Deauville (990 + 2.282 +951 = 4.223 €) mais se classe toujours deuxième pour les recettes de taxation (2.762 + 914 = 3.676 € contre 1.630 + 2.226 = 3.856 €).

En ce qui concerne les charges, la ville est pratiquement à égalité avec St Tropez dans la course aux dépenses avec 5.390 € par habitant permanent (contre 5.409 €) et se place toujours en tête en valeur absolue dans sa strate avec 30.402 K€ (contre 29.974 K€). Elle est au 3° et 4° rang en termes de potentiels d'habitants (2.062 € pour 1 hab. secondaire, 928 € pour 3 hab. secondaires) et devance toujours largement les autres villes en matière de dépenses de personnel avec une pole position de 2.938 €/habitant, soit presque 40% de plus que le second "mieux placé" précité.

On observe toutefois que si les produits 2008 de la ville du Touquet sont en diminution d'environ 1% par rapport à ceux de 2007, les charges sont pour leur part inférieures d'environ 18% à celles de l'an passé. La courbe des dépenses s'infléchirait-elle ? Nous verrons cela l'année prochaine...

 

Additif 9 octobre.

L'INSEE mettant désormais en ligne ses recensements "millésimés" 2006, nous en profitons pour revoir notre tableau en l'étendant aux stations balnéaires comptant au moins 60% de résidences secondaires au lieu de 66%, de façon à élargir le champ de comparaison (les 3 montants les plus élevés de chaque colonne sont indiqués en rouge). Cela ne change pas grand chose aux résultats !

 

Note mise à jour le 09.10.2009

 

07/08/2009

Orgue de l'église Jeanne d'Arc, du mieux...

 ... du moins en fréquentation estivale. Notre note du 27.03.2009 pointait la modestie des assistances aux récitals tout en tablant sur un meilleur succès cet été. Ceci semble être le cas puisque le récital donné ce dimanche 2 août a réuni plus d'une centaine de personnes, même si vers la fin on ne distinguait pas toujours les simples auditeurs des fidèles venus assister à la messe de 18 heures.

Quelques remarques toutefois à cette occasion :

- le choix du programme musical, de bonne tenue certes, mais dont le caractère quelque peu élitiste, pour ne pas dire ennuyeux, en a découragé plus d'un, notamment au cours de l'expérience "d'interactions" entre des morceaux fin 17° et début 21° siècles (il est vrai que ces derniers pouvaient donner l'impression d'avoir été commis par un gamin de six ans touchant au hasard les claviers !). Le répertoire ne manque pourtant pas d'oeuvres moins austères (osons le mot, "mélodiques") susceptibles d'accroître l'assistance aux concerts, comme le démontre le succès constant des récitals donnés chez nos voisins britanniques et hollandais, moins obnubilés par d'intellectuelles et restrictives considérations d'Art pour l'Art.

- les sonorités plutôt dures et manquant de chaleur de l'orgue, sans doute peu mis en valeur par l'acoustique sèche des lieux ou par un choix limité de registrations ce dimanche.

- l'esthétique générale de l'intrument, dont les formes cubiques (d)étonnent toujours dans le cadre de l'édifice.

 

A ce propos, puisque ses motifs polychromes sont censés rappeler les vitraux de l'église, on reste frappé par le contraste entre l'aspect terne desdits motifs et les vitraux eux-mêmes, éclatants de lumière et de couleurs. Une vraie polychromie dynamique aurait pu être proposée comme dans cet exemple de notre cru. On aurait même pu oser un traitement "vitrail" rétroéclairé, véritable contrepoint visuel, comme dans cet autre exemple. Mais c'était peut-être trop audacieux pour nos décideurs... Par ailleurs, on peut regretter l'aspect inachevé du soubassement des tourelles latérales, revêtu simplement de contreplaqué. Un généreux mécène se présentera-t-il un jour pour améliorer la situation ?

 

Additif 9 août.

Beau succès d'affluence et beau récital ce dimanche avec une programme varié mettant en valeur les tonalités chatoyantes de l'instrument même si la virtuosité de l'organiste n'a pu éviter de montrer les limites de la transposition à l'orgue de certaines oeuvres pour piano. De même, malgré la nature peu réverbérante de l'édifice, certains tutti ont exhibé des limites d'intelligibilité, confirmant ainsi le sentiment qu'un grand orgue de tribune doit dispenser avec parcimonie ses grandes envolées sonores.
Question aspect visuel, on reste toujours frappé par le contraste entre la façade de l'instrument et l'éclat des nombreux vitraux de l'église. A défaut d'intervenir matériellement sur les "polychromies", pourquoi ne pas les mettre en lumière au moyen de quelques spots discrets et bien ciblés ?

 

Additif 23 août.

Nettement moins de monde le dimanche 23 août (sans doute parce que le soliste n'était que l'un des deux organistes titulaires et non un artiste invité !) mais les personnes placées près du chœur ont vraisemblablement perdu une partie des nuances et couleurs sonores du récital en raison de l'acoustique résonnante qui a rendu presque inintelligibles les interventions au micro (exemple), y compris celle de M. le Député-Maire, venu brièvement rendre hommage à la programmation musicale de la saison d'été. Espérons que l'organiste, du fait de son placement en tribune, ne soit pas le seul à pouvoir apprécier pleinement les qualités d'un si coûteux instrument !
La solution numérique de très haut de gamme que nous avions proposée en son temps - arguments à l'appui - aurait permis, outre une diminution spectaculaire des coûts, de mieux traiter les particularités acoustiques de l'édifice. Mais ses opposants avaient prétexté son prétendu manque de vérité et de plénitude sonore. Le dogme de la facture musicale "authentique" ayant été respecté, on peut toutefois se demander si le mystère de l'émotion musicale est aujourd'hui toujours présent…

Note mise à jour le 30.08.2009

31/07/2009

Site Internet de la Ville du Touquet

Le 23.12.2006 nous avions publié une note déplorant la qualité de la version anglaise du site Internet de l'époque, dont le style à peine scolaire comportait de nombreuses fautes et inexactitudes. Il y a un an, le problème subsistant, nous avions adressé un courriel au premier Magistrat actuel pour lui rappeler cet état de fait en lui proposant quelques exemples de traduction de meilleur aloi (1 et 2)

Il faut croire que les préoccupations linguistiques ne relèvent pas de certains critères d'excellence souvent revendiqués puisque le site Internet actuel, pourtant revu mais non corrigé, reprend, dans sa version GB, les mêmes lourdeurs, lacunes et contresens. Par exemple, la page consacrée à l'histoire du Touquet mérite mieux que le texte actuel. Nous pourrions proposer la traduction suivante, un tantinet plus littéraire. Qu'en pensent nos édiles ?

Par ailleurs, le PV de la séance du Conseil municipal du 13/12/2008 indique que le Maire a passé un marché pour la création du site Internet municipal www.lestouquettois.fr "... représentant un montant global et forfaitaire de 18 822,91 € HT auquel pourront s'ajouter éventuellement les options suivantes prévues dans le cadre de la consultation initiale et qui pourront être levées à tout moment : le nom de domaine pour un montant de 60 € HT, le multilinguisme pour un montant de 4 000 € HT, le référencement pour un montant de 3 000 € HT, la maintenance et l'hébergement qui s'élèvent respectivement à un montant annuel de 480 € HT et de 840 € HT soit 1 320 € HT (prix ferme durant toute la durée du contrat, soit 4 ans à compter de la date à laquelle le site est opérationnel, soit début février 2009)...".

A ce jour pourtant, comme on le voit ici, ce site, déjà annoncé dans Touquet Infos n°1 pour l'été 2008, n'existe pas encore. Y aurait-il des difficultés de mise en route ?

21/07/2009

Plan de Déplacement Durable

Suite à la réunion de son Conseil d'administration le 14 mars dernier complétée par la concertation publique conduite le 24 avril suivant, le Collectif Citoyen a rédigé un document de synthèse dont nous publions ici le texte intégral. En voici les sujets principaux :

Circulations : Accès en centre ville - Voies d'entrée et de sortie - Parking de délestage en entrée de ville - Franchissement du Pont Rose - Sens de circulation des artères en centre ville - Avenues au-delà du bd Daloz - Boulevards Daloz et Pouget, avenue de l'Atlantique - Voieries en forêt et quartier Quentovic - Voies cyclables

Stationnement : Parkings - Stationnement sur voiries - Trottoirs - Front de mer - Livraisons

Observation et propositions diverses

Annexes : Parkings relais et navettes électriques - Plans de ville - Circulation et stationnement en centre ville.

 

N'hésitez pas à nous faire part de toute observation et suggestion à propos de ce dossier à notre adresse ccmto@laposte.net. Nous les étudierons et les relaierons auprès de la municipalité en vue de leur mise en oeuvre.

Il est à noter que plusieurs de nos propositions se voient déjà mises en application, notamment le stationnement unilatéral permanent et le stationnement alterné (pair/impair) selon les portions de rues permettant de limiter la vitesse.

20/07/2009

Qualité des eaux de baignade entre Berck et Hardelot en 2009

Logo MSS.gifLe Ministère de la Santé publie sur son site "Qualité des eaux de baignade" les résultats des relevés de prélèvements effectués par les DDASS année par année depuis 2005 pour les mois de mai à septembre. Pour plus de facilité, nous avons réuni ci-après les tableaux correspondants aux points de prélevement situés sur une bande côtière de 10 km de part et d'autre du Touquet (ignorer l'éventuel message "La session est terminée - Veuillez vous reconnecter").

Berck centre plage

Camiers St-Gabriel

Camiers Ste-Cécile

Cucq-Stella-Plage

Dannes centre plage

Merlimont centre plage

Neufchatel-Hardelot

Touquet centre plage

25/05/2009

Parking-relais et navettes électriques

touquet,navettes,park and ride,parking relaisL'étude "Plan de Déplacement Durable", commandée par la Ville du Touquet à la société IRIS et présentée les 25 février et 16 mars en réunion publique, propose la création dès cette année d'un parking-relais "Park and Ride" de 600 places sur le quartier Nouveau Siècle de façon à soulager les problèmes récurrents de stationnement et de circulation en ville et et sur la D939, voie d'accès principale, les jours de grande affluence.

touquet,navettes,park and ride,parking relaisUn parking "vert" de 1,7 ha et 600 places est en effet prévu sur l'espace Nouveau Siècle depuis la décision prise en Conseil municipal le 21/10/06 (cf. flèche sur plan du lotissement). Mais un parking-relais, P+R, est-ce bien réaliste ?

Comme on le voit dans cette étude EuroTest, des systèmes de ce type, généralement payants, existent surtout dans les grandes villes européennes confrontées à des difficultés permanentes de circulation et disposant d'un réseau de transports publics développé. Or d'une part les problèmes d'accès et de stationnement touquettois sont très ponctuels dans l'année (voir liste) et d'autre part le réseau local de transports se limite actuellement à une "flotte" de 3 navettes électriques ne fonctionnant que quelques jours par semaine, sauf en été. L'utilisation de ces navettes ou de véhicules supplémentaires est-elle néanmoins envisageable ?

Véhicules et trajet. Voyons d'abord la fiche technique des véhicules existants, des Oreos 22 de fabrication italienne, commercialisés en France par PVI Gepebus, sachant qu'une version améliorée Oreos 2X est annoncée cette année. Supposons ensuite que le parcours de liaison retenu soit le suivant, entre le rond-point du Collège (avenue des Canadiens) et la place de l'Hermitage, distance que l'on peut arrondir à 2 km, soit 4 km l'aller-retour. Difficile en effet de faire plus court et plus direct que ce trajet minimum. A noter que le rond-point de départ se trouve à environ 350 m du parking prévu ce qui est supérieur à la distance moyenne de 300 m relevée par l'étude EuroTest entre installations P+R et points de connexion aux transports publics.

Débit maximum avec navettes actuelles. La capacité maxi d'un Oreos 22 est, comme son nom l'indique de 22 personnes, sa vitesse maxi de 33km/h (à vide...) et son autonomie de 55 km. Mais en période d'affluence, avec 2 ou 3 personnes en surcharge (cela s'est déjà vu en ville), la vitesse peut difficilement dépasser 25 km/h, soit 420 m/min, soit environ 10 minutes pour 4 km. En rajoutant 5 minutes pour les montées/descentes et manoeuvres, une rotation complète prendrait environ 15 minutes, autorisant ainsi un débit théorique de 100 passagers/heure dans un même sens. Un temps d'attente supérieur à 15' à chaque extrémité du parcours risquerait d'indisposer, voire décourager, les passagers potentiels.

Nombre de rotations. 1)- Hypothèse haute : en supposant un parking rempli (600 voitures) et 4 occupants par véhicule, soit 2.400 personnes, une seule navette ne pourrait les transporter qu'en effectuant 96 rotations en 24 heures, hypothèse évidemment absurde. 2)- Hypothèse basse : avec un parking 1/2 rempli (300 voitures) et 2 occupants par véhicule, soit 600 personnes, une seule navette devrait effectuer 24 rotations en 6 heures (96 km au total), à condition d'admettre une arrivée progressive et étalée des véhicules pendant tout ce temps, ce qui n'est pas évident. De plus, en excluant toute panne de la navette (rondement menée dans ces conditions), il faudrait effectuer à mi-service un échange "rapide" (15 minutes en atelier...) du pack de batteries en raison de l'autonomie limitée à une cinquantaine de km. Enfin, une augmentation du nombre de voitures et d'occupants au-delà de cette hypothèse basse mettrait l'équilibre du système en péril.

Navettes supplémentaires. Un tel fonctionnement en flux tendu ne demandant qu'à s'interrompre en cas d'incident, il faudrait affecter 2 ou 3 navettes au seul service Park & Ride, autrement dit doubler la flotte actuelle pour une utilisation encore plus épisodique que celle des 3 circuits urbains existants. On ne voit pas en effet comment les navettes N01, N02 et N03 en service pourraient en être retirées ou détournées les week-ends. La municipalité est-elle prête, par contribuables interposés, à financer et maintenir ce surcroît de dépenses ? Rappellons qu'un Oreos 22 coûte environ 150.000 € à l'achat, sans parler des packs de batteries de rechange (poids d'un pack : 1.400 kg !). Plus les coûts salariaux, bien entendu.

Débit avec navettes améliorées. L'Oreos 2X offre une vitesse et une autonomie plus que doublée grâce aux batteries Lithium-Ion, ce qui allègerait nettement les contraintes évoquées ci-dessus, puisqu'il pourrait rouler à 50 km/h (maximum prévu par IRIS sur les axes structurants) sans échange de batteries. A raison d'un AR toutes les 10 minutes, soit [2 x 2,5' + 5'] ou [2 x 3' + 4'], le débit théorique atteindrait 150 passagers/heure. Dans ces conditions, 2 véhicules assurant 300 passagers/heure pourraient suffire. Avec l'Oreos 4X, annoncé également pour cette année, aux mêmes caractéristiques que le 2X mais de capacité double (env. 50 personnes), un seul véhicule pourrait assurer le même service.

Rentabilité. Dans tous les cas toutefois, le problème des coûts rapporté à la sous-utilisation des véhicules reste entier : Oreos 2X = 155.000 € + 1.750 €/mois de maintenance/location batteries, Oreos 4X = 245.000 € + 2.500 €/mois de maintenance/location batteries.

Comme tout possesseur d'ordinateur portable peut le constater, les batteries Li-Ion sont chères et leur durée de vie réduite, ce qui peut expliquer pourquoi PVI Gepebus en propose la version industrielle dans le cadre d'un contrat onéreux de location-maintenance. Hors amortissements, le coût de location est à mettre en regard de la consommation en carburant d'un minibus thermique (diesel) de même capacité que l'Oreos 22 ou 2X, par exemple les Cytios 30 ou Advance, soit 20 litres au cent environ. En prenant les chiffres avancés par le document Oreos 2X déjà cité, on voit que le minibus thermique revient à 24 € x 24 jours= 576 € par mois plus maintenance. L'Oreos 2X par contre revient à 4,75 € x 24 jours = 114 + 1.750 = 1.864 € par mois avec maintenance.

Sauf si la différence 1.864 - 576 = 1.288 € est supérieure au coût de la maintenance thermique, le fonctionnement d'un véhicule électrique revient plus cher, malgré sa chaîne cinématique plus simple et a priori plus robuste. N'oublions pas aussi qu'il est plus onéreux à l'achat (20%) qu'un véhicule diesel équivalent. Bien entendu, en cas de sous utilisation chronique, il coûte encore plus cher ! Sa principale justification paraît donc toujours d'ordre environnemental et écologique, même si son bilan global est contesté par certains esprits "verts", l'électricité nécessaire à la recharge des batteries étant en France, comme pour toutes ses autres utilisations, très majoritairement d'origine nucléaire.

Conclusion. La mise en service d'une ou deux navettes exclusivement réservées à une liaison de type Park and Ride entre l'Espace Nouveau Siècle et le centre ville paraît irréaliste. L'opération n'aurait de sens que si les véhicules pouvaient être fréquemment mis au service des citoyens en d'autres occasions. A ce niveau de réflexion, il est utile de rappeler les propositions formulées dès 2005 par le Collectif Citoyen : prise en considération des besoins au niveau de la Communauté de Communes pour mise à disposition des navettes aux fins de répondre aux attentes des habitants (déplacements vers les marchés, les cabinets médicaux, les Services Publics, etc.). Les responsables municipaux devraient donc étudier les diverses utilisations susceptibles d'en améliorer la rentabilité ainsi que le type de propulsion, électrique ou thermique. Quant au P&R proprement dit, il serait nécessaire d'en déterminer le caractère obligatoire ou "conseillé" ainsi que son mode payant ou gratuit.

Une autre solution serait de rechercher auprès d'un transporteur ou voyagiste local (Dumont, Caron, etc) la mise en place d'un service de liaison ponctuel, à certaines dates ciblées dans l'année. Cela n'impliquerait pas forcément l'utilisation de véhicules électriques mais nombre de problèmes logistiques et financiers pourraient être résolus de cette façon. C'est donc une autre étude à faire effectuer par les responsables municipaux...

En attendant, vous pouvez toujours nous faire part de toutes suggestions utiles au débat à notre adresse ccmto@laposte.net.

 

Quelques suggestions déjà reçues

- Transport écologique. Faire appel à la calèche. Vu sa capacité réduite, sa faible vitesse de marche et son nombre de rotations limité (les chevaux réclamant leur picotin !), un tel renfort resterait très modeste. Par contre, par son côté "fun", il pourrait contribuer notablement au soutien de l'image touristique et environnementale de la station. On pourrait bien entendu envisager de renforcer un tel service pour mieux répondre aux besoins.

- Parking déplacé. Implanter le parking en amont du Pont rose, donc sur Etaples. Cela éviterait en effet aux automobilistes le goulet du pont mais on voit mal où situer une nouvelle aire de stationnement de 600 véhicules. La ville d'Etaples serait-elle d'accord ? On peut en douter. De plus, le trajet jusqu'au Touquet serait nettement rallongé, ce qui compliquerait encore plus les rotations de navettes. A moins d'investir dans 1 ou 2 Oreos 4X, en espérant qu'ils ne soient pas ralentis en route par la circulation sur la D939 avant ou après le pont (sauf à leur dédier une voie prioritaire).

- Accès direct. Exploiter une partie du tracé de l'ancienne voie ferrée Flèche d'Argent (vue 1, vue 2) longeant l'aéroport pour offrir au flux principal de trafic entrant, arrivant par le Pont rose, un accès direct au parking, aussitôt après le pont. On éviterait ainsi le giratoire "MacDo" et l'avenue de l'Europe, souvent bloquée, ainsi que le crochet par l'avenue G. Besse tout en fluidifiant les entrées/sorties, le flux principal de trafic sortant empruntant l'issue opposée vers l'avenue Besse. La faisabilité de l'opération dépend de la configuration des lieux et du coût des travaux.

- Transports organisés. Les Oreos 2X et 4X revendiquent une vitesse maxi de 70 km/h et une autonomie de 120 km, ce qui équivaut à un rayon d'action de 60 km. Leurs batteries Li-Ion rechargeables en 5 heures offrent en réalité un rayon d'action nettement supérieur en cas d'aller-retour incluant une recharge complémentaire avant le retour, éventuellement en cycle rapide de 2 ou 3 heures. Autrement dit, des déplacements périodiques ou à la demande dans un rayon d'une centaine de km autour du Touquet (pour garder une marge de sécurité) sont possibles, même dans la journée, ce qui met à leur portée des localités comme Abbeville Arras Béthune Boulogne Calais St Omer, voire Amiens, Dunkerque ou Lens (mais sans marge...).

 

29/04/2009

Range-vélos : pratiques ou pas ?

range-vélos,touquet,vélosComme on le voit sur ce cliché (ou plutôt comme on ne le voit pas très bien), il restait, le 15 avril devant l'Hôtel de Ville, deux emplacements libres sur les six disponibles et pourtant, en raison de l'enchevêtrement des guidons, l'occupation était déjà complète. Et encore, aucun deux-roues motorisé n'était venu occuper place double. Ce type de range-vélos étant très répandu en ville, sans doute y aurait-il lieu de revoir le dispositif. Sans compter qu'une fois la roue avant prise dans la fourche, un effort latéral (vent, poussée) agissant sur le reste du vélo risque de la voiler.

On pourrait par exemple suggérer :

- Un écartement plus important entre les positionnement de roues

- Une plus grande longueur de fourche et donc un moindre risque de porte-à-faux

- Un placement de roue arrière dans la fourche, pour une meilleure protection anti-vol

- Un maintien par le cadre plutôt que par la roue (il en existe déjà)

- Etc..., ce ne sont pas les modèles qui manquent sur le marché.

.... ....................................................................................................................................Un bipède, cycliste à l'occasion

27/03/2009

Orgue, où est ton public ?

Son inauguration remonte à seulement six mois et pourtant l'assistance était bien maigre au dernier concert, comme le déplorent ces articles : Echos du Touquet, Voix du Nord. La faute au programme proposé (pourtant intéressant), au manque d'information, au mauvais temps, à la date... ? Ou est-ce un manque d'intérêt des touquettois pour certaines formes musicales (voir la contre-performance subie il y a trois ans par le Sheffield Wind Orchestra) ?

Ayons toutefois une pensée compatissante pour les préposés au retournement des chaises de l'église (superflu pour l'écoute de l'instrument mais utile au soliste pour saluer le public depuis la tribune) qui doivent modérément apprécier la vaine inversion dans un sens - puis la remise à l'endroit, une fois le concert terminé - de la plupart des sièges.

Bon, malgré nos pronostics pessimistes maintes fois émis, cela ira peut-être mieux cet été, grâce aux touristes et vacanciers...

30/12/2008

Le nom du Touquet-Paris-Plage

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Terminons cette année quelque peu agitée au plan local (sans parler du plan national et international) par une note mi-légère mi-sérieuse, puisque son propos, anodin pour certains, a tout de même défrayé la chronique pendant de longs mois.

L'affaire "Ville du Touquet-Paris-Plage contre Ville de Paris", pour cause de conflit d'appellations plus ou moins contrôlées, a fini en effet par trouver une paisible conclusion en début d'année 2008 (voir ici et ).

Mais, c'est connu, l'histoire se répète. Il y a trois quarts de siècle en effet, des dissensions étaient déjà apparues à propos de l'appellation locale. Nous avons relevé dans le Rapport 1936 de la Société Académique du Touquet (fondée en 1906) quelques pages de son fondateur Maurice Garet traitant de ce grave sujet. Elles méritent d'être relues à la fois pour en apprécier le fond et pour en goûter la forme.

En attendant, Bonne (ou meilleure) Année 2009 à tous.

29/11/2008

Ville du Touquet : produits et charges de fonctionnement en 2006 et 2007

Le Touquet, station balnéaire la plus imposée de France dans sa catégorie ?

Quel ont été les produits et charges de fonctionnement de la ville du Touquet en 2006 et 2007 comparée à d'autre stations d'importance analogue ? La ville est-elle toujours à l'avant-garde en matière de recettes (c'est à dire de taxes) et de dépenses ?

Pour tenter de répondre de façon plus précise à cette question, nous avons actualisé nos tableaux précédents (notes du 29.12.2004 et du 10.08.2007) en analysant, sauf erreurs ou omissions, les quelques 200 stations balnéaires de la métropole, des plus petites aux plus grandes. L'INSEE classant les villes en strates démographiques, nous avons noté les stations de type 6, comme le Touquet, ainsi que les types 5 et 7 pour mieux les placer en contexte. Pour tenir compte de la spécificité saisonnière de la population touquettoise, seules ont été conservées les stations comportant au moins deux tiers de résidences secondaires, à l'exception toutefois de quelques villes ou stations présentant un intérêt particulier (choix à revoir éventuellement).

Les montants des produits et charges sont ceux collectés par le Ministère des Finances pour les Comptes des Communes. Ils indiquent les montants totaux, les montants par habitant et les montants moyens par strate (moyenne nationale). Les colonnes en vert rajoutées dans nos tableaux indiquent le ratio de charges par habitant en fonction de populations moyennes fictives évaluées à 1 habitant par résidence secondaire (potentiel fiscal adopté par l'Administration) et 3 habitants par résidence secondaire (potentiel local revendiqué par la municipalité précédente).

Tableau 2006 produits et charges

En ce qui concerne les produits, la ville du Touquet, avec un total par habitant permanent de 2.656 + 978 + 487 = 4.121 €, talonne St Tropez (1.442 + 2.103 + 736 = 4.281 €) et vient même au 1er rang pour les recettes de taxation proprement dites (2.656 + 978 = 3.634 contre 1.442 + 2.103 = 3.545 €).

En ce qui concerne les charges, avec 5.292 € par habitant permanent, elle vient également en seconde position derrière St Tropez (5.519 €/hab.) mais en première place pour les charges de personnel avec 2.756 €, loin devant les autres villes.

En termes de potentiels d'habitants (chiffres verts), elle vient toujours en seconde position : 2.053 € pour 1 hab. sec. et 917 € pour 3 hab. sec. (en exceptant Etaples, non classé comme station balnéaire).

Tableau 2007 produits et charges

En ce qui concerne les produits, la ville du Touquet, avec un total par habitant permanent de 2.718 + 998 + 493 = 4.209 €, vient à nouveau en seconde position derrière St Tropez (1.519 + 2.326 + 740 = 4.585 €). Idem pour les recettes de taxation (2.718 + 998 = 3.716 € contre 1.519 + 2.326 = 3.845 €).

En ce qui concerne les charges, elle a quasiment rattrapé St Tropez dans la course aux dépenses avec 6.564 € par habitant permanent (contre 6.596 €) et la devance même en valeur absolue avec 37.023 K€ (contre 36.558 K€). Elle conserve la deuxième place en termes de potentiels d'habitants (2.546 € pour 1 hab. sec. et 1.138 € pour 3 hab. sec.) et devance toujours largement les autres villes en matière de dépenses de personnel avec une pole position de 2.845 €/hab., soit 36,5% de mieux que le second "mieux placé" précité.

Analysons un peu plus les résultats 2007. Le tableau en €/habitants reprend les produits et charges par habitant (€/hab.) en fonction des strates démographiques et indique les différents rapports [€/hab/Moyenne] obtenus. Plus un chiffre s'écarte de la moyenne et plus la ville se singularise par rapport aux autres villes de la même strate (cf. l'exemple notable de Deauville pour les "autres impôts"). Les graphiques 1, 2 et 3 complètent ce tableau. On voit que le Touquet collectionne les rapports les plus élevés au sein de la strate 6, voire même dans les trois strates confondues.

Enfin le tableau des rapports Charges/Produits suggère que certaines villes sont tentées de vivre au-dessus de leurs moyens. Devinez laquelle figure parmi les plus tentées ! Heureusement (?), d'autres produits, non détaillés par les Comptes des Communes, sont mis à contribution pour équilibrer le budget (casinos, emprunts, dotation CCMTO, etc.).

Et la TEOM dans tout cela ? En effet, nos calculs ne prennent pas en compte la taxe d'enlèvement des ordures ménagères dont les résultats par commune ne sont pas, sauf erreur, publiés à ce jour (voir notre étude TEOM sur le sujet) mais dont le taux touquettois (plus du tiers de la taxe communale, 10,70 % et 28,49 % respectivement) contribuerait sans doute à aggraver les comparaisons s'il était lui aussi retenu. La DGCL ne considère-t-elle pas sans rire que la TEOM est "...la taxe la plus dynamique au sein du secteur communal au cours de la dernière décennie" (Guide statistique de la fiscalité directe locale 2007, page 60 ).

Conclusion. Nous arrêterons là ces calculs astreignants que d'autres peuvent encore compléter. Ils rejoignent ceux des années précédentes et montrent que la ville du Touquet s'évertue toujours à décrocher la Palme d'Or en matière de taxation et de dépenses avec mention particulière pour les charges de personnel, contrairement à ses voisines Merlimont et Hardelot (non recensées ici), Berck, Wimereux et Cucq-Stella Plage, aux chiffres bien plus sages.

La situation changera-t-elle beaucoup à partir de 2008 ? Le nouveau 1er Magistrat fera-t-il les efforts nécessaires pour corriger ces excès ? Fera-t-il mentir les propos de son prédécesseur qui soulignait très sérieusement lors d’un Conseil Municipal que “l’Etat vivait au-dessus de ses moyens" et qui, lors d'une réunion en notre présence, a émis cet avis mémorable : "Ceux qui trouvent qu'ils payent trop d'impôts n'ont qu'à ne pas venir au Touquet !".

On peut toujours rêver...

21/10/2008

Comment réussir ses plantations en bord de mer

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On nous rapporte le cas d'une résidence importante en front de mer qui s'évertue depuis des années à prolonger une haie ornementale bordant la rue. Les pépiniéristes missionnés par la copropriété sont intervenus presqu'une demi-douzaine de fois sans succès, les jeunes plants se desséchant à chaque fois peu de temps après leur plantation.

Peut-être devrait-on leur rappeler quelques principes à respecter en climat maritime. Il y a plus d'un siècle déjà, un petit opuscule touquettois (on disait aussi paris-plageois à l'époque) était paru qui contenait nombre de recommandations à cet effet. Toute personne ayant éprouvé ce genre de difficulté peut consulter avec profit sa version numérisée ici. Malgré le caractère un peu suranné de l'écriture (on appréciera l'usage immodéré de la virgule), les conseils restent d'actualité - 102 ans après !

13/10/2008

Les chiens en ville et sur la plage

touquet,chiensNos amis à 4 pattes se soulageant depuis des années un peu n'importe où en ville et sur la plage, malgré les appels répétés au civisme adressés à leurs maîtres négligents, nous rappelons ci-contre la règlementation concernant les chiens. Malheureusement les gardes écologiques chargés de la faire appliquer - avec les amendes correspondantes - sont rarement présents. Le temps d'appeler un des numéros de téléphone indiqués et d'obtenir (parfois) une réponse, les responsables du délit sont déjà loin.

Les points de ramassage avec sachets (cf. plan des emplacements) semblent mal perçus. Pourtant ce n'est pas faute d'être visibles. Peut-être ne sont-ils pas assez nombreux. En attendant une hypothétique prise de conscience de la part des maîtres négligents, il faudrait mutiplier au moins les points de distribution de sachets. Il existe de petits distributeurs discrets et efficaces, à condition d'être bien placés et régulièrement approvisionnés. Des poteaux-supports repérables à bonne distance existent déjà, ceux des points d'arrêts des navettes. Pourquoi, dans un premier temps, ne pas les y installer ?

Nous portons cette idée à l'attention de Monsieur le Maire.

 

02/10/2008

Inauguration de l'orgue de l'église Jeanne d'Arc

orgue,touquet

Ce dimanche 28 septembre, près de 3 mois 1/2 après la date initialement prévue, le nouvel instrument signé Pascal Quoirin a été inauguré en présence des personnalités locales civiles et religieuses.

Gros succès d'assistance, comme chaque fois lors d'une première, tant pour la bénédiction du matin que pour le concert inaugural de l'après-midi donné par Olivier Latry, son parrain. L'avenir dira si cette affluence se perpétue dans les années à venir lors des concerts promis.

A l'oreille, l'instrument se révèle polyvalent, capable de sonner autant en douceur que haut et fort mais, comme souvent en d'autres lieux, son plein jeu tend à heurter l'oreille; des flûtes subtiles et un hautbois plaisant apportent toutefois un répit bienvenu. L'acoustique du lieu, "compliquée" d'après le maître d'oeuvre J.P. Decavèle, est plutôt sèche (réverbération d'une seconde et demie environ) ce qui favorise l'intelligibilité des registrations complexes mais n'aide pas aux développements amples et majestueux. Ce qui se gagne en clarté se perd donc en ambiance.

A l'oeil, les lignes cubiques de l'instrument paraissent déplacées et ne s'accordent guère au style de l'église, malgré les motifs polychrome (non figuratifs) censés rappeler les vitraux (figuratifs) de l'édifice. On remarque la présence d'une boîte expressive munie de jalousies "rouge tendance". Le maître d'oeuvre soutient que l'instrument s'accorde parfaitement à l'édifice mais de nombreux avis divergent à ce propos. Ce choix visuel aurait-il résulté de considérations autres qu'esthétiques, délais par exemple ? Il serait intéressant de connaître les projets présentés en leur temps par les 4 autres candidats constructeurs (Kern, Aubertin, Thomas, Muhleisen).

Plus généralement, on mesure bien l'inadéquation entre les possibilités de l'instrument et les besoins réels de la paroisse ou de la ville. Un orgue de 3 claviers et 37 jeux ne peut donner toute sa mesure qu'en concert, seule une fraction de ses ressources étant mobilisable lors des vacations et offices sous peine de noyer la congrégation sous un déluge de décibels.

Petit calcul pour illustrer ce dilemme : à raison de 6 heures de vacations hebdomadaires (≈ 300 heures/an) et d'une demi-douzaine de concerts annuels (≈ 12 heures/an), l'instrument restera sous-employé pendant environ 96% de son temps de fonction effectif. En estimant son utilisation potentielle "ouvrable" dans l'année à 365 x 8 heures ≈ 2900 heures, il restera sous-employé ET silencieux pendant 99,6 % de l'année (2900/12 ≈ 0,4%), comme dans bien d'autres édifices d'ailleurs. Vu le coût total de l'instrument (cf. note du 30.03.2008), et même si M. Rostropovitch a dit "La musique commence avec le silence", cela fait cher de l'heure de relâche. Mais le silence est d'or et l'ART n'a pas de prix n'est-ce pas !

Ce n'est pas la classe d'orgue projetée qui va améliorer ce rapport. Sachant que l'organiste bénévole qui s'est dévoué pendant une vingtaine d'années aux claviers de l'ancien orgue n'a pas, à ce jour, été jugé pleinement digne de mériter une place devant le nouvel instrument, laissera-t-on vraiment des débutants s'exercer longuement sur un instrument aussi "prestigieux" ? Parions qu'ils feront leurs gammes sur le petit instrument numérique placé près du choeur puis, s'ils sont méritants, qu'on les laissera gravir l'escalier menant à la tribune céleste (exercice lui-même quelque peu périlleux) pour s'essayer enfin au Grand Orgue.

Enfin, comme nous l'avons déjà souligné (cf. même note), ledit instrument numérique suffit amplement aux besoins des offices. La solution d'un grand orgue numérique d'exception que nous avions en son temps préconisée par souci d'un usage raisonné des deniers publics (cf. note du 01.08.2005 et liens 1-12 note du 21.10.2006) aurait permis de réaliser des concerts de bonne facture (!) pour une fraction du coût de l'orgue actuel, comme en témoignent les nombreuses installations de ce type existant dans le monde entier - et même en France. Mais bien entendu, il n'y aurait pas eu tous ces tuyaux étincelants qui meublent si bien l'église en dehors des offices. Et bien entendu également, un tel instrument n'aurait pu bénéficier de son éminent parrainage actuel.

 

Additif 13 octobre.

Pour ceux qui douteraient encore de la validité d'une installation numérique dans une église, voici une video d'un fournisseur concernant une telle installation. Noter les dimensions très comparables à celles de l'église Jeanne d'Arc ainsi que la façade de tuyaux factices (utilisés en facture classique sous le nom de "chanoines") qui contribue à l'aspect visuel, assez élémentaire toutefois dans le cas présent, que certains trouvent nécessaire. Les puristes seront bien entendu scandalisés mais l'économie locale et paroissiale s'en trouve confortée. En effet, le coût cumulé des trois orgues acquis à ce jour en fonction des fonds disponibles et de l'expérience acquise (chaque instrument marquant une progression sonore et expressive par rapport au précédent) est de l'ordre de 40.000 euros, soit environ 14 fois moins que le coût du seul instrument touquettois, sans parler des travaux, passés et futurs.

Autres avantages (absents à Jeanne d'Arc pour le grand orgue) : 1- L'organiste, placé au même niveau que l'auditoire, voit l'autel, le choeur et l'entrée; il est visible en permanence de tous, notamment de l'officiant ou du chef d'orchestre et peut répondre sans délai à toute indication de leur part. 2- N'étant pas perché en tribune à proximité immédiate (assourdissante ?) de l'instrument, il entend la même chose que l'auditoire et peut donc ajuster son jeu en fonction des besoins du moment. 3- Cette disposition évite d'avoir à retourner toutes les chaises de l'église vers l'organiste en tribune avant chaque concert et à nouveau dans l'autre sens après !

NB. D'après un cliché publié dans les Echos du Touquet du 8 octobre, le concert donné le samedi précédent dans le cadre du Festival des Orgues du Pas de Calais ne semble pas avoir fait église comble. Espérons que nos craintes concernant les fréquentations à venir ne se vérifient pas trop vite.

Note mise à jour le 13.10.2008