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02/11/2011

Ville du Touquet, CCMTO et TEOM

La note précédente du 17.10.2011 faisait un point sur les impôts locaux à l'aide des chiffres mis en ligne par le Ministère des Finances sur son site Bercy Colloc. Or ce site ne rend pas compte de cet autre impôt, bien local lui aussi et parfois bien lourd, la TEOM, Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères. Nous avons débusqué les données correspondantes sur le site Legifrance Impots.gouv.fr à la rubrique Statistiques. A noter que cette thématique fut à l'origine de la création de notre Association en janvier 2003, suite à l'explosion l'année précédente des taux de TEOM (le sujet de la TEOM a été traité en détail dans cette note plus ancienne du 22.03.2007).

Nous ne reviendrons pas sur le caractère arbitraire de cette taxe, assise sur les seules valeurs locatives cadastrales, dont un des défauts majeurs est de n'être lié en aucune façon au service rendu (il n'y a pas que nous qui le disons, voir ici par exemple). Voyons plutôt comment se compare ce prélèvement par rapport à la quarantaine de stations balnéaires de notre étude générale, en y rajoutant l'ensemble des communes de la CCMTO puisqu'il s'agit d'un impôt communautaire. Les données 2010 n'étant pas encore disponibles sur le site Legifrance,, nous avons retenu les chiffres de 2008 et 2009.

Tableau TEOM 2008-2009

1- Notre bonne ville du Touquet se distingue encore une fois en remportant en 2009 la 2° place du classement avec une taxation moyenne de 536 € par habitant permanent, derrière Le Barcarès (611 €) et devant Leucate (480 €). Même placement en 2008 avec 531 € derrière Le Barcarès (596 €) mais devant le Cap Ferret (503 €).

Si l'on raisonne en termes de potentiel fiscal (ou population DGF), le classement évolue légèrement puisque le Touquet se place cette fois-ci 3° avec 210 € en 2009 et 214 € en 2008, derrlère le Cap Ferret et St Tropez, chacun se retrouvant toutefois dans un mouchoir.

Les populations légales retenues par le Ministère des Finances n'étant pas toujours conformes à celles indiquées par l'INSEE dans son recensement de 2008, nous avons rajouté une colonne à la droite du tableau en substituant pour l'année 2009 la population légale INSEE à celle du Ministère. Le classement reste inchangé. La contribution moyenne touquettoise passe toutefois de 536 à 606 €, ce qui réduit sensiblement l'écart avec Le Barcarès.

Pour information, la colonne la plus à droite du tableau (en jaune) indique les cumuls de produits de la TEOM en 2008 et 2009 pour les 15 communes de la CCMTO : 6.065.974 € en 2008 et 6.302.217 € en 2009. Pour information également, voici un petit tableau résumant les marchés attribués depuis 2004 en matière de collecte et de traitements de déchets, tels qu'ils ont été publiés au BOAMP, soit, sauf erreur ou omission, un montant cumulé de 36.610.257 €.

2- Une chose peut paraître singulière : les différences de prélèvements au sein de la CCMTO, en €/habitant, résumées ci-après :

Minitableau.gif

Nos édiles, qui ont certainement des explications à cette étrange arithmétique, à commencer par les écarts de valeurs locatives, auront du mal à convaincre une famille touquettoise moyenne que ses vieux journaux, peaux de banane et autres canettes ou cartons vides sont facturés par habitant, malgré le taux actuel et unique de 10,7%, presque 6 fois plus chers que ceux d'une famille widehemoise moyenne (210 € contre 36 €).

Comment leur expliquer aussi que malgré des populations fiscales voisines, le prélèvement par habitant soit près de 3 fois plus élevé qu'à Etaples. La ville du Touquet produit-elle 3 fois plus de déchets que la ville d'Etaples ?

Encore une belle illustration du caractère irréaliste de la TEOM. A quand la TEOM remplacée par la REOM, redevance plus représentative du service rendu parce que tenant compte des tonnages de déchets réellement produits par les usagers ?

 

3- Nous avons comparé la recette de TEOM encaissée par la CCMTO à celle encaissée par la CC Cap-Atlantique siégeant à la Baule. En effet, cette CC ressemble sur bien des points à la CCMTO (forte balnéarité et saisonnalité, même nombre de communes dont plusieurs littorales, même densité d'habitants au km2, importante proportion de logements secondaires, ports de pêche, ruralité comparable, même financement,...) tout en présentant des caractéristiques dimensionnelles environ 2 fois plus importantes (superficie, nombre d'habitants, logements,...) permettant une réflexion sur leurs gestions respectives en matière de déchets ménagers.

Tableau comparatif CCMTO-CCCAP

On constate que malgré ces dimensions plus importantes (2 fois le nombre de logements, 2,2 fois la superficie, 2,3 fois la population légale,...) et la complication d'une répartition des communes sur 2 départements, la taxation TEOM en 2009 de la CCCAP (10.733.675 €) n'est supérieure "que" d'environ 70% à celle de la CCMTO (6.302.217 €). Quant au prélèvement moyen par habitant le plus élevé, il est plus de moitié inférieur à celui du Touquet (244 € au Croisic contre 536 €).

Bien entendu, une telle comparaison reste assez grossière mais elle permet de s'interroger sur le fondement de la taxation communautaire actuelle et de sa juste adéquation aux spécificités des habitants des 15 communes de la CCMTO.

Une comparaison supplémentaire avec la CCOS voisine d'Opale Sud siégeant à Berck, quoique de dimensions moindres et structurellement différente (10 communes dont 1 seule littorale, superficie et nombre de logements 2 fois plus faibles, un tiers seulement de résidences secondaires, densité semi-urbaine) indique une TEOM inférieure de moitié à celle de la CCMTO et un prélèvement moyen le plus élevé de seulement 160 € à Berck.

Conclusion. Les contribuables touquettois et, dans une moindre mesure, merlimontois et cucqois, ont bien droit à un traitement spécial !

4- Le Préfet du Pas de Calais ayant notifié récemment (mai 2011) aux maires du département son projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI) visant notamment à fusionner la CCMTO avec les trois CC voisines d'Opale Sud, du Montreuillois et d'Hucqueliers, il n'est pas exclus que dans un avenir plus ou moins lointain le mode de calcul de la TEOM soit modifié. Mais ce n'est pas pour demain, le projet du Préfet ayant reçu un avis défavorable de la part des Conseils communautaires concernés en raison de la complexité du projet (par exemple, la CCCH d'Hucqueliers fonctionne en REOM). L'idée de rapprochements ultérieurs n'est toutefois pas écartée...

5- Un dernier mot au sujet des rapports d'activité que les structures intercommunales doivent mettre à la disposition du public en application du décret 2000-404 du 11/05/2000. Autant les sites de la CCCAP, de la CCOS, de la CCCH mettent en ligne des rapports détaillés concernant la collecte et le traitement des déchets, autant le site de la CCMTO reste discret à ce point de vue. Ce ne sont pas les quelques chiffres parcimonieusement distillés dans les comptes-rendus de conseils ou un petit tableau (visible ici) affichant la diminution de 10,83% du taux de TEOM depuis 2002 (mais "oubliant" la hausse en 2002 de 150 à 500% selon les communes suite au transfert de la gestion des déchets ménagers à la CCMTO) qui peuvent les remplacer ! La mise en ligne de données statistiques détaillées, notamment les tonnages de déchets collectés et traités annuellement, permettrait une analyse comparative plus complète et plus rigoureuse.

17/10/2011

Ville du Touquet : produits et charges de fonctionnement 2009 et 2010

Le Touquet, station balnéaire toujours parmi les plus imposées de France dans sa catégorie. Et parmi les plus dépensières.

Quels ont été les produits et charges de fonctionnement de la ville du Touquet en 2009 et 2010 comparée à d'autre stations d'importance analogue ? Voici une version actualisée de notre tableau 2008 publié dans la note du 30.09.2009 (voir note 2008 pour les détails de méthodologie), tableau dressé à partir des données disponibles sur les sites de l'INSEE et du Ministère des Finances.

L'étude a porté sur une quarantaine de stations balnéaires comportant au moins 60% de résidences secondaires, plus quelques cas particuliers, d'intérêt local notamment. D'autres stations pourraient sans doute être rajoutées mais les tableaux sont déjà bien chargés (suggestions à nous transmettre ainsi que toute erreur qui, malgré nos contrôles, pourraient s'être glissée dans les montants).

Tableaux des produits et charges :

2009 détaillé   2010 détaillé   Comparatif 2009-2010 réduit   Comparatif 2010 réduit avec potentiel fiscal

Histogrammes des montants généraux (milliers d'euros) : 2009  2010

Histogrammes des montants par habitant (euros) : 2009  2010

 

Quelques commentaires :

- Année 2009.
Pour les produits d'impôts locaux (taxe d'habitation + foncier bâti et non bâti), le Touquet avec 16.373 K€ se classe 3° derrière La Baule (19.470 K€) et Ste Maxime (18.921 K€), aux populations pourtant largement supérieures. Mais ramené à l'impôt par habitant permanent (population légale), le Touquet se classe avec 2.850 €, loin devant Leucate (1.938 €) et Cabourg (1.842 €).
Pour les produits cumulés (impôts locaux + autres impôts + DGF), le Touquet est "seulement" 4° avec 23.690 K€ derrière La Baule, Ste Maxime et St Tropez mais se classe 3° en produits par habitant permanent avec 4.124 € derrière Deauville et St Tropez. Le même différentiel s'observe dans la colonne Tous produits, total général de l'ensemble des produits de fonctionnement.

Pour les charges de fonctionnement totales, si le Touquet est 4° avec 28.850 K€ derrière St Tropez, Ste Maxime et la Baule, en matière de charges par habitant permanent la ville passe en 3° position avec 5.022 € derrière St-Tropez et Deauville.
Pour les charges de personnel, la ville se classe avec 16.710 K€, nettement devant Arcachon et Ste Maxime, aux populations pourtant largement supérieures. Même constat pour les charges de personnel par habitant permanent avec 2.909 €, devant cette fois-ci Deauville et St Tropez.

- Année 2010.

Pour les produits d'impôts locaux (taxe d'habitation + foncier bâti et non bâti), le Touquet avec 16.641 K€ se classe 3° derrière La Baule (19.999 K€) et Ste Maxime (16.723 K€), aux populations pourtant largement supérieures. Mais ramené à l'impôt par habitant permanent (population légale), le Touquet se classe avec 2.939 €, loin devant Leucate (1.972 €) et Le Barcarès (1.881 €).
Pour les produits cumulés (impôts locaux + autres impôts + DGF), le Touquet est "seulement" 4° avec 23.793 K€ derrière La Baule, St Tropez et Ste Maxime mais se classe 3° en produits par habitant permanent avec 4.201 € derrière St Tropez et Deauville. Le même différentiel s'observe dans la colonne Tous produits, total général de l'ensemble des produits de fonctionnement.

Pour les charges de fonctionnement totales, si le Touquet est 4° avec 29.191 K€ derrière St Tropez, Ste Maxime et la Baule, en matière de charges par habitant permanent la ville passe en 3° position avec 5.155 € derrière St-Tropez et Deauville.
Pour les charges de personnel, la ville se classe avec 16.901 K€, nettement devant Arcachon et La Baule, aux populations pourtant largement supérieures. Même constat pour les charges de personnel par habitant permanent avec 2.984 €, devant cette fois-ci Deauville et St Tropez.

CONCLUSION.

En général, assez peu de variations entre les années 2009 et 2010. Le Touquet conserve 3 records constants parmi les montants les plus élevés : 1- les impôts par habitant  2- les charges de personnel totales  3- les charges de personnel par habitant.

La municipalité actuelle - comme la précédente - invoque la surpopulation estivale de la ville ou certains week-ends chargés pour justifier ces dépenses. D'après nos édiles, le chiffre de la population permanente (légale) n'étant pas représentatif, il convient de retenir une moyenne de 30 à 35.000 habitants à l'année, mieux à même de justifier les charges élevées de fonctionnement.

Fort bien. Mais si ce raisonnement est correct, il s'applique tout autant aux autres stations balnéaires. D'où le tableau comparatif suivant, extrait des tableaux détaillés et limités aux localités de strates 5 et 6 comportant 60% ou plus de résidences secondaires. Il est complété, façon "potentiel fiscal", par 3 colonnes 1H, 2H, 3H obtenues en rajoutant à la population légale un nombre d'habitants égal à 1 fois, 2 fois, 3 fois le nombre de résidences secondaires de façon à simuler une "population moyenne annuelle" croissante et vérifier si le classement de la commune du Touquet en matière de charges de fonctionnement par habitant varie par rapport aux autres communes.

Résultat : le classement reste invariable pour les 3 leaders ! Le Touquet reste dans le peloton de tête derrière St Tropez et Deauville.

NB. Comme le montre ce petit tableau des endettements, la première place de St Tropez en matière de charges n'est sans doute pas étrangère à son endettement record, surtout en €/habitant : encours au 31/12/10 de 48.850 K€ contre 19.152 K au Touquet, soit 8.543 €/habitant permanent contre 3.382 € au Touquet.

05/09/2011

100 projets pour 100 ans : quelques idées pour le front de mer...

Idées, rèves ou dure réalité ?

Dans le cadre de l'action "100 projets pour 100 ans" engagée par la municipalité pour célébrer le centenaire de la station, les habitants sont invités à participer en soumettant leurs idées et souvenirs. M. le Maire ayant toutefois fait comprendre que cette célébration devait se faire sans surcoût notable pour les finances municipales, tout projet de grande ampleur ne peut voir le jour qu'avec l'aide d'appuis extérieurs ou privés, comme cela s'est vérifié dans d'autres stations balnéaires, notamment outre-Manche.

Histoire en effet de vérifier si nos voisins - et visiteurs potentiels - anglais sont aussi fous qu'on veut parfois le dire et sachant que le Touquet Paris-Plage de la belle époque s'est développé en bonne partie grâce à d'éminents visiteurs et investisseurs britanniques ou en raison d'autres liens [*], voici certaines réalisations qui, à défaut de servir d'exemple, offrent au moins l'occasion de quelques pages de lecture. Il semble peu probable en effet d'en voir un jour la réalisation au Touquet, ne serait-ce qu'en raison de la levée de boucliers qui ne manquerait pas de se produire au simple fait d'envisager certains de ces projets.

 

- Brighton, grande voisine [**] parfois citée par nos édiles pour ses ressemblances, toutes proportions gardées, avec le Touquet (proximité de la capitale, ville de congrès, liaisons aériennes,...).    

Le 1er de ces projets, le Petit Train électrique, est le plus ancien (1883); il est toujours actif et célèbre aujourd'hui son 128° anniversaire. Le 2ème, le Tramway maritime, est presque aussi ancien (1894); il a fonctionné pendant quelques années puis a sombré dans les flots et l'oubli. Le 3ème, la Tour 360°, est bien avancé mais le financement n'est pas encore completement bouclé. Quant au 4ème, la Grande Roue, son inauguration est prévue pour cet automne.

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  • Pour le Petit Train (électrique), cliquer ici. Encore 250.000 utilisateurs par an de nos jours !
  • Pour tout apprendre de l'extravagant Tramway Maritime, cliquer ici.  En voici une petite Animation.
  • Pour la Tour 360°, cliquer ici et . Hauteur 175 mètres, coût 40 millions d'euros (projet incertain).
  • Et pour la Grande Roue, cliquer ici Hauteur 45 mètres, coût 7 millions d'euros.

 

- Littlehampton, autre station moins connue située à une vingtaine de kilomètres de Brighton, a cherché à mieux se faire connaître. Son projet : construire un banc "caillebotisé" de plusieurs centaines de mètres de longueur longeant la promenade et la plage. Son financement : fonds publics et privés puis souscription publique. Son ambition : établir le record du monde de longueur pour ce genre de structure. Voir sur Youtube.

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Mais la concurrence est rude. D'après la BBC, Barcelone détiendrait le banc de parc public le plus long, Moscou aurait détenu le banc peint le plus long avant de le scinder en une centaine d'unités plus petites, Genève revendique le banc en bois le plus long avec 120 mètres, l'Allemagne expose un banc de 501 m le long du canal de Kiel et selon le livre Guiness des records, le banc le plus long se trouverait à Szlachta en Pologne avec 613 m. La dotation initiale de 500.000 £ (550.000 €) a permis d'inaugurer un banc spiralant et sculpté de 324 m en été 2010. Grâce à la souscription publique ouverte, la municipalité espère pouvoir atteindre 621 m de façon à établir un record mondial. A noter que beaucoup d'éléments en bois ont été récupérés dans des décharges ou à partir de vieux ouvrages maritimes, ce qui en fait un monument de recyclage contemporain.

Une telle installation, pas nécessairement multicolore, aurait-elle sa place au Touquet ? Par exemple, pour compléter la requalification du front de mer (dont on trouvera ici le coût de quelques travaux). Deux possibilités dans cette hypothèse :

1- A l'économie. Le long de la digue haute ou basse, en profitant des murets actuels pour y adosser une structure ad hoc, plus accueillante que le béton existant. Longueur disponible depuis la base sud, 800 m environ sur la digue basse, presque 1000 m sur la digue haute, de quoi largement battre les records du monde actuels ou projetés.

2- Plus ambitieux. Le long de la promenade en corniche, très fréquentée en été et où n'existent actuellement que quelques rares bancs isolés. Sa longueur d'environ 1.300 m permettrait de battre encore plus largement le record du monde et vaudrait à la Ville, si la structure était bien intégrée à l'environnement et si l'Office du Tourisme en faisait suffisamment la publicité, une renommée propre à attirer un large public.

Le coût de ces installations, notamment sur la digue, pourrait rester raisonnable, surtout réalisées en plusieurs étapes successives, sans les arches et autres suppléments "sculptés" mis en place à Littlehampton. Un record du monde au Touquet ? Pas possible ! Chiche M. le Maire !

 

- Blackpool, plus au nord, sur la mer d'Irlande, se distingue par sa "Tour Eiffel". Nous avons déjà évoque cette attraction lors de l'épisode de feu la tour Eiffel touquettoise (voir note du 08.01.2011). Pour un petit historique voir sur Wikipedia. Peu probable toutefois de voir un tel monument au Touquet, même au siècle prochain, nous n'en dirons donc pas plus.

 

- Jetées promenade. Au siècle dernier, on comptait une centaine de ces complexes de divertissement  (piers) bâtis en bord de mer ou sur l'estran, souvent ouverts toutes l'année et typiques des stations balnéaires britanniques (voir ce site spécialisé). Leur structure sur pilotis, pas toujours esthétique, ne perturbe pas les marées et courants littoraux tout en les préservant de l'envasement.  Il en subsiste une cinquantaine aujourd'hui au Royaume-Uni, leur construction parfois légère et l'exposition aux tempêtes n'en favorisant pas la longévité (sans parler des incendies; par exemple, la reconstruction en 2010 du luxueux Weston-Super-Mare menée tambour battant après sa destruction en 2008, a coûté plus de 40 M€). Certaines présentent des caractéristiques remarquables. La jetée promenade de Southend-on-Sea dans l'estuaire de la Tamise, la plus longue au monde (plus de 2 km), abrite sur toute sa longueur un véritable petit train (tiens, encore un !) à voitures fermées.

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Il en existe un certain nombre dans d'autres pays, depuis l'Argentine jusqu'aux Etats Unis, en passant par l'Australie, la Belgique, la Hollande, la Suède, la Pologne et même la Lithuanie. Et en France ? A part quelques structures simples, utilitaires ou dédiées à la navigation ou la pêche de loisirs (jetées d'Andernos ancienne, nouvelleestacade de Roscoff, jetée de Calais ouest, jetées du Tréport, Trouville, Luc sur Mer,...), pas grand chose. Même dans le passé : au début du siècle dernier on ne pouvait guère citer que les grandes jetées de Trouville (1889) et de Nice (1891).

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Rappelons pourtant ce qu'aurait pu devenir le front de mer du Touquet si le projet "Mayville" envisagé il y a plus d'un siècle par les créateurs de la station avait été mené à terme. L'idée de la jetée en mer y était déjà. Evidemment, une telle entreprise coûterait très cher, de 10 à 50 millions d'euros suivant l'ampleur du projet (voir cette sommaire mise en situation). Sans oublier la compatibilité avec la loi littoral, les associations de défense de la nature et ceux qui estiment - avec quelque raison - que le front de mer a déjà suffisamment souffert. Sans parler des incertitudes à propos du niveau futur de la mer et surtout de la rentabilité d'un tel projet, fonction de son attractivité auprès des visiteurs, voisins immédiats ou plus lointains, voire étrangers.

A la différence toutefois du projet récurrent de port de plaisance à l'embouchure de la Canche (véritable serpent de mer !) la faisabilité technique ne pose pas a priori de gros problèmes. Un grand cabinet d'architecture pourrait-il élaborer une structure novatrice et esthétique, capable de résister durablement aux éléments tout en offrant des attractions d'un bon niveau (Luna-Park exclu !) ?  Une telle entreprise dépassant évidemment les capacités financières de la Ville, seul un recours à l'investissement privé la rendrait possible [***]. M. le Député-Maire, avant qu'une station voisine (et concurrente ?) ne s'avise de l'idée, vos relations nationales et internationales seraient-elles à la mesure d'un tef défi ?

 

Bon, arrêtons de rêver. La ville ne dispose déjà pas des finances lui permettant de mener de front (de mer !) l'ensemble des grands "projets structurants" récemment annoncés. Terminons plutôt sur une note nostalgique en rappelant ces équipements novateurs du siècle dernier que constituaient les petites voies ferrées locales, bien oubliées de nos jours et qui pourtant avaient réussi à trouver leur financement : le tramway Etaples-Le Touquet, le petit tramway du Golf, le train à vapeur Berck Plage-Merlimont-Paris Plage. Et plus près de nous, cette liaison par train spécial entre Paris gare du Nord et l'aéroport du Touquet qui a connu son heure de gloire, la Flèche d'Argent (voir ce n° spécial d'Historail). Seul en subsiste aujourd'hui un tronçon de voie désaffectée dont on peut voir quelques restes au voisinage du Pont Rose (vue 1, vue 2) et de l'aéroport (vue 3).

C'est une chose que de faire construire. Ensuite, il faut faire durer.  "Ce n'est point le temps qui manque, c'est nous qui lui manquons" (Paul Claudel).

_________________________

[*] Suite à la guerre 14-18, le cimetière britannique d'Etaples et le carré anglais du Touquet renferment plus de 10.000 sépultures, soit presque autant que la population étaploise actuelle.

[**] 125 km à vol de mouette;  Deauville est à 170 km, Paris à 200 km.

[***] FCPI, investisseurs internationaux (corporate ventures), fonds souverains (Golfe persique ?), fonds structurels européens...

 

26/08/2011

Le Touquet-Deauville : endettements et investissements comparés

Les annonces récentes par M. le Maire de l'étude et du lancement de certains grands projets dits "structurants" destinés à renforcer l'attractivité de la station suscitent quelques interrogations concernant leur réalisme, compte tenu des capacités financières municipales, forcément limitées.

Il est de bon ton depuis quelques années, dans les cercles municipaux et autres (cf. articles récents de la Voix du Nord, celui-ci par exemple), d'établir des comparaisons entre les stations du Touquet et de Deauville, autant en raison de leur prétendue "rivalité" que de leurs points communs. Pour alimenter le débat nous avons donc confronté, grâce aux chiffres obligeamment mis en ligne par le Ministère des Finances, les évolutions entre 2000 et 2010 de leurs endettements et investissements respectifs, indices classiques de santé financière et esprit d'initiative.

A- Endettement.

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Encours comparés

 

 

 

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Annuités comparées

 

 

Encours. La courbe des encours du Touquet correspond à celle publiée en page 24 de la plaquette "3 ans d'action" éditée à l'occasion de la réunion annuellle des copropriétaires du 13 août 2011. Le désendettement régulier de la ville est donc bien réel (de 27 692 K€ en 2000 à 19 152 K€ en 2010, soit environ -3,5% annuels en moyenne).

A l'inverse, la courbe des encours de Deauville, après une réduction importante entre 2000 et 2005, remonte de façon tout aussi importante jusqu'en 2010, sans toutefois dépasser le niveau touquettois (18 996 K€ contre 19 152 K€).

Annuités. La courbe des annuités du Touquet présente une allure assez irrégulière, passant d'un maximum de 5 278 K€ en 2002 à 3 001 K€ en 2010 (soit de 936 € à 530 € par habitant permanent). La courbe des annuités de Deauville est encore plus irrégulière mais elle varie de 4 395 K en 2002 à seulement 1 558 K€ en 2010 (soit de 973 € à 381 € par habitant permanent).

Ramené au nombre d'habitants permanents, le poids de la dette touquettoise est donc plus lourd que celui de la dette deauvilloise, surtout ces dernières années. Ramené toutefois au nombre total d'habitants, permanents + secondaires, le poids diminue et l'écart se resserre. En effet, en utilisant le critère administratif de "potentiel fiscal" et le recensement INSEE 2008 qui dénombre au Touquet et à Deauville respectivement 9 138 et 5 502 résidences secondaires, l'écart 2010 de 530-381 € entre les deux stations passe à 203-155 €. [*]

B- Investissements, chiffres clés et tendances.

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Investissements Touquet

 

 

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Investissements Deauville

 

Hormis les différences sensibles de niveaux, par exemple respectivement 31 662 et 29 191 K€ en 2010 pour les produits et charges de fonctionnement touquettois contre 25 035 et 22 397 K€ pour les produits et charges deauvillois, on remarque une grande similitude des courbes de tendance des produits et charges de fonctionnement T1 et T2 ainsi que celles des capacités d'autofinancement T4. En revanche, les courbes de tendances des emplois et ressources d'investissement T3 ainsi que celle des dépenses d'investissement T5 sont orientées en sens sontraires : celles du Touquet à la baisse, celles de Deauville à la hausse. Autre singularité : la courbe de tendance "capacité financement d'investissement" T6 touquettoise, négative dans les premières années.

Conclusion.

La statistique étant la première des sciences inexactes (E. de Goncourt), nous nous garderons de tirer des conséquences définitives de tous ces chiffres indigestes, surtout qu'il est parfois malaisé de rapprocher les chiffres de populations légales retenus par le Ministère des Finances et ceux publiés par l'INSEE (décalages suivant les années), d'où la possibilité d'interprétations divergentes.

A première vue, il semble bien toutefois que l'une des stations soit plus dynamique que l'autre sans pour autant que son niveau d'endettement soit (pour le moment) supérieur. Nous vous laissons deviner laquelle...

 

___________________________

[*] Le potentiel fiscal consiste à ajouter au nombre d'habitants permanents le nombre de résidences secondaires (soit 1 hab/rés. sec.), critère censément plus proche de la réalité sur le terrain, soit dans notre exemple, 3 001 000 / 14 778 = 203 €; 1 558 000 / 10 020 = 155 € (Potentiel fiscal Touquet 2008 : 5 640 + 9 138 = 14 778 - Potentiel fiscal Deauville 2008 : 4 518 + 5 502 = 10 020).

11/07/2011

Autocars Etaples-Le Touquet (ligne 42). Nouveaux horaires (suite)

 autocars,le touquet,etaples,horairesLe Conseil Général nous a entendu, ainsi que d'autres mécontents. A compter de ce jour, l'horaire de passage au Touquet du service Berck-Etaples de fin de matinée est avancé d'une demi-heure, soit par exemple 10h04 au lieu de 10h34 place du Marché, ce qui laisse une bonne marge de sécurité pour la correspondance avec le train de Paris à 11h02. Les autres services dont nous signalions les imperfections demeurant inchangés, des progrès restent donc encore à faire mais comme la SNCF annonce, pour la fin de l'année, de nombreuses modifications d'horaires liées au "cadencement" des trains, la situation sera certainement à revoir dans son ensemble.

 

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Dommage quand même que le nouvel horaire n'ait pas fait l'objet d'au moins une rectification sur les tableaux de passages aux arrêts. En effet, les anciens tableaux étaient toujours en place ce matin. Conséquence : les voyageurs qui se sont présenté à temps aux différents arrêts ont attendu vainement le car qui était déjà passé depuis une ½ heure. Bien entendu, le train de 11h02 pour Paris est parti sans eux ! Il est vrai que le service de fin de matinée dessert tous les arrêts entre Berck et Boulogne, ce qui implique un grand nombre de tableaux à modifier. Mais c'est tout de même un peu léger !

 

PS. Pendant la période de plein été, jusqu'au 31 août, les arrêts Marché Couvert et Thalasso ne sont pas desservis, au motif que la circulation en ville est souvent difficile à cette époque. Ce n'est sans doute pas faux, surtout en ce qui concerne les stationnements gênants. Mais c'est une limitation qui n'existait pas les années précédentes…

 

Additif 12 juillet.

Les anciens tableaux horaires sont toujours en place ce matin au Touquet. Les utilisateurs non avertis vont donc être désagréablement surpris, aujourd'hui encore !

Additif 13 juillet.

Même motif, même punition !

Additif 15 juillet.

Aucun changement ce matin. Visiblement le bouche à oreilles est censé remplacer l'information écrite. En attendant, ce sont les chauffeurs qui sont à la peine : ils encaissent les reproches alors qu'ils n'y sont pour rien...

Additif 16 juillet.

D_SMIL~1.gif  Les tableaux horaires modifiés sont enfin en place ce jour.  Mieux vaut tard que jamais !

14/06/2011

Autocars Etaples-Le Touquet (ligne 42). Nouveaux horaires à revoir !

Dur, dur pour les usagers !

autocars,le touquet,etaples,horairesLa section Etaples-Le Touquet de la ligne 42 reliant Boulogne à Berck est largement utilisée par les voyageurs SNCF transitant par la gare d'Etaples en direction de Paris, Boulogne, Lille ou Arras. Par exemple avec le train Corail pour Paris partant chaque matin à 11h02. Comme c'est le seul dont la régularité de circulation soit vraiment quotidienne en matinée, on pourrait s'attendre à ce que sa liaison routière avec Le Touquet et les localités voisines bénéficie d'une marge d'acheminement assurant un niveau comparable de régularité. Pourtant, le Conseil Général et/ou la Sté Caron Voyages, gestionnaires des horaires de desserte, semble(nt) en avoir décidé autrement.

En effet, suite aux nouveaux horaires qui viennent d'être mis en application [*], le car qui partait auparavant de Berck à 9h50 pour arriver à Etaples à 10h45, donc avec une durée de trajet de 55' et une réserve de temps un peu juste de 17', part désormais à 10h05 pour arriver théoriquement à Etaples à 10h50 (passage au Touquet à 10h34), d'où une durée de trajet réduite à 45' et une réserve encore plus juste de 12'. Par conséquent, le moindre retard en cours de route peut compromettre l'interconnection en gare d'Etaples, sans parler du stress supplémentaire pour les chauffeurs, facteur potentiel d'insécurité.

C'est ce qui s'est produit ce mardi 14 juin. Le car est arrivé à 11h00 au lieu de 10h50 alors que le train était déjà à quai, obligeant les voyageurs assez nombreux à se précipiter vers le convoi, dans l'agitation que l'on devine. Les agents SNCF ont bien voulu faire patienter le train qui a réussi à embarquer tout le monde et repartir avec un léger retard. Mais attention, ont-ils prévenu, "Cela ne se passera pas toujours comme ça !".

La solution consistant à prendre le car précédent pour être certain d'arriver à l'heure n'est guère envisageable. En effet, comme le montre ce tableau horaire du Marché Couvert, en raison de la suppression du service intermédiaire partant de Berck à 8h05 (pourquoi ?) c'est celui de 7h05 arrivant au Touquet à 7h35 qu'il faudrait utiliser, avec plus de 3 heures d'attente en gare d'Etaples !

Nous soumettrons l'affaire au Conseil Général. Après tout, c'est bien dans son Projet Stratégique Départemental que l'on trouve cette forte volonté "Faire de l'intermodalité le facteur déterminant d'une mobilité durable pour tous" (page 14) et plus loin cette précision "L’usager, aujourd’hui, combine souvent plusieurs moyens de transport: les aires de correspondance, les aménagements d’horaires seront au cœur du schéma départemental des mobilités, élaboré en lien avec les autres autorités organisatrices de transport" (page 49).

 

PS. Les guides horaires normalement disponibles dans les autocars ne sont toujours pas prêts. Les usagers doivent donc, jusqu'à nouvel ordre, se contenter des anciens dépliants, s'il en reste, avec leurs "erreurs" !

 

► Additif en date du 27 juin

Autre anomalie : comme le montre le tableau horaire cité ci-dessus, il existe désormais une liaison estivale passant le dimanche au Touquet à 14h30 avec arrivée théorique à Etaples à 14h45. Le train de Paris partant à 14h52, ce service ne laisse donc qu'une marge de temps de 7'. Or, se rendre à Etaples en seulement 15' un dimanche après-midi de juillet-août paraît singulièrement optimiste. De plus, le car partant initialement de Berck, il faudrait supposer qu'il n'ait pas souffert dans l'intervalle une seule minute de retard. L'optimisme devient de plus en plus singulier !

Renseignements pris auprès de la Sté Caron Voyages, il semble que ce service dominical soit plutôt calé sur le TER-GV pour Lille partant d'Etaples à 15.39. Mais ce train ne circule pas le dimanche (voir panneau SNCF) !  Autrement dit, le car qui arrive à Etaples plutôt trop tard pour le train de Paris et plutôt (!) trop tôt pour le train fantôme de Lille ne sert pas à grand-chose. Il faudrait au moins avancer son heure de passage au Touquet de 10 à 15' pour le rendre compatible avec le train de Paris.

Nous portons cette deuxième anomalie à l'attention du Conseil Général.

En voici une troisième : le service de 13h14 au départ du Touquet du lundi au samedi remplace celui qui partait auparavant à 13h30. Or le seul TER au départ d'Etaples qui pourrait motiver cet avancement d'horaire, celui d'Arras de 14h05, ne circule que le dimanche. On ne comprend donc pas ce changement. Par contre, les voyageurs pour Paris empruntant le train de 14h52 le samedi seront ravis de partir un quart d'heure plus tôt et d'attendre désormais une heure et demi à Etaples au lieu d'une heure et quart auparavant. Quant à ceux qui empruntent ce même train de 14h52 le dimanche, ils seront encore plus ravis de savoir que le car correspondant (qui partait auparavant à 13h40 le dimanche) est tout simplement supprimé. Il leur reste donc celui de 14h30 (voir plus haut).

Enfin, évênement fâcheux survenu le 27 juin : l'autocar de 10h34 est bien parti du Touquet à l'heure (10h35) mais a soudainement rencontré sur son itinéraire habituel un chantier routier interdisant le passage. Aucun panneau de pré-signalisation, aucun fléchage de contournement, aucun échappatoire de part et d'autre, aucune information préalable communiquée à la Sté Caron. En raison du peu de temps qui restait et après échanges avec le personnel de chantier, le chauffeur s'est donc résigné à continuer tout droit, malgré les obstacles et le goudron frais, pour tenter (avec succès) de rallier la gare d'Etaples pour le train de Paris de 11h02. Une enquête pourrait déterminer qui de la Municipalité ou du Département est responsable de ce manque flagrant d'information ou de coordination qui rappelle les épisodes précédemment relatés des travaux "surprise" de la rue J. Monnet (voir ici et ici).

Que faut-il penser de ces anomalies ? De toute évidence, il paraît difficile d'inclure dans la ligne "longue distance" Berck-Etaples-Boulogne des dessertes essentiellement locales soumises à des contraintes spécifiques de temps, en particulier lorsqu'il s'agit de respecter l'heure de départ d'un train [**]. La tranquillité des usagers serait mieux assurée en aménageant des services de type navette sur l'axe Etaples-Le Touquet (ou Camiers-Cucq/Merlimont ?), complémentaires ou indépendants des liaisons entre Berck et Boulogne [***]. Ils permettraient aussi de mieux gérer les particularités locales comme les changements de trajet les jours de marché et s'adapteraient mieux aux éventuelles modifications d'horaires de la SNCF. Autres solutions : un service de transport à la demande ou une assistance par taxis (voir cette proposition déjà ancienne).

Qu'en pensent les instances de la CCMTO et des communes avoisinantes ? Nous continuons à étudier ce dossier.

 

_________________________________

[*] Il semble que le Conseil Général souhaite mettre les horaires des cars en meilleur accord avec ceux des TER-GV (mais dans le cas présent, il n'y a pas de liaison rapide pour Lille en milieu ou fin de matinée du lundi au vendredi). Reverra-t-on un jour le temps où l'arrivée des trains s'accompagnait d'une annonce par haut-parleur indiquant "Correspondance par car pour le Touquet" ? On peut rêver...

[**] Faut-il rappeler que les billets de train sont établis pour "Etaples Le Touquet" ?

[***] La place de la gare est souvent occupée par un nombre important de voitures particulières aux heures de passage des trains ? Faut-il s'en étonner ?

23/04/2011

Les autocars (plus) exclus de la place du Marché ?

Surprise: le service normal a repris et les autocars de la ligne 42 passent à nouveau par la place du Marché et la Thalasso. Mais pour combien de temps ?

En effet, il semblerait d'après un chauffeur que la situation soit revue à partir du mois de juin, en fonction des conditions de circulation.

Wait and see...

Additif 30 mai.

Renseignements pris ce WE auprès des chauffeurs, le service normal passant par la place du Marché et la Thalasso est maintenu pour la période d'été et au-delà, comme par le passé. En l'absence de toute réaction "officielle" à nos diverses interventions sur le sujet, le motif réel de l'interruption du service pendant plusieurs mois demeure néanmoins assez mystérieux...

06/04/2011

Alors cette statue : ridicule ou pas ?

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Modificatif 15 avril.

La municipalité ayant annoncé sur son site (texte sauvegardé ici) que le projet était abandonné, le texte initial de la présente note n'est plus d'actualité. La note est donc archivée ici.

Pour information, notre propre référendum "papier" a recueilli plus de 180 signatures dont seulement 2 étaient en faveur de la tour. Ce résultat tranche singulièrement sur les chiffres de la municipalité selon laquelle "seulement" 2/3 des avis étaient opposés au projet.

 

Modificatif 25 avril.

Notre référendum a désormais recueilli environ 300 signatures dont 90% sont défavorables au projet.

Ce n'est qu'une confirmation de l'information précédente.

Modificatif 28 avril.

Au dernier comptage, nous avons transmis plus de 450 signatures à M. le Maire, dont quasiment 95% défavorables au projet.

Bon, on s'arrête là !

30/03/2011

Les autocars exclus de la place du Marché (suite)

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Quelques réflexions sur l'avenir de nos transports urbains et periurbains.

Depuis la note du 18.12.2010 qui s'étonnait du déroutement subreptice des cars de la ligne 42 Etaples-Le Touquet, rien n'a changé. La réfection du bas de la rue J. Monnet est terminée depuis plusieurs semaines mais l'affiche annonçant la fin des travaux pour novembre 2010 est toujours en place à l'arrêt Thalasso. Et les cars sont toujours interdits de passage.

L'explication se trouverait dans cet extrait du PV du conseil municipal de décembre dernier : une voiture (ventouse ?) garée à l'angle de la rue J. Monnet, gênant le passage. Les efforts conjugués de la force publique, ASVP et autres gardes champêtres n'auraient donc pas réussi à évacuer l'encombrant perturbateur, pourtant stationné à deux pas du bureau de M. le Maire et il aurait fallu le concours de 2 "ingénieurs" pour mettre en place une contre-mesure en forme "d'oreille" ? On croit réver ! Ne suffisait-il pas de peindre une ligne jaune ?

A vrai dire, il s'agit de mettre un terme au circuit des autobus existant depuis des années. Tant pis pour les habitants du secteur Thalasso/base sud qui doivent désormais parcourir 1 km à pied depuis l'église. Nous avons écrit deux fois à M. le Maire à ce propos (lettre 1, lettre 2), sans réponse à ce jour. Le sujet est-il si honteux, sensible ou confidentiel ?

Pourtant la municipalité  ne craint pas d'annoncer sur son site "Notre station plus accessible!".  Le PV du conseil municipal déjà cité contient un avis allant dans le même sens mais son esprit ne cadre guère avec la suppression d'une partie du circuit. La véritable explication pourrait résider dans la difficulté pour des véhicules de grandes dimensions de traverser la ville, notamment en été ou depuis la création de la voie cyclable en front de mer, mais alors pourquoi ne pas en convenir au lieu de se réfugier dans le secret ?

Pour contourner cette difficulté, si elle est réelle, pourquoi ne pas réétudier le service existant de cars "navettes" entre Etaples et le Touquet en le dotant de véhicules de gabarit inférieur, plus adaptés à la circulation urbaine ? Ce service qui n'a guère progressé au cours des années (voir horaires) pourrait même emprunter un circuit élargi au secteur nord comme dans cet exemple, laissant les "grands" cars Berck-Boulogne continuer leur trajet direct par l'avenue Daloz. Cette solution imposerait toutefois la révision des dessertes de la ligne 42. Elle pourrait être menée en liaison avec une refonte du système actuel de navettes électriques (cf. cette note), à condition d'utiliser des véhicules plus performants, type OREOS 2X, à l'autonomie doublée [*] et de revoir certains sens de circulation.

Une alternative indépendante et plus souple serait la création d'un service de transports à la demande (TAD). De tels services fonctionnent de façon satisfaisante dans une trentaine de localités en France, parfois depuis plus de 20 ans. Ces systèmes étant largement documentés (voir ces liens 1, 2, 3, 4, etc.), on se demande ce qu'attendent nos élus pour étudier la question. Trop compliqué ? Trop coûteux ? Dans ce cas, une version allégée "SNCF" pourrait être envisagée. En effet, l'un des soucis majeurs des usagers concerne les liaisons avec la gare d'Etaples, non desservie les dimanches hors saison.

Autre axe de réflexion, une action en collaboration avec les artisans taxis. Nous avions proposé il y a quelques années une idée simple en ce sens, au coût minime. Pourquoi ne pas la reprendre et/ou l'aménager ? Après tout, il serait temps que la ville mérite un peu mieux le libellé  ETAPLES - LE TOUQUET figurant sur les quais de la gare et les billets SNCF, sous peine  de le voir remplacé un jour par ETAPLES tout court.

autocars,navettes,etaples,le touquet,transports à la demandeEn attendant, il est nécessaire de matérialiser un arrêt de substitution au bas de l'avenue de l'Atlantique, dans les deux sens du parcours, pour atténuer l'inconfort des usagers du secteur sud et écarter les risques d'incidents, notamment en cas de descentes ou montées en dehors des points d'arrêt "officiels".

 

[*] Au fait, quel est le bilan financier du fonctionnement des 3 navettes électriques existantes (on n'entend plus parler de la 4°) ? Les chiffres semblent bien cachés. Il serait temps de les débusquer...

05/03/2011

Le Touquet, champion national de criminalité ? Vraiment ?

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Retour en arrière sur un classement surprenant.

La publication par le Nouvel Observateur en novembre dernier d'un dossier sur l'insécurité classant la circonscription du Touquet en première place de la criminalité en France a créé la surprise, Marseille étant placé loin derrière en 19° position et Berck encore plus loin en 196°. Si le Touquet était à ce point dangereux, cela se saurait - au-delà même de nos frontières ! Pourtant, après les "vigoureuses" protestations initiales de Mr. le Maire, il semblerait que nous soyons toujours sans nouvelles du droit de réponse demandé au Nouvel Observateur et des précisions recherchées auprès du ministère de l'Intérieur. Nous avons donc examiné le rapport Criminalité et Délinquance 2009 de la Direction Centrale de la PJ, source du dossier du Nouvel Obs. Ce rapport est disponible sur le site de la Documentation Française ici (attention, 426 pages !) et met en lumière quelques singularités.

1- Critère population. On y trouve en page 399 ce tableau qui comprend le département 62 et les données du Touquet, avec 1.252 crimes et délits (dont voici l'intéressante liste) pour une population permanente de 5.438 habitants, soit  un taux de criminalité de 230,23, le plus élevé en effet des 417 taux évalués. Or le dossier du Nouvel Obs est censé concerner les circonscriptions de sécurité publique de plus de 10.000 habitants alors que Coutances avec 9.896 hab. et Port St Louis avec 8.483 hab. sont également mentionnés. En fait, il s'agit d'une erreur, ce critère de 10.000 n'existant pas dans le rapport de la PJ. On note toutefois que de toutes les circonscriptions recensées, c'est celle du Touquet qui possède le nombre d'habitants le plus bas - et de loin. Première en criminalité, dernière en population ? Etrange...

 L'examen des tableaux de la PJ des années antérieures jusqu'en 2006 (première année de publication des résultats par circonscription) montre que ce trait de plus basse population est constant, le Touquet présentant même un total de 5299 habitants avant 2009, avec pour conséquence des taux de criminalité à chaque fois parmi les plus élevés : 186 en 2008 (2° taux le plus élevé), 162 en 2007 (3° taux), 181 en 2006 (3° taux). Voir ces extraits. Ces taux importants existent donc depuis des années sans qu'apparemment personne ne s'en soit ému.

2- Critère géographique. La ville du Touquet correspond à la circonscription de sécurité publique du même nom (voir cet arrêté et cette carte qui en résulte). Le commissariat du Touquet nous a confirmé que son domaine d'intervention était limité au seul territoire de la commune. Pourtant, en interrogeant les Pages Jaunes à la recherche d'un commissariat dans 11 autres communes de la CCMTO, on est renvoyé  en priorité vers le poste de police du Touquet (exceptions : Camiers, Etaples et Merlimont, répertoriées sous la rubrique gendarmerie). Curieux...

3- Critère communal. Les populations portées en colonne 5 du tableau de la PJ sont en général très supérieures à la population INSEE des seules communes citées, ce qui implique la prise en compte d'un périmètre souvent bien plus large. Si au lieu de retenir la population de la seule commune du Touquet on retenait celle de l'ensemble le Touquet + Cucq, soit 5.438 + 5.266 (chiffres INSEE) le taux de 230,23 chuterait fortement.  Etant donné le passé historique commun des communes mitoyennes du Touquet et de Cucq, il aurait semblé logique de réunir au moins ces deux-là dans la même circonscription. Pourquoi l'arrêté déjà cité est-il si restrictif pour le Touquet ?

4- Critère administratif. Le classement ne tient compte que des résultats communiqués par la police nationale. Les statistiques de la gendarmerie n'étant pas traitées de la même façon, un nombre important de localités en France ne sont pas recensées, particulièrement en ce qui concerne les stations de bord de mer. Le rapport de la PJ ne cite aucune des 14 autres communes qui composent la CCMTO. Etaples par exemple, de population supérieure à 10.000, n'y figure pas (la ville possède une gendarmerie mais pas de commissariat). Le classement paraît donc très insuffisant pour donner une image complète et fidèle de la délinquance nationale, surtout limitée à 417 circonscriptions.

 

Conclusion : une explication satisfaisante reste encore à trouver. Retenir, comme le font Mr. le Préfet et  Mr. le Maire, une population moyenne à l'année de 30.000 habitants (*) de façon à "rectifier" le classement, paraît un peu court. Un tel artifice s'applique tout autant à n'importe quelle station balnéaire à population périodiquement variable. Par exemple, la circonscription de Deauville, au nombre de délits bien supérieur (voir ci-dessous), classée au 14° rang en raison de son regroupement de population avec Trouville, serait, si on lui appliquait le même argument de population moyenne, classée encore plus loin. Pour être crédible, ce type de raisonnement devrait relier le nombre de délits à la population réelle du moment et établir une courbe de délinquance entre le 1er janvier et le 31 décembre. On pourrait notamment y vérifier l'influence d'un certain WE de début d'année, aussi célèbre que pétaradant et motorisé...

Il n'est pas sûr par ailleurs que chaque commissariat comptabilise les délits exactement de la même façon. Même si la politique du chiffre est à l'ordre du jour, il est quand même difficile d'imaginer que les services du Touquet gonflent à plaisir leurs statistiques. Néanmoins, comme le montre le tableau ci-après qui compare quelques stations de populations analogues (tranche INSEE 5, soit moins de 25.000 habitants), le nombre de délits recensés au Touquet aurait quand même progressé de 27% entre 2008 et 2009 (987 → 1.252).

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Il y a donc encore des progrès à faire, soit côté délits, soit côté chiffres. On parie que les résultats seront meilleurs l'année prochaine ?

En effet, d'après Mr. le Maire (Voix du Nord du 23/11/10) "Ces imprécisions, pour ne pas dire plus, peuvent avoir un impact très négatif sur l'image de la ville et donc sur sa fréquentation". Il est vrai que dans l'histogramme ci-après qui reprend les données du tableau, l'inversion des colonnes population/taux du Touquet comparativement aux colonnes des autres stations pose question, tant elle paraît singulière. Le célèbre WE évoqué plus haut pourrait-il y contribuer ?

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 Au fait, que pense de tout ceci le CISPD (Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) des communes du Touquet, Etaples et Cucq ? Cette instance qui a vu le jour en mars 2006 (voir l'extrait du conseil municipal) serait-elle en sommeil depuis cette date ?

 

 (*) Sous la municipalité précédente, le chiffre couramment cité était 35.000 habitants à l'année.

08/01/2011

Le ridicule ne tue pas - il statue !

touquet,tour eiffel,front de mer,ridiculeUne nouveauté est annoncée pour le front de mer cet été sous forme d'une sculpture de la tour Eiffel de 12 mètres de hauteur. Outre la remarquable laideur de ce "monument" (en carton pâte ?), on ne peut qu'être consterné par la présence d'une verrue supplémentaire sur une façade maritime déjà bien pourvue en la matière. Son prestige ne s'en trouvera nullement augmenté.

Nos visiteurs britanniques ne manqueront pas de se gausser, eux qui disposent depuis 1894 sur le front de mer de la grande station balnéaire de Blackpool d'une tour, elle aussi inspirée de la tour Eiffel, mais d'une toute autre dimension : 158 mètres de hauteur, 2.500 tonnes de charpente métallique et un rayon laser visible à 50 km à la ronde (*). Ses concepteurs ont eu la bonne idée d'en répartir l'ossature de telle manière qu'elle bascule côté mer et non côté ville en cas d'effondrement. Chez nous, le vent soufflant généralement de l'ouest, on peut craindre - sinon espérer- que notre tour d'ivoire (avec défense "d'y voir" pour certains riverains) ne soit emportée vers les immeubles de l'autre côté du boulevard.

N'était-ce le risque accru de vol plané, nous proposerions volontiers, à l'image des sapins de Noel inversés en honneur dans certaines familles transatlantiques (la saison festive se termine à peine...), d'inverser la structure, ce qui en accroîtrait singulièrement l'originalité !

NB. Nous avons remplacé la tour annoncée par un modèle en papier mâché à peindre, plus riant une fois décoré. A vos pinceaux (exemple) !

(*) Au grand dépit d'ailleurs de certains astronomes qui se sont élevés contre cette contribution à la pollution lumineuse ambiante. Voir à ce propos la note du 24.01.06 et ce document déjà ancien de l'Eurorégion traitant du sujet.

 

Additif 28 janvier.

Le bulletin municipal de janvier indique en page 8 que la hauteur de "l'oeuvre" (**)  atteindra désormais 16 mètres, soit un tiers de plus que celle annoncée à l'origine. On pourra donc mieux l'admirer depuis les deux extrémités de l'esplanade, voire même depuis les navires empruntant le rail montant en mer du Nord. Sa durée d'exposition n'étant pas précisée et la maquette paraissant réalisée en carton-pâte, on pourrait suggérer à la municipalité d'utiliser ce matériau pour la bâtir, de façon à en favoriser la biodégradabilité et accélérer ainsi sa disparition naturelle.

A titre anecdotique, on trouvera ici une liste avec photos de quelques autres structures inspirées de la Dame de fer originale. Le modèle doté d'un couvre-chef typique situé à Paris (Texas) pourrait servir d'inspiration (ou d'hommage à un certain film récent ?) comme dans ces exemples, version F et version B. Mieux encore, couplés et par jolie brise d'ouest, on obtiendrait ceci.

(**) Dont les formes molles et retombantes ne vont pas sans rappeller certaines créations de Salvador Dali...

 

Additif 3 février.

Et voici, rapidement improvisée, ce que pourrait donner une vue du "monument" prise depuis la rue Jean Monnet, la hauteur apparente de l'ensemble dépendant de son positionnement exact sur le front de mer. Question : quelle en sera la couleur ?

 

18/12/2010

Les autocars exclus de la place du marché, ancienne gare routière ?

 le touquet,autocars,jean monnet,exclusionLe numéro des Echos du Touquet du 15 décembre publie cet article concernant les travaux de réfection des trottoirs rue Jean Monnet au niveau du bd Daloz. Nombre de citoyens se sont en effet demandé à quoi pouvait bien servir cette prolongation de trottoir gagnée sur la largeur de la rue (photos 1 et 2). Certains ont pensé qu'en racourcissant la traversée, le cheminement de nos amis à 4 pattes et de leurs dévoués propriétaires, serait rendu plus sûr. D'autres que le redent ainsi aménagé allait permettre de loger des places de stationnement supplémentaires.

M. le Maire vient de donner quelques raisons (cf. article) : le passage piéton a été reculé (avancé plutôt...) et une place de stationnement supprimée, de façon à ralentir le trafic et sécuriser les piétons (tiens, il y avait des excès de vitesse à cet endroit ?). D'ailleurs la largeur de la rue ne serait nullement diminuée puisque "l'accès n'est pas réduit" et permettrait le passage d'une voiture et d'une camionnette.

En réalité, s'il s'agissait vraiment de supprimer un stationnement gênant, une bande jaune peinte en bordure aurait fait l'affaire ! Quand à la création de places de stationnement supplémentaires le long du trottoir, la vue en perspective affichée à proximité n'en offre nulle trace. Une voiture et une camionnette passent peut-être. Mais les autocars ? Avez-vous oublié M. le Maire (ou votre/vos collaborateurs en charge de ce chantier) que c'est par là que passent les bus de liaison entre Etaples et le Touquet ? Or leur longueur atteint 13 ou 14 mètres. Et d'après les chauffeurs, assez catégoriques à ce sujet, ils ne pourront désormais plus tourner pour passer par le Marché couvert (ancienne gare routière), ce qui les empêche aussi de desservir la base sud et la Thalasso. (*)

A l'heure où l'accent est mis sur l'augmentation générale des facilités de transport en commun et la progression des liaisons locales (arrivée du TER-GV à Etaples, amélioration des correspondances avec les cars, voir cet autre article), faudra-t-il constater la suppression sans aucune concertation ni même information des usagers de deux points d'arrêts bien utiles ?

A moins que... à moins que cela ne soit voulu ! On pourrait envisager deux interprétations de ce chantier :

a)- Rétrécissement entrepris sans prise en compte de l'existence des cars, auquel cas il s'agit d'incompétence ou d'oubli inexcusable, le responsable méritant une promotion latérale.

b)- Rétrécissement entrepris dans le but exprès (et inavoué) de bloquer le trajet des cars, auquel cas le motif n'apparaît pas clairement. Une "personnalité" serait-elle gênée par le passage des véhicules devant ses fenêtres ?

DANS L'UN OU L'AUTRE CAS, ON SE MOQUE DES USAGERS !

Il faut d'ailleurs noter que la compagnie de transport,  les autocars Caron, n'a été nullement avertie de l'existence de ce chantier, à tel point que lors de son démarrage il y a plus d'un mois et de la mise en place des panneaux d'interdiction de passage, les premiers cars de la journée, mis devant le fait accompli, ont dû se livrer à des manoeuvres hasardeuses (recul sur plusieurs dizaines de mètres, emprunt de sens interdit) afin de se dégager et de prendre un autre chemin. Aujourd'hui encore, la compagnie jointe au téléphone, affirme n'être, comme au premier jour, tenue au courant de rien, les cars continuant sur leur nouveau parcours imposé.

Voila bien un de ces exemples typiques d'absence de concertation que nous avons maintes fois dénoncé, la municipalité - ou certains de ses représentants - se comportant encore une fois comme en territoire conquis.

Monsieur le Maire, les travaux ne sont pas terminés, il est encore temps de supprimer ce rétrécissement et de retrouver du bon sens - même s'il n'est pas unique.

 

(*) Pour le calcul des formules de rotation, voir ce site helvétique.

 

09/11/2010

Trop d'information (routière) tue l'information

 03.jpg

Tout visiteur au Touquet arrivant par la route depuis Etaples ne manque pas d'être frappé par la multiplicité de panneaux assaillant sa vue, une fois engagé sur l'avenue du Général de Gaulle, comme en témoigne ce petit diaporama [*]. Impossible de les déchiffrer tous, même en roulant lentement.

Cette surabondante signalisation avait déjà été relevée début 2009 par l'étude IRIS Conseil du Plan de Déplacement Durable qui notait, entre autres, une "Forêt d'indications touristiques au détriment de l'indication directionnelle".

Bon, les panneaux étant régulièrement remplacés pour tenir compte des divers évènements programmés tout au long de l'année, leur confection et mise en place offre au moins un travail régulier aux agents municipaux qui les ont en charge.

Modeste consolation ?

 

[*] Touche espace ou ▼ ou ►pour avancer, touche Echap pour quitter. En cas de difficultés de lecture, voici le même document sans les animations et les sons.

 

06/10/2010

Sens interdits et sens cyclables : doubles sens ou contre-sens ?

Plan zone 20a.gifNous avons maintes fois relevé le comportement de ces cyclistes, jeunes ou moins jeunes, occasionnels ou réguliers, qui circulent nonchalamment en ville à contresens, apparemment ignorants de l'amende de 90 € sanctionnant cette infraction (pourquoi se gêneraient-ils d'ailleurs, vu le peu d'empressement que montrent les forces de l'ordre à verbaliser ?).

Depuis le 1er juillet 2010 toutefois, il semble que les contrevenants ne soient plus considérés comme tels.  A cette date en effet, est entré en vigueur un décret modifiant le code de la route et plus spécialement son article R110-2.  Cet article est intéressant à lire, ne serait-ce qu'en raison de la série de définitions qu'il contient, en particulier zone de rencontre et zone 30, au sein desquelles "Toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes, sauf dispositions différentes prises par l'autorité investie du pouvoir de police".

Justement, en complément de l'arrêté municipal de 2007 règlementant la circulation dans la commune (quelques sens uniques ont été modifiés depuis, voir plan de circulation note du 05.03.2010) et décrivant notamment le quadrilatère en centre ville limité à 30km/h, deux arrêtés municipaux du 13 avril et du 3 mai 2010 définissent respectivement : 1- une zone de rencontre limitée à 20 km/h  2- une interdiction de double sens cycliste dans cette zone. Pour mieux illustrer les portions de voies concernées, nous les avons représentées sur ce schéma. [1]

Fort bien penseront certains, les facilités de circulation accordées aux cycles et assimilés vont en s'élargissant. Mais en y regardant de plus près, divers inconvénients apparaissent.

Outre que l'arrêté du 3 mai comporte une anomalie  (le bd Daloz étant en double sens général, on ne peut y interdire les doubles sens cyclistes) le découpage de la zone de rencontre et sa signalisation par seuls panneaux laissent à désirer [2]. Les rues de Lens et St Louis comportent, si le texte de l'arrêté du 13 avril est appliqué à la lettre, une alternance de sections limitées à 20 et à 30, ce qui paraît curieux. En l'absence de marquages au sol permettant de matérialiser en zone 30 les parcours à double sens [3], tout cycliste pénétrant dans la zone de rencontre, spécialement s'il ne réside pas à l'année, a vite fait de ne plus savoir où il en est, d'où la tentation de continuer à circuler sans se préoccuper des panneaux, augmentant ainsi les risques de rencontres inattendues et plus ou moins brutales [4] !

Pour y remédier, il faudrait placer un panneau à chaque intersection, opération lourde, esthétiquement discutable et d'efficacité relative dans un environnement urbain déjà chargé. En revanche, un marquage continu au sol en zone 30 permettrait à chacun, cycliste comme automobiliste, de l'identifier comme telle. A contrario, le non marquage au sol en zone 20 suffirait à signifier l'absence de double sens - et donc le respect des sens interdit, comme le montre cet exemple. Solution moins coûteuse que la mise en place, suggérée par certains, d'un revêtement de teinte spécifique (rouge ?) sur l'ensemble de la zone 20 !

Il n'est donc pas exagéré d'en conclure que les risques d'incidents et d'accrochages largement développés sur certains forums de discussion (celui-ci par exemple) sont loin d'être nuls en centre ville, comme ailleurs. Une solution simple ne consisterait-elle pas à imposer partout, comme le permet l'art. R110-2 et comme le prévoit l'art. 2 de l'arrêté de 2007, le respect des sens de circulation, à l'exception des voies pouvant bénéficier, notamment par leur largeur ou leur absence d'encombrement, d'un marquage au sol approprié et bien visible ?

Faites-nous part de vos réactions.

 

[1] Bien que l'arrêté ne le spécifie pas clairement, les carrefours sont inclus dans la zone de rencontre, comme le montre ce cliché à l'angle Moscou-St Louis.

[2] Un plaisantin pourrait observer que l'arrêté ne s'appliquant qu'aux véhicules, un piéton peut donc y "circuler" à plus de 20 km/h, allure rapide certes mais inférieure à celle d'un sprint olympique (100 m en 10" = 36 km/h).

[3] Il est vrai que l'art. R110-2 ne les prévoit pas explicitement.

[4] Distance d'arrêt d'une automobile sur route sèche à 20 km/h : une douzaine de mètres (cf. Wikipedia) !

 

Additif 12 octobre.

Un de nos adhérents nous fait remarquer qu'en ce qui le concerne et pour éviter les mauvaises surprises, il se garde bien de circuler en double sens sur une voie non marquée, même si c'est autorisé. En effet, nous ne sommes pas à Paris, Lyon ou Marseille et ce n'est pas l'emprunt d'un sens interdit "permis" qui va faire gagner 5 ou 10 minutes de trajet.

26/09/2010

Point sur l'évolution de certains dossiers relatifs à la situation en ville

A l'occasion de l'Assemblée Générale de notre Association, tenue le mois d'août dernier, nous avons commenté à l'intention de nos adhérents un rapport d'entretiens que M. le Maire et certains de ses collaborateurs nous avaient préalablement accordé à propos de l'évolution de certains de nos dossiers concernant la ville. Il nous a semblé que ce rapport présentait un intérêt plus général, aussi en publions-nous l'essentiel ici.

27/08/2010

Tempête et pollution maritime

Suite aux forts vents de sud-ouest qui ont balayé nos plages en cette 4° semaine d'août, certains résidants en front de mer ont constaté que le captivant spectacle des vagues écumantes s'est accompagné d'un moins captivant dépôt gras et brumeux sur leurs vitrages orientés à l'ouest, ceux donnant sur la ville étant nettement moins concernés (cf. vues prises depuis un immeuble du secteur sud Atlantique, avant, pendant et après le laborieux nettoyage).
L'aspect brunâtre des chiffons débarbouilleurs semble indiquer un dépôt d'origine hydrocarburée qui, vu la période d'été, exempte de substantiels chauffages urbains ou hôteliers, et en tenant pour négligeable les quelques fumées lointaines des gros bâtiments remontant la Manche, peut difficilement être imputé à autre chose que les aérosols d'écrêtement des vagues, transportés par les vents.
Encore un indice, s'il en était besoin, de la pollution maritime croissante et de son extension à la proche atmosphère. Le bon air iodé de nos stations balnéaires de la Côte d'Opale, tant vanté au début du siècle dernier en faveur des poumons fragiles des citadins, semble de plus en plus menacé...

19/08/2010

A propos de la marque Le Touquet Paris-Plage

(Ou comment Le Touquet devint Paris-Plage grâce au chemin de fer)

touquet,paris-plage

Le numéro de juillet-août (n° 2) du Touquet Paris-Plage Tourisme Magazine annonce en page 7 la création d'une "griffe cohérente et valorisante pour ses visiteurs et ses clients". Fort bien dira-t-on.
Mais hormis les réflexions du genre "Quoi, encore un nouveau logo !", on peut s'interroger sur la pertinence de ladite marque qui reprend de façon égale les termes "Le Touquet" et "Paris-Plage", avec même une légère prédominance visuelle pour "Paris-Plage" en raison de la typographie retenue. Par ailleurs, pour les personnes peu au fait de l'histoire locale, la figurine centrale évoque plus un soldat de plomb brandissant un fanion d'alerte que le petit caddie d'une affiche ancienne familière aux habitués de la station.

Sans entrer dans les détails de la dispute passée entre la Ville de Paris et la Ville du Touquet au sujet de la propriété de l'appellation "Paris-Plage" (en principe réglé par un accord conclu en 2008), il faut noter que sur un plan géographique ou de desserte routière et surtout ferroviaire, les plages les plus proches de Paris sont en réalité celles de Trouville-Deauville : 200 km par la route au lieu de 230, 2h10 par le train depuis St Lazare au lieu d'environ 3h ou plus depuis Paris-Nord - autocar d'Etaples compris. Comme on le voit sur cette autre affiche ancienne, la durée du trajet ne s'est guère réduite depuis un siècle ! C'est pourtant bien ce critère qui a été à l'origine, en 1874, de l'appelation Paris-Plage. aux dépens de l'ensemble Trouville-Deauville, pourtant moins éloigné de la capitale et de création antérieure (1850-60) mais dont la liaison ferroviaire avec la capitale n'est survenue que plus tardivement (1863 au lieu de 1847).

Il ne faudrait pas que nos visiteurs étrangers, leurrés par cette indication, puissent imaginer la possibilité d'un aller-retour dans la journée entre la plage et la capitale. De l'autre côté de la Manche, la grande station balnéaire de Brighton, homologue du Touquet par certains côtés (mais pas par la taille) ne s'appelle pas Brighton London-Beach. Elle est pourtant située à moins d'une heure de Londres en train.

Il est vrai qu'il existe un autre Le Touquet sur la commune de Haverskerque, entre Béthune et St Omer. mais il s'agit plutôt d'un hameau. Craindrait-on une confusion ? Le nombre de touquettois en habitat permanent n'est pourtant pas en baisse à ce point (voir note du 01.03.2010) !

L'actuelle station Paris-Plage ne justifie donc pas vraiment, au sens de la proximité, le nom choisi en 1882, lequel a même failli devenir Le Touquet Mayville quelques années plus tard. Du fait de la mise en service prochaine des TER-GV, avec un trajet Lille-Etaples réduit à 1h20, elle pourrait même s'appeler Le Touquet Lille-Plage ! Mieux encore, en revoyant l'affiche précitée et sa mention "4hres de Londres" et sachant que le trajet en train depuis la capitale britannique ne demande plus désormais, grâce au Tunnel, que 2h (moins que depuis Paris) à 2h30, elle pourrait s'appeler aussi Le Touquet London-Plage !

On peut toutefois imaginer un avantage au nom actuel : celui d'ancrer dans les esprits le couple Paris-Le Touquet, renforçant ainsi l'opposition à l'éventuel projet de la SNCF qui tend à supprimer à terme les trains directs depuis Paris (on peut toujours rêver !). Il est certain en tout cas, si ce projet voit le jour, que le nom perdra encore de sa légitimité en compliquant l'accès des parisiens à "leur" plage. D'ailleurs, comparés aux natifs du Nord-Pas de Calais, sont-ils vraiment si nombreux à prendre leurs quartiers d'été au Touquet ?

Les avis divergents, voire polémiques, à propos du nom de la station ne sont pas nouveaux, comme en témoigne cet exposé de la Société Académique paru en 1936 (cf. note du 30.12.2008) invoquant en faveur de la double dénomination une loi, bientôt centenaire, relative à la division de la commune de Cucq, commune qui aurait englobé un ancien hameau appelé Paris-Plage (*). Ce motif et les propos émotionnels qui l'accompagnent sont-ils encore d'actualité ? Est-il indiqué d'abandonner une tradition (désuète ?) pour mieux coller à la réalité ? Dans l'affirmative, comment qualifier Le Touquet autrement que par un simple Le Touquet-Plage ? Ou alors, malgré ce que déplore le texte de 1936, ne plus utiliser le qualificatif, son non-usage se chargeant de le faire disparaître avec le temps ?

Touquettois (on ne dit plus Paris-Plageois...), transmettez-nous vos idées...

 

(*) Curieuse information. Si elle est exacte et si l'ancien hameau s'était par exemple appelé Mon Plaisir ou Sam Suffit, la dénomination de la station serait donc devenue Le Touquet-Mon Plaisir ou Le Touquet Sam-Suffit. On revient de loin !

30/06/2010

Toujours les trottoirs, du bon et du moins bon...

Le bon.

Avenue Louison Bobet au Touquet, les marquages de stationnement "à cheval" ont été redessinés de façon bien visible. Résultat : à part de temps en temps un incorrigible de service, les voitures se garent désormais dans les règles. Les piétons, poussettes d'enfants et petits véhicules pour handicapés ont donc assez de place pour passer sans encombre.

Le moins bon.

Les désormais fameuses (?) bordures de trottoirs en centre ville ont reçu un rafistolage tendant à réparer les outrages du temps ou de la circulation. Peine perdue ! Le ciment résiste encore moins bien que la pierre d'origine et se désagrège ou part en poussière très vite. Il faudra bien à terme remplacer purement et simplement les bordures...

13/05/2010

Bordures de trottoirs en centre ville

touquet,bordures,trottoirsUn de nos adhérents est récemment tombé en arrêt sur cette bordure de trottoir rue de Londres. Parcourant la rue de Metz voisine, il a observé sur toute sa longueur plus d'une douzaine d'emplacements dégradés, naturellement ou par accident (photos), sans compter les corbeilles à détritus récentes en train de rouiller. Conclusion : la pierre choisie pour réaliser les coûteuses bordures de trottoirs du centre ville ne possède pas la résistance digne d'un mobilier urbain de qualité. Outre le problème déjà connu des surfaces glissantes par temps de pluie, on assiste donc à une dégradation en profondeur des pierres qui va en s'accélérant. Les trottoirs récents n'auront bientôt rien à envier à l'état déplorable de certains trottoirs plus anciens. En plein cœur de ville, cela marque mal auprès de nos visiteurs. Pourtant, on nous avait bien vanté en son temps l'excellence et la rigueur des techniques et matériaux choisis. Va-t-il falloir recommencer tout le travail ?

NB. Le problème n'est pas nouveau, comme en témoigne ce courrier que nous avions adressé en 2004 au premier magistrat de l'époque.

13/03/2010

Impôts locaux - Sondage

En prolongement de la note du 01.03.2010 (ci-après) et de notre courrier "impôts touquettois" du 8 février à Monsieur le Maire, voici un petit sondage auquel vous pouvez répondre de façon anonyme. Si vous souhaitez vous exprimer davantage, vous pouvez toujours nous envoyer un courriel à notre adresse habituelle.

A noter que si les chiffres du récent recensement INSEE sont confirmés, la baisse de population permanente aura pour effet de classer le Touquet en strate 5 au lieu de 6 et pourrait donc augmenter en 2009 l'écart avec les stations de populations comparables (voir Graphique2).

 

Les impôts locaux au Touquet sont-ils trop élevés ?
1001-votes.com
Oui - beaucoup trop élevés depuis des années
Oui - beaucoup trop élevés actuellement
Oui - un peu trop élevés seulement
Non - ils sont juste comme il faut
Non - ils sont justifiés vu le standing de la station
Bof - ça m'est égal



RESULTATS
(1 réponse par adresse IP)

 

Additif mai.

Après 8 semaines de mise en ligne, on voit apparaître, nul ne s'en étonnera, une majorité écrasante pour le "oui", en particulier le 1° choix, "beaucoup trop élevés depuis des années". Malgré le nombre limité de réponses (une soixantaine plus celles de la version initiale du sondage, une dizaine) qui pourrait refléter un certain sentiment d'impuissance face à la machine fiscale actuellement en place, l'enseignement principal que l'on peut en tirer est que le 5° choix "Non - Ils sont justifiés vu le standing de la station" est très largement minoritaire, renvoyant ainsi dans les cordes une opinion souvent mise en avant par ceux qui tentent de justifier le niveau très excessif de l'imposition locale.

Le sondage reste ouvert, ceux qui n'ont pas encore voté ou qui n'ont pas jugé utile de le faire, peuvent encore participer...

Note mise à jour le 31.05.2010

05/03/2010

200 nouvelles places de stationnement au Touquet

La Municipalité vient de diffuser ce courriel nous informant de la création de 200 nouvelles places de stationnement en ville à partir du 2 avril. Nous en avons aussitôt remercié M. le Maire et les responsables concernés, en raison d'une part du caractère rationnel et économique des dispositions prises et d'autre part de l'attention portée à la date de mise en application, laquelle aurait certainement suscité quelques interrogations si elle avait été avancée d'un jour !

Une fois n'est pas coutume, nous ne pouvons que nous féliciter de voir enfin cette réalisation confortée, alors que nous la suggérions, tout comme le stationnement unilatéral permanent de certaines voiries. Ces deux éléments contribuent à fluidifier le trafic tout en offrant un nombre de places de stationnement nettement plus important et à coût particulièrement modique. De même, ils sont de nature à faciliter les accès des riverains à leur propriété.

Nous avons demandé communication du plan de mise en oeuvre et le publierons en ligne si son format s'y prête.

 

Additif 29 mars.

Voici le plan des sens de circulation (Pdf 0,7 meg).

Note mise à jour le 29.03.2010


01/03/2010

Le Touquet se dépeuple : les impôts vont-ils décroître aussi ?

C'est peu probable !

Au contraire, la nouvelle d'une perte possible de 1.000 habitants permanents au Touquet suite au recensement INSEE en cours (cf. article Voix du Nord), est une bien mauvaise surprise pour nos élus municipaux. Si l'information se confirme, la surprise risque fort d'être douloureuse pour tous les habitants, permanents ou non. Alors que le recensement 2006 avait trouvé 5.438 habitants, M. le Maire "...attend les résultats définitifs pour cet été et espère dépasser les 4.500 habitants permanents". Nous sommes bien loin de l'objectif "6.000 habitants" ambitionné par son prédécesseur dans le fauteuil majoral. Dans ces conditions, voyons quelle pourrait en être la conséquence en matière de charges par habitant (permanent).

En reprenant nos derniers chiffres de charges et produits (tableau 2008) et en recalculant la ligne du Touquet sur la base d'un nombre d'habitants permanents de 5.640 - 1.000 = 4.640 (5.640 étant le nombre d'habitants permanents retenus jusqu'ici par le Ministère des Finances pour ses propres calculs), nous obtenons le tableau suivant. Celui-ci montre qu'avec un nombre d'habitants ainsi minoré, notre bonne cité devient championne toutes catégories en matière de charges par habitant, loin devant les autres stations, méritant à ce titre une excellence totalement... imméritée ! Pour qu'à dépenses égales la situation se redresse, fiscalement parlant, il faudrait que le nombre de résidents secondaires soit, à l'inverse, en forte augmentation depuis le dernier recensement. Pour en juger, attendons la publication officielle des résultats INSEE cet été.

Bien entendu, ce n'est qu'une estimation basée sur des chiffres non définitifs mais elle indique bien dans quel sens souffle le vent. Espérons, pour les finances locales, que la bonne brise d'aujourd'hui ne se transforme pas demain en grand frais (!), voire en fort coup de vent (cf. Wikipedia). Un tsunami fiscal au Touquet ? Et nous qui plaidons depuis longtemps pour une baisse des impôts locaux dont les montants sont, à nos yeux, depuis longtemps largement injustifiés ! Voir nos envois récents courrier + Graphique1 + Graphique2 à ce sujet.

Le recensement a-t-il toutefois été réalisé avec toute la rigueur nécessaire ? Nous savons que des membres de notre Association n'ont pas été sollicités. Il faudrait en outre savoir si cette baisse de population s'inscrit dans une tendance générale affectant les stations balnéaires, voisines notamment, ou si notre ville est spécialement concernée (*). Une étude supplémentaire s'impose !

Mais tendance générale ou pas, il y a lieu de s'en inquiéter.

 

 

(*) Ce n'est quand même pas déjà la crainte d'une élévation du niveau de la mer !

 

30/01/2010

La nouvelle piscine municipale déjà en place ?

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Une heureuse surprise pour les Touquettois qui vient à point en ce début d'année.

Un de nos fidèles adhérents nous communique ce cliché exceptionnel. Une piscine naturelle, donc fort peu coûteuse, sur l'ancien terrain EDF-GDF, avenue des Phares. Le chauffage sera tout aussi naturel, au gaz bien entendu. L'ensemble est cohérent et se compose de plusieurs bassins. Il reste à assurer la couverture que la municipalité se fera un plaisir de négocier avec le promoteur pour l'intégrer dans un complexe immobilier moderne (aux normes HQE, naturellement).

Un point sur ce dossier interviendra sans nul doute le 1er avril prochain.

05/12/2009

Une quatrième navette électrique ?

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Lors de la traditionnelle réunion des propriétaires touquettois du mois d'août, M. le Député-Maire a évoqué la mise en service d'une quatrième navette électrique. Fort bien dira-t-on, le service de transports urbain s'étoffe. Mais le mode de fonctionnement actuel est-il vraiment efficace ? Si les touristes de passage se montrent assez friands de ce service, ne serait-ce qu'en raison de la découverte gratuite de la ville qu'il autorise, nombre d'habitants, après l'engouement initial en 2005 et 2006, l'utilisent moins, notamment en raison des points d'arrêts fixes (décidés pour d'obscurs motifs de sécurité !) et l'abandon de l'affichage des horaires de passage aux dits points d'arrêts (décidé semble-t-il parce qu'ils étaient difficiles à respecter et sous le prétexte futile de plaintes susceptibles d'être déposées à ce sujet !).

Combien d'usagers en effet, après une longue et vaine attente sous le vent et la pluie, sont repartis à pied de fort mauvaise humeur (*) ! Un de nos adhérents déclare n'emprunter une navette que s'il l'aperçoit par hasard se dirigeant dans la "bonne" direction et à condition de se trouver à côté d'un point d'arrêt. Autrement dit, à l'exception des riverains proches d'un circuit dont le sens leur est favorable, les navettes sont souvent utilisées à des fins ludiques alors, qu'outre leur côté écologique, elles sont avant tout destinées à faciliter les accès aux parkings, espaces de rencontre, services municipaux et commerces. De plus, la configuration des circuits oblige dans bien des cas à emprunter deux navettes pour se rendre au point désiré, d'où un supplément d'attente.

L'annonce d'une quatrième navette n'est-elle justement pas l'occasion, plutôt que d'ajouter un quatrième itinéraire aux trois circuits existants, de modifier les parcours de façon à mieux gérer les déplacements, notamment en améliorant la desserte du coeur de ville "intra-muros" et en augmentant le nombre d'arrêts (puisqu'ils existent !), ainsi que les points communs entre circuits. Pourquoi ne pas envisager, au lieu de 4 "petits" circuits utilisant chacun 1 véhicule, 2 "grands" trajets utilisant chacun 2 véhicules ou encore 3 circuits dont l'un dédié "Ville" utiliserait deux véhicules et les 2 autres, dédiés "Sud" et "Canche" un véhicule chacun, avec des portions communes de trajets ? Voir les exemples joints  Ville - Sud/Canche - Ensemble établis en fonction des possibilités des navettes actuelles (l'Oreos 22 en service sur le trajet N03 actuel, le plus long, effectue en principe 8 rotations de plus de 6 km par demi-journée, soit une distance d'une cinquantaine de km). A noter que les modèles Oreos 2X récemment commercialisés, à l'autonomie et la vitesse de croisière supérieures, autoriseraient des circuits encore plus complets comme, par exemple, une desserte des espaces intérieurs des boucles Sud et Canche. On pourrait même envisager une extension vers le centre commercial de la Canche et la résidence Médicis (voire la gare SNCF !), à condition toutefois de permettre à la navette de rejoindre l'avenue George Besse depuis le rond-point du Collège, seuls les deux-roues pouvant actuellement traverser le secteur Nouveau Siècle (c'est voulu !).

Par ailleurs, comme nous l'avons déjà suggéré dans cette note du 15.09.2007, un système de suivi GPS des navettes couplé à une indication, même sommaire (voyants de couleur...), des temps d'attente aux différents points d'arrêt, outre sa contribution à l'image d'excellence si souvent revendiquée pour la Ville, justifierait opportunément l'existence des points d'arrêts fixes et permettrait une plus grande souplesse de cadencement, tout retard inattendu, voire toute suppression de rotation, pouvant être immédiatement répercutés auprès des usagers, d'où une meilleure incitation à l'utilisation.

Nos exemples ne constituent qu'une première approche qui demande à être affinée en fonction du proche environnement de chaque point d'arrêt. Nous faisons appel aux bonnes volontés citoyennes pour proposer d'autres idées et variations ou sens de circuits, notamment en fonction des mouvements potentiels de voyageurs et de la topographie exacte des parcours que nous n'avons que partiellement pris en compte. Pour nous permettre de compléter cette étude au mieux des intérêts prioritaires des Touquettois, faites nous part de vos suggestions et remarques à "ccmto@laposte.net"

(*) A ce sujet, nous attendons toujours réponse de la Sté des Cars CARON à notre lettre du 20 août 2009 dans laquelle nous proposions, entre autres, la mise en place d'abris couverts pouvant être également utilisés pour les navettes.

24/11/2009

Voies cyclables en front de mer

piste cyclable,touquet,front de mer,vélosLors de la réunion publique de présentation du PLU en septembre, M. le Maire avait annoncé sa volonté de favoriser la circulation à vélo en créant plus de 10 kilomètres de pistes cyclables, intention éminemment louable. C'est ainsi que des travaux sont engagés boulevard de la Plage en vue de transformer la voie cyclable existante nord-sud en voie cyclable bi-directionnelle en site propre. Mais en raison de la solution choisie, la largeur de chaussée réservée aux voitures est réduite. Il faudra donc éviter cet axe lors des périodes d'affluence (nous prévoyons bien de l'amusement à l'issue, par exemple, d'un feu d'artifice tiré depuis la plage !). Le plus grand risque réside dans les difficultés et les retards en découlant pour l'accès des services de sécurité/secours. Qu'adviendra-t-il en cas de blocage de la circulation ? Doublement, marche arrière, dégagement difficile, voire impossible ! Un essai avant mise en oeuvre eut été très instructif.

En attendant sa mise en service, les cyclistes empruntant la piste opposée dans le sens sud-nord (boulevard Pouget) doivent se livrer à quelques acrobaties pour éviter les mares accumulées par les pluies, au point d'abandonner plusieurs portions de parcours entre la base sud et le mini-golf (un bon kilomètre) ou de déboîter fréquemment, malgré les automobiles arrivant par la gauche.

Ces quelques clichés en date du 21 novembre témoignent de l'importance des points d'eau accumulés, même si l'heure de prise de vue dans l'après-midi ne rend pas vraiment compte de la situation bien plus défavorable en début de journée, la clémence de la météo, inhabituelle à cette époque de l'année, ayant permis de réduire, vent et soleil aidant, les emprises liquides sur la chaussée.

Ce cas particulier, notable par son caractère de dangerosité potentielle, est typique de bien des emplacements en ville, parsemés de bosses et de creux favorables à l'accumulation des eaux de pluies. Le Service Voirie est-il débordé au point de ne pas être en mesure de maintenir la planéité des voies de circulation ? Il est vrai qu'en raison de la création de la voie à double sens, cette piste à sens unique est appelée à disparaître...

Justement, en ce qui concerne la nouvelle voie, a-t-on bien réfléchi au fait qu'elle sera certainement la plus fréquentée de toutes les pistes à double sens existantes, surtout en haute saison. Or il ne semble pas que sa largeur soit revue à la hausse, la partie engazonnée du trottoir, qui aurait pu recevoir son éventuelle extension, n'étant pas utilisée par manque de crédits (*). On peut donc s'attendre à quelques encombrements, voire quelques collisions "bicycliques" en été. Sans parler des tricycles. Au fait, ceux-ci seront-ils tolérés ?

Autant de questions qui méritent d'être posées et méritent, encore plus, d'obtenir réponse.

(*) Le compte-rendu sommaire de la séance du Conseil municipal du 3 juillet 2009 indique un coût global d'environ 422.000 € pour l'ensemble des travaux (liaison piétonne à la rue St Jean comprise) dont 97.739 € pour le plateau végétal séparant la piste de la chaussée. Une petite partie des 2,8 millions d'euros envolés dans l'affaire Pierre & Vacances aurait sûrement contribué à améliorer le projet !